Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 08/05/2025.
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00:00Oh snap, snap magnifique, c'est génial. Bonsoir à tous, bonsoir Georges. Je vous parlais d'un homme qui a du power ce soir du pouvoir, comme jamais un entraîneur au PSG sous l'air Qatari n'en a eu. J'espérais que ça arrive au bon moment sur la chanson, mais c'était complètement en décalage.
00:21C'est raté, on ne peut pas tout réussir. Louis Sendriquet, regardez, qui a le power avec le PSG hier, tout le monde était dit tirambique à son sujet, au club, au coup de sifflet final.
00:33Achraf Hakimi, il fait un travail incroyable depuis qu'il est là, c'est un génie. Marquinhos, le coach a amélioré ses équipes pas à pas.
00:38Nasser Al-Khalaifi, j'ai toujours cru en lui, c'était pourtant loin d'être gagné quand même, mes amis, à l'automne, quand tout ne marchait pas parfaitement, surtout dans la finition.
00:49Mais Louis Sendriquet, lui, il y a toujours cru.
00:54Je crois que pendant une compétition, je l'ai beaucoup dit ici, il est évident que le plus important, c'est le résultat. Nous en sommes conscients.
01:01Durant la phase de groupe, nous méritions 9 points de plus, sans aucun doute.
01:06Quand l'efficacité est revenue, nous avons démontré que nous méritions d'être en fin.
01:11Il répondait à la question de Giovanni, qui lui aussi a toujours cru, c'est un Louis-Henriquiste de la première heure.
01:18Ce soir, sous son contrôle, sinon on ne l'aurait pas fait.
01:21On va vous expliquer ceci, pourquoi c'est le triomphe de Louis Sendriquet.
01:27Et bon anniversaire aussi, 55 ans, le roi Louis.
01:30Alors c'est intéressant, parce qu'il y avait des doutes sur Louis Sendriquet, même avec certains de nos chroniqueurs,
01:33et c'était souvent légitime, surtout au cœur de l'automne, en Ligue des Champions.
01:37Oui, quand Paris était dans le dur, on a l'impression que c'était il y a 6 ans, alors qu'en fait c'était il y a 6 mois.
01:41Regardez, souvenez-vous, quand le PSG chutait à Arsenal en face de Poules,
01:47contre l'Atletico ensuite au Parc des Princes à la dernière seconde,
01:51et puis en Allemagne face au Bayern Munich, franchement ça a commencé à ressembler à un naufrage.
01:56C'était un PSG au bord du précipice avec une seule victoire en 5 matchs de Ligue des Champions,
01:59et surtout avec une inefficacité devant le but qui était absolument invraisemblable à l'époque, limite comique.
02:10La posture de Louis Sendriquet, c'était quoi ? Pas de panique.
02:15C'est inexplicable. Dans ma carrière d'entraîneur, c'est quelque chose d'inexplicable.
02:20Cette année, nous avons les meilleures statistiques sur le plan collectif de ma carrière d'entraîneur,
02:25en termes d'occasion de but créé, c'est inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer.
02:30Il arrive un moment où je dois dire que ça va tourner, c'est sûr, car c'est impossible que cette série négative continue.
02:37On va changer cette dynamique, ça va changer.
02:40Ça, c'était en décembre. Le problème, c'est que quand les résultats ne suivent pas,
02:44c'est plus compliqué quand même d'imposer une méthode.
02:47Souvenez-vous, on en avait parlé ici en décembre, votre journal Équipe titrait en une.
02:51Motion de défiance contre Louis Sendriquet et son management trop dogmatique,
02:55pointé du doigt par certains de ses joueurs.
02:57José Barroso, qui suit le PSG pour Le Quotidien, nous l'assure.
03:01Le coach n'était pas en danger, mais le bateau parisien, il a tangué.
03:05L'épisode d'Arsenal et la mise à l'écart de Doucemane Dembélé a été le premier élément un peu déclencheur,
03:12le premier signal qui a été suivi par d'autres signaux assez compliqués en interne,
03:17effectivement, sur son management.
03:18Il y a vraiment des cadres qui nous ont dit qu'on avait marre.
03:21Ce carcan tactique qu'il mettait en place, où à l'entraînement, c'est quelqu'un qui va dire
03:25« il faut se positionner là, c'est là, c'est pas à 7 cm, c'est là, je t'ai dit là ».
