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Dans cet épisode de Face à l’expert, Mr. Abderrahmane Lahlou, Général de Madina Schools, explique la stratégie éducative du groupe: un modèle hybride associant qualité académique, développement personnel et intégration des nouvelles technologies.
Une vision centrée sur l’élève, le développement personnel et l’adaptabilité, en phase avec les besoins du marché et les attentes de la société.

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Transcription
00:00Face à l'expert avec Madina School
00:08Bonjour à vous tous et bienvenue dans Face à l'expert, c'est l'émission, vous le savez, où l'on décortique pleinement les grands enjeux à travers le regard des leaders du secteur privé notamment.
00:24Et aujourd'hui nous avons le plaisir de recevoir un acteur clé du domaine éducatif marocain, Abdal-Rahman Lahloud, directeur général de Madina School,
00:33qui nous parlera de son engagement pour le secteur privé et de ses initiatives innovantes en la matière.
00:41L'éducation dans sa globalité, c'est un secteur évidemment qui traverse une période de transformation et aussi les défis sont multiples pour les établissements privés ou publics.
00:53Et dans un tel contexte, évidemment, on se pose la question de savoir comment ce groupe réussit à se distinguer, on va dire, et à offrir une éducation de qualité.
01:04Et pour le savoir donc, nous allons explorer ensemble les enjeux du privé, les réformes en cours évidemment, et Dieu sait qu'elles sont nombreuses,
01:13et l'impact des nouvelles technologies sur l'enseignement, y compris l'intelligence artificielle, un domaine évidemment sur lequel nous revenons assez souvent,
01:25en tout cas cette fois-ci en matière de formation des futures générations.
01:29C'est Abdal-Rahman Lahloud, bonsoir.
01:31Bonsoir, Chahib Hamadi.
01:33Merci, merci d'être là.
01:36Alors vous êtes à la tête de Medina Schools, qui est un acteur, on le sait, reconnu dans l'éducation privée.
01:42Racontez-nous déjà, dans un premier temps, brièvement, les grandes valeurs et surtout l'histoire de ce groupe.
01:49Merci Chahib Hamadi, merci de m'inviter à ce podcast Face à l'expert.
01:55Alors cette expertise aujourd'hui, je vais essayer de la mettre au service des écoles Al-Madina,
01:59Madina Kids et Madina Schools, qui elle-même est au service des parents d'élèves, qui est au service aussi de notre nation.
02:07C'est un groupe qui est né il y a déjà 32 ans, qui aujourd'hui se développe très bien dans le secteur,
02:15ou dans le, disons, dans le segment du PPP.
02:19Je vais vous étonner, ce n'est pas le partenariat public-privé, c'est le privé, premium partenariat.
02:26Privé parce que nous appartenons, bien sûr, à la communauté des écoles privées,
02:30qui sont très à l'écoute des parents et de l'investissement qu'ils font et de la confiance qu'ils placent en nous.
02:36Premium parce que nous offrons de la qualité, nous enrichissons les programmes nationaux,
02:40nous faisons en sorte que la qualité soit dans l'enseignant, qui est le véritable capital humain des écoles,
02:48et dans les curriculats enrichis aussi.
02:50Partenariat parce que nous faisons notre métier, qui est la pédagogie,
02:54et nous outsourçons le reste, qui est la didactique, à des partenaires internationaux très expérimentés.
03:00Je vais vous donner l'exemple historique des écoles Madina, qui est l'IB, l'International Baccalaureate,
03:05est une institution internationale qui a un réseau d'écoles, et Madina en fait partie depuis l'an 2000.
03:13Il nous apporte la démarche pédagogique, la formation des enseignants, l'encadrement et la normalisation aux standards internationaux,
03:23que ce soit aux primaires, aux collèges et aux lycées.
03:26Deuxième exemple, c'est Finlandway, auquel Madina Kids est affiliée, qui est une franchise finlandaise.
03:33Vous connaissez le classement et le ranking de la Finlande en matière d'éducation maternelle et primaire et secondaire.
