Entre journalisme et politique, une ligne j@une, vraiment ?
Après la journaliste du Point, Catherine Pégard, nommée en 2007 conseillère de Nicolas Sarkozy, sa consoeur de France Inter, Françoise Degois, qui suivait le Parti Socialiste, a rejoint la semaine dernière l'équipe de Ségolène Royal.
Ces passages spectaculaires de journalistes dans la sphère politique sapent-ils davantage encore la confiance du public envers les médias ?
Trois journalistes, qui ont tous trois franchi la ligne j@une, témoignent.
Ancien éditorialiste à RMC, Philippe Lapousterle conseille aujourd'hui François Bayrou. Ancien journaliste au Monde et au Nouvel Observateur, Thierry Pfister a rejoint en 1981 le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy. Ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Gérard Gachet est aujourd'hui porte-parole du ministère de l'Intérieur. Comme un seul homme, avec des mots différents, tous trois prétendent aujourd'hui que le travail est le même, aujourd'hui, que lorsqu'ils se trouvaient de l'autre côté de la ligne. "Etre journaliste, c'est faire de la politique", dit Pfister. Face à eux trois, Emmanuelle Anizon (Télérama), auteure d'un billet corrosif sur la question, n'abdique rien : non, être journaliste, ce n'est pas faire de la com'. Oui, franchir la ligne, c'est bien, d'une certaine manière, déserter.
L'émission est proposée par Daniel Schneidermann, animée par Guy Birenbaum, et déco-réalisée par François Rose.
Ces passages spectaculaires de journalistes dans la sphère politique sapent-ils davantage encore la confiance du public envers les médias ?
Trois journalistes, qui ont tous trois franchi la ligne j@une, témoignent.
Ancien éditorialiste à RMC, Philippe Lapousterle conseille aujourd'hui François Bayrou. Ancien journaliste au Monde et au Nouvel Observateur, Thierry Pfister a rejoint en 1981 le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy. Ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Gérard Gachet est aujourd'hui porte-parole du ministère de l'Intérieur. Comme un seul homme, avec des mots différents, tous trois prétendent aujourd'hui que le travail est le même, aujourd'hui, que lorsqu'ils se trouvaient de l'autre côté de la ligne. "Etre journaliste, c'est faire de la politique", dit Pfister. Face à eux trois, Emmanuelle Anizon (Télérama), auteure d'un billet corrosif sur la question, n'abdique rien : non, être journaliste, ce n'est pas faire de la com'. Oui, franchir la ligne, c'est bien, d'une certaine manière, déserter.
L'émission est proposée par Daniel Schneidermann, animée par Guy Birenbaum, et déco-réalisée par François Rose.
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