03:29Il a fait cet effort-là d'aller les voir et de leur dire « bon, ok, j'ai compris, j'ai entendu,
03:34on va être un peu plus cool, toi tu vas pouvoir monter un peu, toi tu vas pouvoir faire ça ».
03:38Il leur a dit « on est ensemble, et donc du coup, je vais faire un pas, maintenant c'est à vous de faire un pas aussi ».
03:43Ça, c'est une grande réussite.
03:44Et la réussite de Lou Sainte, c'est d'avoir adapté son management, donc,
03:47et aussi avoir su régler une équation qui semblait compliquée pour beaucoup d'entre nous.
03:52Comment vivre, comment survivre sans Kylian Mbappé ?
03:54Parce qu'on voyait mal comment il allait réussir à tourner aussi simplement la page d'un garçon
04:00qui cannibalisait autant l'attaque parisienne la saison dernière.
04:04Souvenez-vous, si vous l'avez oublié, le compteur, il va monter, monter, monter, monter, monter, monter, monter, monter, monter, monter, monter.
04:09Il était à 44 buts par rapport aux autres attaquants parisiens.
04:13Regardez, au même milieu de terrain parisien qui faisait partie des meilleurs buteurs,
04:16le 15 août dernier, quand on lui avait demandé s'il fallait absolument remplaçant Abappé,
04:21beaucoup avaient rigolé quand Luis Hendrique avait répondu ça.
04:23Quatre joueurs avec plus de douze buts, un vraisemblable.
04:37Regardez aujourd'hui où on en est.
04:40Non, ce n'est pas un vraisemblable en fait.
04:42Dembélé en est à 33, Barcola à 19, Ramos à 15, Doué à 13.
04:46Il voulait 48 buts, c'est un peu plus.
04:49On en est à 80 déjà à E4 pour le Paris Saint-Germain.
04:53Abappé remplacé statistiquement, ok, dans le jeu collectif.
04:56Le coach espagnol avait dit quelque chose de très intéressant à l'issue de la saison dernière,
05:00dans la fameuse série où il avait été suivi toute l'année au PSG.
05:04Voilà ce qu'il disait à propos de sa saison dernière.
05:06J'aurais pu mieux faire, oui.
05:07Est-ce que je vais mieux faire, sans aucun doute, avoir un joueur, Abappé,
05:11qui allait où il voulait, impliquait d'avoir des situations de jeu que je ne contrôlais pas.
05:15La saison prochaine, je vais toutes les contrôler, les situations, toutes, sans exception.
05:20On a reparlé de ça avec Marc Guillen, qui est le réalisateur de cette série.
05:25Luis Enrique était sûr de lui, comme ça, en fin de saison dernière ?
05:28Oui, oui, ces jours, même dans la productorale, nous avons parlé de ce qu'il se passe.
05:34Le documental finit, prédicant tout ce qu'il se passe.
05:39En général, il est toujours très optimiste.
05:40Il est toujours en tout dans la vie, il est optimiste.
05:44Je suis convaincu.
05:45Et quand il s'est dit que Kylian ne savait pas que il marchait,
05:49c'est une chose qui n'a pas aimé.
05:51Il aurait préféré que il continue.
05:53Mais il a continué, il a dit qu'on va jouer mieux collectivement.
05:57Ça, c'est drôlement intéressant d'en parler tout à l'heure dans notre débat.
06:00Alors, le PSG a mieux joué collectivement, c'est un fait.
06:02Ce n'est pas de débat là-dessus.
06:04C'est ça le triomphe de Luis Enrique ?
06:06Est-ce qu'on a rien de douter, nous, de ces expériences ?
06:08Oui, c'est simple.
06:08Une veille de match ou parfois même le jour de match.
06:12Giovanni, c'était toujours le jeu de Savoie.
06:14Quelle va être la nouvelle invention de Luis Enrique dans le 11 titulaire ?
06:17Ça devenait même comique au bout d'un moment.
06:19Mais souvenez-vous, peut-être que vous avez oublié toutes les expérimentations du PSG.
06:22Il y avait Asensio au début qui était titulaire.
06:25Zahir Emery est sorti finalement d'un lit au milieu.
06:28Puis finalement, Colomogne est rentré devant.
06:29Puis finalement, Lee est passé en attaque contre City.
06:32Puis finalement, Saffonov est rentré.
06:33Nandona Roma est revenu.
06:34Bon, ça a été un petit peu compliqué jusqu'à ce qu'il y a peu.