03:43Et là aussi, il nous apporte les méthodes qu'il faut pour véritablement apporter le nec plus ultra aux parents.
03:51Mais nous avons aussi Oxford University Press pour l'enseignement de l'anglais,
03:55Cambridge pour les certifications de l'anglais, et plein d'autres partenaires.
04:00Donc cet outsourcing nous permet de nous concentrer sur la formation des enseignants et la pédagogie et l'interaction avec les élèves.
04:08Et puis on apporte le meilleur des pratiques internationales en termes de didactique et d'enseignement dans les classes.
04:14Justement, comment vous voyez, j'allais dire, la place, en tout cas à long terme, de votre groupe dans ce paysage éducatif ?
04:23Eh bien, je pense que les écoles Madina, c'est-à-dire Madina Schools et Madina Kids,
04:28continuent à être au front des innovations, de la réponse aux attentes des parents.
04:34Et nous avons une niche particulière, qui est un enseignement cognitif et technique de, disons, de grande qualité,
04:44mais associé à des valeurs et des soft skills qui ont beaucoup d'importance chez nous.
04:52Nous sommes certes pour faire parvenir les élèves grâce aux meilleures notes,
04:58aux grands accès universitaires, des études universitaires,
05:03mais nous faisons beaucoup attention à leurs soft skills, à leurs comportements.
05:05Mais c'est quoi le plus ? Qu'est-ce qui fait la différence avec les autres ?
05:07Et ce qui fait la différence, c'est que depuis longtemps,
05:10nous accordons de l'importance au développement personnel de l'élève,
05:14à côté de son développement cognitif.
05:16Et le développement personnel de l'élève, c'est quoi ?
05:18C'est l'émotionnel, c'est l'intégrité, c'est la communication,
05:24c'est l'empathie vis-à-vis des autres, c'est le vivre ensemble.
05:29Et en réalité, depuis juste deux ans, nous avons découvert qu'on pouvait encadrer cette philosophie,
05:36cette vision pédagogique, dans un concept qui s'appelle Impact Education.
05:40Et Impact Education est une véritable innovation qui a été générée par les écoles Al-Madina
05:45avec le cabinet Abouab, pour semer pendant toute la scolarité, dès la maternelle,
05:51jusqu'à la dernière année du bac, semer les graines qui vont pouvoir pousser en milieu universitaire,
05:59puis dans les métiers, en produisant les soft skills que la société marocaine attend,
06:03que l'employeur attend et que les familles attendent.
06:06Qu'est-ce que la société marocaine attend justement ?
06:08Eh bien la société marocaine attend des gens civiques, des gens responsables,
06:13des gens sociables, des gens qui portent les valeurs nationales,
06:18qui aiment leur patrie, qui travaillent pour leur pays.
06:21L'employeur, lui, il attend des compétences capables de travailler en équipe,
06:27capables de relever les défis, capables de s'adapter.
06:31Aujourd'hui, on fait beaucoup d'efforts pour dire, il faut former un tel métier,
06:34c'est vrai, ça va rester valable.
06:37Mais de plus en plus, il va falloir former l'adaptabilité du futur lauréat.
06:42Quand il rentre en entreprise, il a la capacité de réapprendre,
06:45de déconstruire et reconstruire, s'il n'a pas cette capacité
06:49et qu'il a simplement un package ou des chips implantés dans sa tête
06:54qui permettent de répondre à des métiers, il ne sera pas adaptable.
06:57C'est ça ce que l'employeur attend et toutes les études le montrent.
07:01Alors, on s'est adapté à ça très précocement.
07:04Dès la maternelle, je vous dis, je vous donne un exemple.
07:06L'esprit entrepreneurial qui éclot à l'âge de 25 ans ou 30 ans.
07:12Si vous ne le travaillez pas en maternelle grâce à la prise de risque,
07:16grâce à la sociabilisation, eh bien vous perdez des points.
07:20Vous perdez des points qui vont se confirmer au primaire.
07:23C'est un modèle anglo-saxon ?
07:24Alors, c'est le modèle finlandais principalement.
