La Licra et le Crif ont condamné dimanche les propos tenus la veille par l'animateur et producteur Thierry Ardisson sur France 2 comparant Gaza à Auschwitz, des propos pour lesquels il a demandé pardon, dimanche, auprès de «ses amis juifs». Mais pour le journaliste Sébastien Lignier, «dès qu’on se rend sur le service public, on se sent obligé de donner des gages à la gauche culturelle».
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00:00Moi, je pense qu'il a sombré au réflexe traditionnel de beaucoup de personnalités qui ne sont pas forcément de gauche.
00:05Et je ne crois pas que Thierry Ardisson soit particulièrement de gauche.
00:08C'est ce réflexe qui consiste à déconstruire sur le service public.
00:12On se sent obligé de donner des gages à la doxa dominante, à la gauche culturelle.
00:17On se sent obligé de leur donner raison.
00:19On se sent obligé de penser parfois contre soi-même pour plaire à cette gauche-là.
00:24Et donc moi, je pense que ce ne c'est que cela, évidemment, qui l'a dérapé.
00:27Mais en réalité, on l'a vu à tant de reprises sur le plateau de Léa Salamé, mais sur le service public d'une manière générale.
00:33Des gens plutôt de droite qui se sentent obligés, par volonté de séduire, se mettent à genoux devant la gauche et vont dans leur sens.
00:42Et le fait qu'ils se mettent à côté de M. Pity, dont on ne rappelle à aucun moment, comme vous l'avez dit, qu'il est candidat à NFP.
00:48Et je tiens à rappeler qu'il est non seulement candidat à NFP, il est candidat place publique, qui est le parti de Raphaël Glucksmann.
00:53Raphaël Glucksmann, qui est le mari, ou en tout cas le conjoint de Léa Salamé.
00:56Et on voit bien le lien que tout cela fait.
01:00Donc il était dans un écosystème de gauche culturel qui était pour considérer que le Hamas, finalement, n'est pas tant terroriste que ça et qu'il y a des crimes contre l'humanité à Gaza.
01:10Et donc Thierry Ardisson a cédé à cela, comme tant de personnalités de droite avant lui.
01:14Merci.
01:18Merci.