06:40Ça y est, on a notre 11 d'or, notre 11 titulaire du Paris Saint-Germain.
06:44Alors pour les suiveurs, oui, ça a été un cauchemar, on le disait.
06:47Maintenant, c'est un petit peu plus clair.
06:48C'est une réussite, oui.
06:50Mais attention quand même.
06:51Écoutez, c'est intéressant, nous dit José Barroso.
06:53En Ligue des Champions, il y a une vraie hiérarchie qui s'est dessinée.
06:56Et nous, ça nous interroge un petit peu pour la suite.
06:58Parce que c'était un peu un argument vendeur auprès de son effectif.
07:01En disant, je compte sur tout le monde et c'est une de ses vraies réussites.
07:04Mais aujourd'hui, à une exception près.
07:06Donc en l'occurrence, devant, avec qui ils sont 4 pour 3 places, grosso modo, quand tout le monde est là physiquement.
07:12Dans les autres lignes, il n'y a plus trop de concurrence.
07:14Ça peut être un peu plus compliqué de vendre son projet qui jusque-là est quand même assez redoutable.
07:18Un projet redoutable valorisé partout dans le monde.
07:21C'est aussi ça le triomphe de Luis Hendrique.
07:24C'est qu'il a l'Europe, à minima, à ses pieds.
07:27Regardez, la Gazetta, ce matin en Italie.
07:29Luis Hendrique, le véritable père et maître à Galafrois.
07:32Une équipe très jeune, mais aussi expérimentée en fin de compte.
07:34La véritable star, c'est lui.
07:36Bild en Allemagne, Messi, Neymar, Bappé, tous partis.
07:38Luis Hendrique l'affirme avec assurance.
07:40Nous avons une meilleure équipe en attaque et en défense.
07:42Il est évidemment célébré là-bas, en Angleterre.
07:45Le Daily Mail, le PSG, l'équipe impitoyable de qui ?
07:48De Luis Hendrique.
07:49Avant tout, pas d'un joueur, la meilleure d'Europe.
07:50En deuxième partie de saison, sport en Catalogne.
07:52Au-delà des individualités, Luis Hendrique le connaît bien là-bas.
07:55Il est à Barcelone, il a construit une équipe à Asse.
07:57Et qui est pourtant un journal plutôt madrilène.
08:00La gloire est un Luis Hendrique.
08:02Marca, il faut féliciter Luis Hendrique.
08:04Son PSG ne spécule pas, il joue avec le ballon en transition avec un rythme terrifiant.
08:08L'Espagne applaudit Luis Hendrique.
08:09Ça n'a pourtant pas toujours été facile là-bas, surtout lorsqu'il était sélectionneur.
08:14L'émission El Larguero, sur la cadena Serre, a débuté son émission hier soir comme ça.
08:20Le Roy Saint-Germain est l'éxito d'un joueur appelé Luis Hendrique.
08:25Después de la semifinal de l'année passada, este año, à la finale.
08:29En una temporada en la que va a ganar, todo.
08:30Con la selección, ya recordamos lo que hizo.
08:32Es verdad que en Qatar, no hicimos el mejor mundial de la historia.
08:36Pero en la Eurocopa anterior, a semifinales.
08:38El último año que estuvo el Barça, en la final de la Champions, fue en 2015.
08:43En el banquillo, estaba un tal Luis Hendrique.
08:45Nos puede gustar más, o nos puede gustar menos.
08:48Pero hay resultados que hablan de un entrenador.
08:51Le résultat parle pour lui, et son succès, c'est surtout celui de son projet, le plus personnel.
08:58C'est ça qui est important, nous dit Marc Guillen, le réalisateur de la série, qui le connaît très bien.
09:03Il est aussi journaliste en Catalogne.
09:18Son gente muy joven, y claro, es seguramente su proyecto más personal,
09:22donde se ve más lo que piensa Luis Hendrique como entrenador,
09:25porque se está pudiendo ver con los jugadores y con el estilo del juego,
09:29porque lo ha marcado él desde el primer día ahí.
09:32Un projet le plus personnel, c'est pour ça que, pour nous,
09:35Paris, en final, c'est le triomphe de Luis Hendrique avant tout,
09:37pour avoir su garder le cap dans les tempêtes, tout en mettant de l'eau dans son vin.