07:26En maternelle, c'est le modèle finlandais.
07:29Au-delà, au primaire, collège et lycée, c'est le modèle de l'IB.
07:32Le modèle de l'IB a eu l'intelligence, ça fait déjà 30 ans,
07:36de suivre les pas des théories de l'éducation les plus modernes,
07:40qui sont le socioconstructivisme de Vygotsky
07:42et qui a été développé par un Australien qui s'appelle William Spady
07:45pour dire, attention, c'est bien que l'on s'intéresse aux enseignements,
07:52mais n'oubliez pas les apprentissages finaux.
07:54N'oubliez pas le profil de l'apprenant.
07:56Il faut que l'enseignement soit confort à un profil ciblé.
08:00Et ça a été beaucoup de bonheur,
08:04beaucoup de résultats au niveau de l'apprentissage des élèves.
08:08Quand aujourd'hui, à Madina Schools particulièrement,
08:10j'assiste au festival du théâtre qui s'est déroulé la semaine dernière,
08:14ou à la remise de diplômes,
08:16ou à des manifestations où les élèves parlent,
08:19je vois concrètement comment ces graines qui ont été semées
08:22en termes de communication, de public speaking,
08:26d'interactivité, d'adaptabilité, donnent leurs fruits.
08:29Voilà, quand vous dites parler,
08:30c'est effectivement les faire parvenir à les faire sortir de leurs coquilles.
08:33C'est surtout ça au niveau de la communication,
08:35en allant vers l'autre surtout.
08:37Absolument.
08:38C'est ça le plus important.
08:38Et c'est ceux-là, justement, les compétences parallèles
08:41qu'il ne faut pas oublier.
08:42Je crois que c'est par cela que Madina Schools et Madina Kids,
08:46bien avant, se distinguent.
08:47Alors, Abdur Rahman Lahlou, vous le savez,
08:49le secteur marocain est en pleine réforme en ce moment.
08:52Dans quelle mesure l'école privée, du manière générale,
08:55pourrait contribuer à moderniser le système éducatif national ?
08:59Moi, je pense que la particularité des écoles privées,
09:03c'est d'être à l'écoute des parents.
09:05Pourquoi on est à l'écoute des parents ?
09:06Parce qu'il y a un face-to-face et parce qu'il y a un engagement des parents.
09:09Aujourd'hui, dans le public, les parents paient leurs impôts
09:12et ils ont un retour à travers l'école publique,
09:15mais sans interface.
09:16Dans le secteur privé, c'est le même.
09:18Finalement, c'est un modèle similaire.
09:20Ils payent directement l'école et ils ont l'interface.
09:23L'école est à leur écoute.
09:24Les écoles Madina ont déployé énormément d'efforts
09:27pour faire des enquêtes de satisfaction,
09:29pour tenir des réunions régulières aux parents,
09:32pour engager les parents dans une parentalité positive.
09:35Ça, c'est une des innovations récentes des écoles de Madina Schools.
09:39C'est d'inviter les parents à réfléchir
09:40à la façon dont leur parentalité doit être positive,
09:44tout comme l'effort pédagogique de l'école
09:47est lui-même positif et valorisant pour l'élève.
09:49Ils doivent déjà, dans un premier temps, éduquer les parents.
09:52C'est un mot un peu fort,
09:54mais nous leur expliquons qu'il doit y avoir convergence
09:57entre la façon dont ils échangent avec leurs enfants
10:01pour les accompagner dans leur scolarité
10:03et la façon dont nous, nous dispensons nos apprentissages.
10:07Et ça, vous ne l'avez pas dans le public,
10:09quel que soit le pays, au Maroc ou ailleurs.
10:11Vous l'avez lorsque la taille est plus humaine,
10:14lorsqu'il y a une interaction directe entre les parents et l'élève,
10:19et lorsqu'il y a de la volonté.
10:22Et je pense que nous n'en manquons pas à Madina Schools et Madina Kids.
10:24Alors l'implication des parents est effectivement importante
10:27pour l'éducation d'une manière générale,
10:28mais quelle pourrait être, cette fois, l'implication,
10:31j'allais dire, du partenariat public-privé ?
