Gaza, mai 2025. Il y a des images qui ne s’effacent pas. Des voix qui résonnent longtemps après que le silence ait repris ses droits sur les ruines.
Et puis il y a cette vidéo, insoutenable dans son absurdité, insupportable dans son humanité piétinée : des soldats israéliens, rieurs, font exploser un immeuble dans la bande de Gaza, un panache de fumée bleue s’élève au-dessus des gravats. Cris de joie : « It’s a boy ! » Le monde regarde, médusé. Une « gender reveal party » sur les décombres d’un peuple. Le rire au-dessus des larmes.
À Gaza, ce n’est plus la guerre. C’est un massacre programmé, une opération d’effacement méthodique. Depuis octobre 2023, plus de 52 500 Palestiniens ont été tués, parmi eux une majorité d’enfants et de femmes. Près de 92 % des habitations sont réduites en cendres, les hôpitaux sont transformés en morgues improvisées, et les vivres manquent. Mais certains soldats trouvent encore le temps de fêter la future naissance d’un enfant... à coups d’explosifs.
Cette mise en scène obscène, capturée puis diffusée par les soldats eux-mêmes, témoigne d’un cynisme glaçant. On ne tue plus seulement ; on filme, on rit, on s’en vante. Le corps militaire israélien n’est plus un rempart défensif : c’est devenu une machine de guerre aveugle, qui s’offre même des pauses festives sur le dos de ses victimes. L’humiliation comme mode opératoire. Le génocide comme banalité.
Car oui, il faut employer les mots justes. À Gaza, ce n’est pas une riposte : c’est un anéantissement. Les chiffres, froids et implacables, parlent d’eux-mêmes. Mais derrière chaque chiffre, il y a des visages. Des enfants mutilés. Des mères ensevelies. Des familles entières effacées du registre de l’humanité. Israël, qui se prétend lumière démocratique au cœur du Moyen-Orient, verse aujourd’hui dans les ténèbres les plus profondes.
L’impunité, elle, est internationale. Les chancelleries occidentales ferment les yeux, invoquant la "légitime défense", pendant que les bombes pleuvent sur des écoles, des hôpitaux, des zones supposément protégées. Quelle légitimité y a-t-il à raser un quartier pour neutraliser un combattant ? À affamer un peuple pour un agenda politique ? À célébrer la vie d’un enfant à naître en tuant ceux qui vivent déjà ?
Ce n’est plus une guerre asymétrique. C’est une injustice codifiée. Une punition collective. Et désormais, un spectacle morbide.
Aujourd’hui, ce que Gaza endure est une tache indélébile sur la conscience du monde. Et les soldats qui fument un cigare sur les ruines d’un immeuble viennent nous rappeler, si besoin était, que le monstre n’est pas toujours celui qu’on nous désigne. Parfois, il rit. Parfois, il filme. Parfois, il peint le ciel de fumée bleue pendant que des familles pleurent leurs morts sous les décombres.
Et l’humanité regarde. Et se tait.
Et puis il y a cette vidéo, insoutenable dans son absurdité, insupportable dans son humanité piétinée : des soldats israéliens, rieurs, font exploser un immeuble dans la bande de Gaza, un panache de fumée bleue s’élève au-dessus des gravats. Cris de joie : « It’s a boy ! » Le monde regarde, médusé. Une « gender reveal party » sur les décombres d’un peuple. Le rire au-dessus des larmes.
À Gaza, ce n’est plus la guerre. C’est un massacre programmé, une opération d’effacement méthodique. Depuis octobre 2023, plus de 52 500 Palestiniens ont été tués, parmi eux une majorité d’enfants et de femmes. Près de 92 % des habitations sont réduites en cendres, les hôpitaux sont transformés en morgues improvisées, et les vivres manquent. Mais certains soldats trouvent encore le temps de fêter la future naissance d’un enfant... à coups d’explosifs.
Cette mise en scène obscène, capturée puis diffusée par les soldats eux-mêmes, témoigne d’un cynisme glaçant. On ne tue plus seulement ; on filme, on rit, on s’en vante. Le corps militaire israélien n’est plus un rempart défensif : c’est devenu une machine de guerre aveugle, qui s’offre même des pauses festives sur le dos de ses victimes. L’humiliation comme mode opératoire. Le génocide comme banalité.
Car oui, il faut employer les mots justes. À Gaza, ce n’est pas une riposte : c’est un anéantissement. Les chiffres, froids et implacables, parlent d’eux-mêmes. Mais derrière chaque chiffre, il y a des visages. Des enfants mutilés. Des mères ensevelies. Des familles entières effacées du registre de l’humanité. Israël, qui se prétend lumière démocratique au cœur du Moyen-Orient, verse aujourd’hui dans les ténèbres les plus profondes.
L’impunité, elle, est internationale. Les chancelleries occidentales ferment les yeux, invoquant la "légitime défense", pendant que les bombes pleuvent sur des écoles, des hôpitaux, des zones supposément protégées. Quelle légitimité y a-t-il à raser un quartier pour neutraliser un combattant ? À affamer un peuple pour un agenda politique ? À célébrer la vie d’un enfant à naître en tuant ceux qui vivent déjà ?
Ce n’est plus une guerre asymétrique. C’est une injustice codifiée. Une punition collective. Et désormais, un spectacle morbide.
Aujourd’hui, ce que Gaza endure est une tache indélébile sur la conscience du monde. Et les soldats qui fument un cigare sur les ruines d’un immeuble viennent nous rappeler, si besoin était, que le monstre n’est pas toujours celui qu’on nous désigne. Parfois, il rit. Parfois, il filme. Parfois, il peint le ciel de fumée bleue pendant que des familles pleurent leurs morts sous les décombres.
Et l’humanité regarde. Et se tait.
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