Jonathan Siksou exprime sa position sur la venue du président syrien à l'Elysée : «On ne peut pas faire comme si ce conflit était derrière nous».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Je le dis depuis le début, je pense que c'est l'un des premiers à regretter qu'il ait lui-même coupé le canal de communication.
00:07Le ministre des Affaires étrangères a dit que si M. Poutine appelle, il ne décroche pas le téléphone.
00:12Mais si M. Al-Chara arrive, il rentre à l'Élysée.
00:15C'est intéressant de rappeler une chose en ce 8 mai 2025, si on parle tout à l'heure du 8 mai 1945.
00:22Après la guerre, le général de Gaulle a fait tout ce qui était en son possible pour d'abord, après une purge, pouvoir gracier, oublier ce qu'avaient fait bon nombre de fonctionnaires, policiers, juges et autres durant l'occupation,
00:36parce que la guerre était terminée et qu'il fallait aller de l'avant, il fallait continuer, il fallait reconstruire la France.
00:41Et puis il fallait faire quoi ? Il fallait construire l'Europe et il a été le premier à tendre la main aux Allemands.
00:47Pourquoi tout ça a été possible ? Parce que la guerre était terminée.
00:49Or, que se passe-t-il en ce moment dans cette région du monde ?
00:53Aucune guerre n'est terminée.
00:54On assiste à des bouleversements, vous l'avez rappelé, des bouleversements géopolitiques en cours.
00:59Cet homme qui a sûrement du sang sur les mains pour avoir les postes qu'il a eus, je pense, je ne sais pas, je ne vais pas m'avancer,
01:04mais il a au moins vu des têtes décapitées, des femmes lapidées et je ne sais quelle autre joyeuseté en la matière.
01:10Tout ça fait que, comme on assiste à quelque chose en cours, on ne peut pas faire comme si ce conflit-là était déjà derrière nous.
01:17Et il y a, je ne vais pas rappeler également, toutes les victimes, vous l'avez faite, des nombreux attentats qui, de près ou de loin, ont un lien avec ces organisations terroristes,
01:26puisque reliées, ralliées ou pas à leur bannière, on voit bien que les auteurs d'attentats, ces terroristes, se rappellent de toute façon à l'un de ces drapeaux.
01:36Donc, si vous voulez, c'est ça, moi, qui me gêne.
01:38J'entends parfaitement la première partie de la démonstration du président de la République.
01:42Nous sommes d'accord.
01:42Je dois parler à tout le monde.
01:44Mais il y a, comme me le disait Judith, une question de forme aussi.
01:48Et la forme, là, n'est pas la bonne, selon moi.
01:52Mais...
01:53Mais...
01:54Mais...
01:55Mais...
01:56Mais...
01:57...
01:58Mais...
01:59...