10:33Est-ce que c'est important ?
10:34Bien entendu, très important.
10:35C'est un petit peu notre RSE à Madina Schools, Madina Kids.
10:39Notre RSE, c'est de sponsoriser des classes dans le secteur public,
10:44de sponsoriser des activités dans le secteur public,
10:47mais nous l'étendons un peu plus.
10:49Nous l'étendons à la société civile.
10:50Nous faisons aussi des actions de soutien aux orphelins, aux veuves.
10:55Lorsqu'il y a des événements nationaux qui mobilisent toute la nation marocaine,
10:59comme les événements de l'House et des tremblements de terre,
11:01les élèves sont sensibilisés à la fibre sociale
11:05et tout cela contribue aussi à développer des valeurs d'empathie,
11:11des valeurs de sociabilisation et des valeurs de civisme chez les élèves.
11:14Et en direction des pouvoirs publics, cette fois-ci,
11:16quel pourrait être leur rôle, en tout cas la contribution de Madina Schools
11:19en direction peut-être un peu des pouvoirs publics ?
11:22Alors écoutez, récemment, nous avons presque clôturé
11:27la naissance du concept Impact Education.
11:31Et à l'événement final, nous avons invité le ministère
11:35qui avait été représenté pendant les réunions
11:38et le Conseil supérieur de l'enseignement de la recherche scientifique.
11:42Et ils ont tous les deux exprimé l'intérêt de ce concept
11:45pour le secteur public.
11:47Tout comme l'International Baccalaureate,
11:49auquel nous adhérons depuis l'an 2000, ça fait 25 ans,
11:53intéresse le secteur public.
11:54Et pourrait être véritablement d'un apport et d'un enrichissement certain.
11:59Et les opérateurs du secteur public le savent.
12:02Alors il y a un phénomène de plus en plus d'actualité
12:06qui est l'intégration numérique dans le champ actionnarial,
12:11j'allais dire, de tout un chacun.
12:13Et cela se pose aujourd'hui comme un enjeu,
12:15évidemment, dans le domaine de l'éducation.
12:17Comment votre groupe, lui, a-t-il intégré,
12:21en tout cas les outils numériques,
12:23dans ses pratiques au quotidien, dans ses pratiques pédagogiques ?
12:26Alors, par plusieurs points.
12:28Premièrement, la généralisation du multimédia.
12:31Toutes les salles sont équipées d'un PC,
12:33d'un vidéoprojecteur, d'un panel, etc.
12:36Par l'implémentation d'un LMS,
12:38Learning Management System,
12:40qui est CoolSchools,
12:41bon, je fais leur publicité parce que ce sont nos partenaires,
12:44et qui est un ERP,
12:45qui non seulement gère les aspects administratifs
12:48et financiers de l'école,
12:49mais gère surtout les aspects pédagogiques.
12:51Les devoirs, les leçons, les programmes,
12:54les échanges avec les parents.
12:57Par l'intégration du set Google for Education,
13:02là aussi, peut-être qu'on fait une publicité à une marque,
13:04mais bon, c'est devenu une notarité publique.
13:06Nous sommes équipés de tous les outils Google Education
13:08qui permettent aux élèves d'être tout à fait branchés
13:12sur les outils pédagogiques.
13:14Et là, ce qui est intéressant, c'est que nous arrivons,
13:16nous sommes arrivés à la conscience
13:18où il ne s'agit pas simplement d'offrir la quincaillerie
13:21et d'offrir les logiciels,
13:23mais surtout d'adapter la démarche pédagogique dans les classes
13:26à l'existence de cet outil.
13:28Et ça, c'est fondamental.
13:29Il ne suffit pas de prendre une page d'un cahier,
13:32de la scanner, de la projeter,
13:34et dire je suis dans le numérique.
13:35Il faut que la démarche pédagogique des enseignants
13:37puisse suivre cela.
13:39Alors pour ça, il y a aussi l'introduction de cours de robotique.