09:41Lui, le dogmatique, pour avoir su remplacer une individualité écrasante
09:45par un collectif enthousiasmant, son numéro 9 classique, oui, c'est possible,
09:49en multipliant les expériences, peu importe les critiques.
09:52Son triomphe pour nous, c'est surtout ceci,
09:54promettre une chose aux supporters à sa première conférence de presse, et l'accomplir.
10:01Mon idée du football, c'est un football d'attaque, un football offensif,
10:07un football qui puisse être divertissant pour les supporters,
10:10et surtout un football qui donne des résultats, de bons résultats.
10:12C'est mon défi, je me suis engagée à créer une équipe.
10:18J'ai l'aide du club, et je suis sûre qu'ils vont me donner toute l'aide voulue.
10:23Et je pense que les supporters vont beaucoup aimer ce qui va se passer.
10:26Voilà, ils ont beaucoup aimé, visiblement, je crois qu'ils ont aimé.
10:28Merci, Georges Tiano Chavez, pour ce point de vue, c'est à toi, Gérard, qui vous a aidé.
10:33C'est vrai, Giorgi Castelli, vous qui êtes le suiveur, là, ici, pour la chaîne d'équipe du Paris Saint-Germain,
10:38vous l'avez... Jérôme, vous chambrez un peu, et on vous chambre tous un peu sur ça, défendu,
10:42mais parce que j'étais plutôt d'accord avec vous sur le jeu,
10:45vous voyez, du bon jeu, du bon foot cette année,
10:47mais c'est vrai que c'était comique, je veux dire, devant le but, c'était comique.
10:51C'était même presque, par moments, pathétique, tellement ça semblait dingue.
10:55Parfois, il y avait un vrai sentiment de malchance.
10:57Je mets de côté vraiment ce qui s'est passé à l'Emirates,
10:59où là, ils avaient été surclassés au mois de novembre, il n'y a pas de souci.
11:02Face au Bayern, également.
11:03Le match le plus marquant, je trouve, du début de saison, c'est face à l'Atletico,
11:07où, honnêtement, la saison du PSG, elle aurait basculé beaucoup plus tôt
11:10s'ils s'étaient imposés 3 buts à 1, comme le match aurait dû se passer.
11:15Et il y avait énormément de choses dans le contenu.
11:17Il y avait aussi le retour de certains joueurs,
11:19qui étaient dits tirambiques sur la manière de coacher.
11:23Il y a aussi l'aspect progression, qui a été très fort,
11:25parce qu'on l'a oublié, mais l'an passé, Barcola, quand il arrive,
11:28tout le monde pari a payé trop cher, il est devenu international,
11:31il a une progression folle.
11:32Ce qui se passe avec Doué, ça le valide également.
11:35C'était un joueur, 45 millions d'euros pour Désiré Doué,
11:37qui était remplaçant.
11:38Non, mais il a quand même acheté des joueurs chers,
11:39parce que ce sont des joueurs chers, quand même.
11:41Mais c'est des joueurs qu'il a fait progresser,
11:43et c'était dur de progresser au Paris Saint-Germain.
11:45Moi, je pense que dans la réussite actuelle du PSG,
11:48et là, je parle de structure,
11:49ce qui s'est passé à Manchester City,
11:51et on sait qu'entre City et le PSG,
11:53il y a une rivalité géopolitique.
11:55En fait, le côté page blanche,
11:57et on donne le plein pouvoir à un coach,
11:59quand ils font Luis Enrique,
12:00il y a ce truc avec Guardiola.
12:02Au Guardiola, quand il arrive à City,
12:03il y a eu beaucoup de stars,
12:04beaucoup d'argent dépensé,
12:05mais pas de projet de jeu,
12:07où il y a quelque chose qui est construit.
12:09Avec Luis Enrique,
12:10Nasser Ralefi a accepté ça.
12:12Il n'y a plus de lutte de pouvoir.
12:14Avant, il y avait Anteiro Enrique,
12:15Leonardo,
12:17qui était le directeur sportif du Qatar,
12:19le directeur sportif du PSG,
12:20donc ça a parasité totalement le mercato.
12:23Là, Luis Campos est au service de Luis Enrique,
12:25et Nasser est en retrait.
12:27C'est ça, c'est la plus grande réussite, non ?
12:29Parce que personne n'imaginait,
12:31franchement,
12:31que Nasser Ralefi serait aussi discret cette année.
12:33Sincèrement, sur l'historique.
