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00:008 mai commémoré aussi en Algérie, c'est le choix d'une trentaine d'élus français,
00:04alors que les relations sont plus que jamais très tendues entre Paris et Alger.
00:07Avec l'incarcération de Boilem Sansal, avec les mandats d'arrêt internationaux émis par Alger,
00:13visant un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud, le prix Goncourt 2024,
00:19et dans ce contexte, une trentaine d'élus de gauche et du centre ont choisi de commémorer
00:23la répression sanglante du 8 mai 45 à Sétif, May-Hélène Trémolé.
00:27Souligné la responsabilité de la France dans les crimes coloniaux,
00:31voilà l'objectif des élus qui ont répondu à l'invitation algérienne aujourd'hui,
00:36et s'ils sont nombreux à demander la libération inconditionnelle de Boilem Sansal,
00:40pas question pour autant de renoncer à ce voyage, selon Laurent Lardit,
00:44président du groupe d'amitié entre la France et l'Algérie et député PS.
00:47On ne peut pas systématiquement amalgamer les événements, les faits,
00:51je veux le voir surtout comme un signe qui montre que le malaise entre la France et l'Algérie aujourd'hui
00:56n'a pas touché le niveau parlementaire.
00:59L'initiative fait bondir à droite de l'hémicycle pour Laurent Wauquiez,
01:02ce déplacement acte la fracture entre des élus prêts, je cite, à sacrifier la France
01:06et ceux qui tentent de résister.
01:08Le chef de file des députés LR était hier l'invité de la matinale d'Europe 1.
01:12Vous mesurez le message envoyé le 8 mai.
01:14Ils disent donc, on n'en a rien à faire du drapeau,
01:16on n'en a rien à faire de la France.
01:18Je suis triste pour ce qui est la politique française à travers ça.
01:21Il faut dire que plus de deux mois après l'ultimatum posé par la France,
01:23les relations sont bloquées selon le Quai d'Orsay qui accuse le gouvernement d'Abdelmajid Tebboune
01:28d'être responsable de la fin du dialogue entre les deux pays.