Quand Mason Greenwood ou Adrien Rabiot ont posé le pied à Marseille l'été dernier, leur comité d'accueil en fusion voyait en eux des leaders capables de ramener l'OM en Ligue des champions. Neuf mois plus tard, les mêmes centaines de supporters ont à nouveau embrasé le parvis de l'aviation générale de l'aéroport Marseille Provence, à l'arrivée des deux joueurs et de l'ensemble de leurs coéquipiers, qui revenaient du Havre, leur mission accomplie.
Ils n'avaient pas pu faire le déplacement en Normandie, ils ont donc vibré devant les postes de télévision de Marseille et de ses alentours pendant que l'OM arrachait officiellement son billet pour la Ligue des champions dans les dernières minutes. Et s'étaient ensuite donnés rendez-vous à l'aéroport sur Twitter. "On est là pour remercier nos joueurs et montrer que Marseille est unique en France", détaille Nabil, un habitué des arrivées de déplacement, mercato et de La Commanderie la semaine.
Il fallait bien être "unique", en effet, pour patienter près de trois longues heures pour certains, guettant les sites de tracking des avions du monde entier et les tweets de proclamés insiders. "Ils ont décollé, ils ont du retard", confirme une maman, protégeant son fils d'un éventuel mouvement de folie, ou de foule. "Mon fiston vient tout le temps à l'aéroport, avec ma fille, ce soir il ont réussi à me traîner. C'était obligé ce soir…", plaisante Luc, maillot de 1999 sur le dos.
À 3h40 du matin, quelques passages de la musique de la Ligue des champions et du tube Wesh Alors de Jul plus tard, les joueurs, emmenés par le capitaine Leonardo Balerdi se sont enfin avancés vers la foule, bondissant au son des "Qui saute pas n'est pas Marseillais".
Durant de longues minutes, les Olympiens ont profité de l'ambiance, sauté, chanté, immortalisé ces scènes de joie avec leurs smartphones… Bilal Nadir rejouait le capo pour lancer un "Aux armes" et craquait un fumigène qu'il tendait à Roberto De Zerbi. Pendant ce temps, Mason Greenwood prenait un enfant chanceux dans ses bras, au milieu de toutes ses idoles. Ces dernières profitaient, tour à tour, de leur moment de gloire, y compris ceux qui ont déçu une grande partie de la saison. "Cornelius, Cornelis", hurle un supporter au Canadien, à quelques mètres de lui.
Ils n'avaient pas pu faire le déplacement en Normandie, ils ont donc vibré devant les postes de télévision de Marseille et de ses alentours pendant que l'OM arrachait officiellement son billet pour la Ligue des champions dans les dernières minutes. Et s'étaient ensuite donnés rendez-vous à l'aéroport sur Twitter. "On est là pour remercier nos joueurs et montrer que Marseille est unique en France", détaille Nabil, un habitué des arrivées de déplacement, mercato et de La Commanderie la semaine.
Il fallait bien être "unique", en effet, pour patienter près de trois longues heures pour certains, guettant les sites de tracking des avions du monde entier et les tweets de proclamés insiders. "Ils ont décollé, ils ont du retard", confirme une maman, protégeant son fils d'un éventuel mouvement de folie, ou de foule. "Mon fiston vient tout le temps à l'aéroport, avec ma fille, ce soir il ont réussi à me traîner. C'était obligé ce soir…", plaisante Luc, maillot de 1999 sur le dos.
À 3h40 du matin, quelques passages de la musique de la Ligue des champions et du tube Wesh Alors de Jul plus tard, les joueurs, emmenés par le capitaine Leonardo Balerdi se sont enfin avancés vers la foule, bondissant au son des "Qui saute pas n'est pas Marseillais".
Durant de longues minutes, les Olympiens ont profité de l'ambiance, sauté, chanté, immortalisé ces scènes de joie avec leurs smartphones… Bilal Nadir rejouait le capo pour lancer un "Aux armes" et craquait un fumigène qu'il tendait à Roberto De Zerbi. Pendant ce temps, Mason Greenwood prenait un enfant chanceux dans ses bras, au milieu de toutes ses idoles. Ces dernières profitaient, tour à tour, de leur moment de gloire, y compris ceux qui ont déçu une grande partie de la saison. "Cornelius, Cornelis", hurle un supporter au Canadien, à quelques mètres de lui.
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00:00On est là pour la gagner.
00:01Quand on dit qu'à Marseille, l'impossible est possible,
00:03c'est vraiment le cas, on l'a montré ce soir.
00:05Et là, on est qualifié en Ligue des Champions.
00:07Bonne chance de faire.
00:08Aux armes ! Aux armes !
00:22On est là pour supporter nos joueurs, la qualification.
00:26On a pris des fumigènes, des haut-parleurs pour la musique.
00:29Et on va montrer que Marseille, c'est unique en France.
00:32Et c'est le peuple marseillais qui est là, qui est présent à Marignane aujourd'hui.
00:35Ouais, c'est la première fois que je viens.
00:36J'ai suivi mon fiston, il vient tout le temps.
00:39Et là, il a réussi à me traîner ce soir.
00:42Je suis le plus vieux de toute la citade.
00:53La qualif a mérité depuis le début, on est deuxième.
00:55Même si on aurait espéré finir premier.
00:58Il y a un moment, on avait dix points d'avance sur le troisième.
01:01On a lâché des points bêtements, des défaites bêtements qu'on ne doit pas faire.
01:05Mérité, on est un bon groupe. Il y a de la cohésion.
01:08Maintenant, il va falloir qu'ils assurent derrière.
01:10L'année prochaine.
01:11On y va pour gagner des matchs, pour montrer qui est l'OM,
01:15pour revenir sur les têtes de liste et pour rester le plus haut possible.
01:21Qui recrute déjà ?
01:22Je pense que l'effectif va être consolidé par Benacia et Langoria et tout.
01:26Minimement quart de finale, on va dire.
01:28On y va pour jouer pour les huitièmes de finale.
01:31On va terminer déjà la saison tranquille.
01:33On est serein pour le prochain match à domicile contre Rennes.
01:36Je suis vraiment content de cette qualification en Ligue des Champions.