12:34Je pense que Nasser Ralefi a compris des choses,
12:36et qu'il a vu son voisin réussir avec un modèle,
12:39et qu'il se s'est dit,
12:39ok, c'est comme ça qu'il faut qu'on fasse,
12:41c'est la personne qui va l'incarner,
12:42c'est Luis Enrique.
12:43Karine, quand on disait,
12:44c'est l'an 2,
12:45quand il parlait dans 1 de nouveauté,
12:46quand on nous disait,
12:47ils ont construit une marque,
12:48maintenant il faut construire une équipe,
12:49tout ça, sur le papier,
12:51ça semblait sympa,
12:51mais on attendait de voir,
12:53est-ce que vous avez été séduite,
12:56impressionnée,
12:56ou juste trouvé ça normal,
12:57la réussite de Luis Enrique ?
12:58Est-ce que c'est son triomphe,
12:59pour vous, par exemple,
13:00déjà à la finale ?
13:01Oui, c'est son triomphe.
13:01Moi, je ne serais pas aussi d'Ithorambique
13:02sur Nasser Ralefi,
13:03parce qu'il faut quand même rappeler
13:04qu'il a tout fait pour garder Mbappé,
13:06donc en fait,
13:07il n'avait pas tout compris,
13:08de façon aussi claire
13:10qu'on veut bien nous le présenter maintenant.
13:13Luis Enrique, lui,
13:14il était persuadé de quelque chose,
13:16et ça se vérifie aujourd'hui,
13:17parce qu'effectivement,
13:18sa force,
13:19c'est le collectif,
13:20quand il décide de punir Ousmane Dembélé,
13:22parce qu'Ousmane Dembélé
13:23n'a pas été dans les cordes,
13:25il se positionne en tant qu'entraîneur-chef,
13:27et il montre aussi à tout le club
13:31et les joueurs...
13:32Son groupe.
13:33Son groupe, pardon,
13:35qu'en fait,
13:35c'était soit avec moi,
13:37soit dans les clous,
13:37soit tu sors,
13:38et il n'y a plus de passe-droit.
13:39Et ça, c'est une nouveauté quand même au PSG,
13:41parce qu'on ne l'avait pas.
13:42Et donc, Luis Enrique a eu cette liberté-là,
13:45qu'il n'a pas eu, par exemple,
13:46avec Mbappé,
13:47on lui a dit,
13:47tu vas le mettre sur le banc, etc.
13:48À partir du moment où Mbappé est parti,
13:50là, il n'y a plus de grandes stars,
13:54et il n'y a plus de personnes plus fortes que le club.
13:58Oui, mais avant,
13:58on disait que c'était de l'ego,
13:59qu'on supposait que son ego était trop grand
14:04et qu'il voulait que ce soit lui uniquement la star.
14:06Il veut être la star,
14:07et c'est la star aujourd'hui.
14:08Mais finalement, c'est une bonne stratégie.
14:09Mais de toute façon,
14:11dans tous les grands clubs,
14:12normalement,
14:12il faut que la star,
14:13ça soit l'entraîneur.
14:14Ferguson, c'était la star.
14:15Carlo Ancelotti,
14:17là, aujourd'hui,
14:17il se retrouve à ne plus être maître
14:19de ce qu'il veut faire,
14:20et ça ne marche plus.
14:21Guardiola, c'est ça.
14:22Et Guardiola, c'est la star de Manchester City.
14:24Mourinho, c'était la star.
14:25Il y a l'autorité, surtout.
14:26Non, mais c'est vrai, Mourinho.
14:27Il faut qu'il soit considéré aussi
14:28comme effectivement une vraie autorité
14:29par les joueurs.
14:30Les joueurs, ils savent qu'en fait,
14:31c'est soit ils marchent avec leur entraîneur,
14:34soit ils ne sont pas dans le projet.
14:35Ça change tout.
14:36Jérôme Mévikach,
14:38Jérôme, quand on a un coach comme ça
14:39qui prend autant de place,
14:42parce qu'il disait,
14:42il ne faut pas être à 7 cm,
14:43c'est à cette place-là.
14:45Ça va être compliqué, non ?
14:46Pour un joueur,
14:47ou finalement, non, les gars,
14:47vous êtes au service du coach ?
14:49Est-ce que ça, quand même ?
14:50J'ai essayé de comparer
14:51quelque chose que j'ai eue ?
14:52Non, ouais.
14:52Il est allé le dire.