13:44Il y a aussi un comité TIS
13:45qui a été fondé pour pouvoir suivre les innovations
13:48du monde numérique
13:51et notamment l'intelligence artificielle.
13:54Et c'est une démarche d'autant plus facile, j'imagine, pour vous
13:57qu'effectivement, les jeunes sont captés aujourd'hui
14:00par le numérique et l'intelligence artificielle de manière générale.
14:04Et plus que cela, ils ont une vitesse de processeur,
14:08puisqu'ils sont digital native,
14:09qui dépasse celle de leurs enseignants.
14:12D'où la nécessité de former les enseignants,
14:14d'accompagner les enseignants.
14:15Alors, peut-être qu'on pourrait parler de l'intelligence artificielle.
14:18C'est une belle illustration.
14:20Lorsque l'intelligence artificielle est arrivée,
14:23elle est, j'oserais dire, mal née,
14:25parce que tout le monde a été un petit peu ébouriffé et choqué
14:29par le fait qu'elle va se substituer à l'enseignant et aux écoles.
14:32Nous avons su, à Madina Kids et à Madina Schools, prendre notre mal en patience et transformer la menace en opportunité en disant,
14:41écoutez, cette intelligence artificielle, on va en faire un ami, un allié.
14:45Et d'abord, la formation des enseignants a commencé et se déroule toujours.
14:50Suite à cela, nous avons élaboré une politique d'orientation.
14:53C'est un document de 18 pages d'une politique de comportement et d'utilisation de l'intelligence artificielle.
15:00Je peux le résumer en une phrase.
15:02On tolère et on encourage l'utilisation de l'intelligence artificielle au sein de l'école,
15:08par les enseignants et aussi parfois par les élèves,
15:11quand il s'agit de production, quand il s'agit simplement de produire quelque chose.
15:14Il va leur ajouter.
15:15Mais on prend des réserves et on met des garde-fous quand il s'agit d'apprentissage.
15:19Parce que si l'intelligence artificielle, chat GPT ou d'autres outils, même aux primaires,
15:26répond et fait les devoirs, etc., ça devient un substitut à l'apprentissage.
15:31Et l'élève peut présenter une connaissance, mais ne pas apprendre.
15:35Donc nous sommes assez prudents.
15:36Mais il faut dédiaboliser cet outil et apprendre à l'élève à l'utiliser à bon escient et à l'utiliser sagement.
15:46Et je pense que cette politique, il explique très bien, a été partagée aussi avec les parents et donne de bons résultats.
15:52Alors justement, cette digitalisation et encore plus l'IA, l'intelligence artificielle,
15:57qui se révèle comme des leviers d'égalité,
16:00est-ce que c'est un risque là aussi d'inégalité entre les élèves en matière de scolarisation, d'éducation ?
16:08Moi, je pense que le palliatif à cela, c'est de généraliser l'usage de l'informatique à toute l'école.
16:17Généralisation verticale, c'est-à-dire dès la maternelle,
16:20commencer à familiariser très softly les élèves à l'existence de cet outil.
16:26Puis aux primaires, puis aux collèges, lycées, et aussi de manière horizontale.
16:29Qu'est-ce que j'entends par la généralisation horizontale ?
16:32C'est qu'il faut que le numérique cesse d'être une matière enseignée dans des salles d'informatique
16:39et d'être l'apanage des professeurs d'informatique seulement.
16:44Il faut qu'elle soit généralisée aux professeurs de langue, aux professeurs d'histoire-géo, aux professeurs de sciences.
16:50Et c'est pour ça que nous formons tous les enseignants à l'intelligence artificielle et au numérique.
16:55Pour que ça devienne véritablement un véhicule simplement.
16:58Il n'y ait pas quelque chose de diabolique ou de spécifique à une matière donnée.
17:04Et ça, ça permet de tempérer ces inégalités.
17:08J'ai une dernière question à vous poser.
17:10Qu'est-ce qui existe aujourd'hui ?
17:11Est-ce qu'on pourrait dire qu'il existe des clés d'excellence justement pour maintenir ce degré d'excellence ?
