• il y a 14 ans
Il est partout. Christophe Barbier dirige L'Express, interviewe chaque matin un responsable sur LCI, il a son rond de serviette dans l'émission "C' dans l'air" sur France 5. Et comme si cette omniprésence dans les médias traditionnels ne lui suffisait pas, il enregistre chaque jour un édito vidéo, parfois provocateur, sur le Web.

Autant dire que Barbier, hyper-éditorialiste d'un nouveau type, déguisé en web-provocateur (ou l'inverse), était l'invité idéal pour réfléchir aux rôles respectifs des médias en ligne et des médias traditionnels. La Toile est-elle le défouloir des journalistes "sérieux" ? Pourquoi, lors de son interview de BHL, a-t-il raté "l'affaire Botul" ? Les quatre couvertures de L'Express consacrées à Carla Bruni (oui, quatre !) ont-elles boosté les ventes de l'hebdo ? Et les récentes couvertures anti-sarkozystes ? Pourquoi insinuer que la droite "détient des dossiers" sur DSK s'il n'en sait rien ? Que lui a dit Brice Hortefeux au téléphone après sa récente couverture sur l'échec sarkozyste dans le domaine de l'insécurité ? Barbier répond à tout, sans faux-fuyants, ne dédaignant pas renouveler sur le plateau ses provocations vidéo, par exemple à propos des enseignants chercheurs qui lui ont écrit des mails très longs, "sans doute parce qu'ils ont du temps". Cette franchise, et le rythme de l'émission, nous offrent une vue plongeante assez rare, sur le fonctionnement intellectuel d'un des maîtres de la presse d'aujourd'hui.

Avec lui sur le plateau, Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart, Xavier Monnier, directeur de la publication de Bakchich, et Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, actuellement candidat au rachat du site Le Post .

L'émission est proposée par Daniel Schneidermann, animée par Guy Birenbaum, et réalisée par François Rose.

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