14:54Toute proportion gardée.
14:55Évidemment, c'est la première phrase
14:56que je dis.
14:57Toute proportion gardée.
14:58Effectivement, les sens tactiques
14:59au centime de près,
14:59je les ai connues,
15:00même pour le gardien.
15:02Donc, ça veut dire que
15:03c'est un mode de management
15:05qu'il faut aussi que les joueurs acceptent.
15:07C'est ça aussi, tu vois.
15:08Et qu'il peut user.
15:09Et qu'il peut user.
15:09Il a mis de l'eau dans son bas.
15:10Pardon ?
15:11Il a mis de l'eau dans son bas.
15:12Oui, ça, c'est intelligent.
15:13Mais quand on dit management,
15:14et vous l'avez dit au milieu du pourquoi,
15:17Georges,
15:18c'est qu'il y a aussi lui qui a changé.
15:19Et c'est intelligent.
15:20Moi, je trouve que
15:21le meilleur management du monde,
15:23c'est que même c'était dogmatique
15:24à un moment donné,
15:25savoir dire
15:26« Hum, est-ce que je ne vais pas trop loin là ? »
15:28Et je pense d'ailleurs
15:29que dans la carrière de Vaid,
15:30c'est peut-être à un moment donné
15:31ce qui l'a empêché
15:32de devenir un très grand coach,
15:34c'est que lui, typiquement,
15:35il allait au bout du truc
15:36sans tenir compte absolument
15:38de la vie de personne autour de lui.
15:40Et je pense que Louis Saineriquet
15:41s'est aussi adapté à une génération de joueurs
15:42qui n'est plus en capacité
15:44d'accepter ce qu'on a accepté
15:45il y a 30 ans peut-être
15:46d'un coach qui était comme ça
15:48et que sa grande intelligence
15:49c'est d'avoir dit
15:50« Ok, ça s'est mal fini. »
15:52Exactement.
15:53Donc l'expérience et le management
15:54a fait que lui aussi a changé.
15:56Vicache ?
15:57Moi, je pense que les joueurs
15:58sont les stars,
15:59restent les stars
16:00et que lui, il a été obligé
16:02de s'adapter à un moment
16:03à des joueurs
16:03même s'il a imposé quelque chose.
16:05Il les a choisis quand même.
16:06Il les a choisis
16:07mais c'est parce qu'aussi
16:08Dembélé marque beaucoup de buts
16:09qu'il en est là.
16:10Oui, mais il l'a mis là.
16:10Non, non, non, moi je pense ça.
16:13Évidemment les deux
16:13et on a besoin d'un entraîneur formidable.
16:16Je me pose la question moi
16:17comment j'aurais été
16:18avec un entraîneur comme lui.
16:20Moi, je me dis que
16:21les joueurs à un certain âge,
16:23à un certain moment
16:24qui vont adhérer ou pas
16:25à ce management
16:27qui vont...
16:28Mendes, il lui a imposé quelque chose
16:30parce qu'au départ
16:31il ne voulait pas que Mendes
16:32fasse le coup de bois
16:32il ne voulait pas qu'il attaque
16:33et c'est lui qui s'est imposé.
16:35Il était obligé de lâcher
16:36face à Mendes
16:36et en acceptant aussi
16:38ses erreurs derrière.
16:39Donc il a été très fort
16:40dans son changement
16:41à un moment
16:42parce qu'il a vu
16:42que son management
16:43allait emmener tout le monde
16:45dans le mur.
16:46Ça a commencé à braquer
16:47un peu tout le monde.
16:48Dembélé, quand il le met à l'amende
16:49c'est aussi
16:50comment réagit Dembélé ?
16:51Dembélé aussi
16:52en mec intelligent
16:52décide d'accepter la sanction
16:54de rentrer dans le rang.
16:56Il aurait pu aussi
16:56en tant que Dembélé
16:57aller au clash aussi.
16:59Dembélé, c'est pas rien
17:01dans l'effectif.
17:02Donc il y a eu tout ça
17:02et je pense qu'il a aussi imposé
17:04à la Haïfi
17:05son management.
17:06On en reparlera.
17:07On a 20 jours
17:09pour monter en puissance
17:09vers la finale.
17:10La finale en Isra,
17:12PSG en favori,
17:13le foutoir,
17:14le zapping,
17:14le Fight Club.
17:15Merci Georges Quirino.
17:16A tout de suite.
17:17A tout de suite.
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