17:18En tout cas, quel est le secret du groupe en matière de ce mystère en matière de clés de réussite et d'innovation ?
17:26Moi, je pense qu'il faut centrer les enseignements autour de l'apprenant.
17:35Pendant de longues années, les systèmes éducatifs, publics et privés, ont centré les enseignements autour de la matière, c'est-à-dire le curriculum, et autour de l'enseignant.
17:51C'est-à-dire que pendant de longues années, on est resté très behavioriste, très cognitiviste, de façon à ce que lorsque l'enseignant brille, la classe brille.
18:01Tout cela est dépassé.
18:03A Madina Kids, dès la maternelle, et à Madina Schools pour le primaire et secondaire, nous avons compris qu'il faut commencer par la fin.
18:09Et la fin, c'est quoi ? Cibler l'apprentissage.
18:12Cibler l'apprentissage que l'élève doit démontrer en fin de cycle, ou en fin d'année, ou en fin de leçon.
18:20Et sur la base de cet apprentissage, tracer un profil de l'apprenant.
18:25Et oui, tracer un profil de l'apprenant, qui doit être audacieux, communicatif, intègre, sociable, curieux, etc.
18:34Tracer un profil de l'apprenant, et baser les apprentissages sur ce profil, et baser l'évaluation sur ce profil.
18:42Donc, pour illustrer très simplement, commencer par la fin, être très salutaire.
18:46Et le socio-constructivisme, c'est ça.
18:48C'est ne pas transmettre et inculquer à l'élève des apprentissages, de la maternelle jusqu'au lycée.
18:55Mais l'aider et l'accompagner pour construire lui-même, dans son esprit, les bons apprentissages.
19:01Et ça, c'est des apprentissages pérennes.
19:02Des apprentissages pérennes qui ne s'oublient pas.
19:05J'ai toujours dit que, malheureusement, dans notre contexte du baccalauréat,
19:11ce que les élèves engrangent pour passer le baccalauréat, s'oublient une semaine, ou dix jours, ou quinze jours après.
19:17Des apprentissages pérennes qui permettent une bonne entrée à l'université,
19:20une bonne entrée dans le monde professionnel, sont faits lorsque l'on adopte cette attitude.
19:24Ça, c'est de l'innovation.
19:26Je pense qu'on est à jour en cette matière, à Madina Kids, Madina Schools.
19:30Et les parents le sentent.
19:32Et nous cherchons à le communiquer aussi aux parents.
19:34Alors, on va terminer aussi avec une déclaration peut-être à jour et en direction des parents.
19:38Comment les dates clés à retenir, en tout cas, pour les inscriptions, pour les admissions ?
19:42Alors, effectivement, les écoles Madina, que ce soit les Kids ou Schools,
19:48organisent des tests d'admission, qui sont en fait des tests de positionnement.
19:51Il ne s'agit pas d'être exclusifs, non, nous sommes inclusifs.
19:55Un élève qui se présente à nous et que nous pouvons aider à continuer un parcours dans l'excellence,
20:00nous le prenons, mais nous organisons des tests, le 14 mai et le 24 mai,
20:05pour positionner l'élève, pour savoir de quel point de départ il démarre
20:10et de pouvoir transmettre cela à ses enseignants
20:13et pouvoir véritablement l'accompagner dans l'épanouissement.
20:17Voilà, nous terminons. Merci beaucoup.
20:19Je remercie surtout, évidemment, Serdar Rahman Lahlou, directeur général de Madina School.
20:23Merci, en tout cas, pour cet échange.
20:26Évidemment, votre commentaire, votre vision, vos initiatives
20:29ont apporté une vraie valeur ajoutée au secteur de l'éducation,
20:33d'une manière générale au Maroc, plein succès dans tous vos projets.
20:36Merci.
20:36Vraiment.
20:37Merci à vous et merci à tous ceux qui nous ont écoutés.
20:40Et merci à vous de nous avoir suivis.
20:42À très bientôt dans Face à l'expert.
20:44Face à l'expert avec Madina School
20:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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