Extrait El Bandi de Cheikh Sidi Bémol en concert à Alger salle Ibn Zeydoun
El Bandi Paroles et Musiques Hocine BOUKELLA (d’après « Celui Qui A Mal Tourné » de G. BRASSENS)
Le Bandit Traduction Hocine Boukella
Mes dents étaient au chômage Comme moi, ne bossaient plus. Electricité, gaz coupés, Je rêvais de café et de clope. Le Malheur guettait à ma porte, Impatient de me voir crever. Ma dernière heure allait sonner, J’ai viré bandit, pardonnez-moi. Dans la rue, je sortis, décidé, Un grand bâton à la main. J’assommais le premier venu, Le dépouillais et l’abandonnais. Les serpents1 eurent vent de l’histoire Et vinrent m’embarquer enchaîné. Ils me cueillirent chez le cafetier, Direction : le Serkadji. Monsieur Untel, Madame Unetelle, Le chômeur comme le travailleur, Tous dirent : « Cet énergumène, Il faut le condamner à mort ! » Heureusement, le juge se radoucit Quand je racontais mes misères. Il me dit : « Tu es des criminels, Tu dois payer dix ans ! » J’en fis huit, on m’a relâché, Le quartier me manquait, Monsieur ! A Belcourt, je vais traîner, Marchant et baissant la tête. J’avais peur d’être reconnu, D’être chassé ou insulté J’imaginais les gens pleins de haine, Tous prêts à me tomber dessus. Je trouvais un gars du quartier Qui me dit : « Sois le bienvenue, Ali ! » Un autre me dit : « Salut ! Te revoir, on n’y comptait plus ! » Alors je compris une chose : Il y a des amis dans ce monde. Je posais mon cul sur le trottoir Et laissais jaillir mes larmes.
El Bandi Paroles et Musiques Hocine BOUKELLA (d’après « Celui Qui A Mal Tourné » de G. BRASSENS)
Le Bandit Traduction Hocine Boukella
Mes dents étaient au chômage Comme moi, ne bossaient plus. Electricité, gaz coupés, Je rêvais de café et de clope. Le Malheur guettait à ma porte, Impatient de me voir crever. Ma dernière heure allait sonner, J’ai viré bandit, pardonnez-moi. Dans la rue, je sortis, décidé, Un grand bâton à la main. J’assommais le premier venu, Le dépouillais et l’abandonnais. Les serpents1 eurent vent de l’histoire Et vinrent m’embarquer enchaîné. Ils me cueillirent chez le cafetier, Direction : le Serkadji. Monsieur Untel, Madame Unetelle, Le chômeur comme le travailleur, Tous dirent : « Cet énergumène, Il faut le condamner à mort ! » Heureusement, le juge se radoucit Quand je racontais mes misères. Il me dit : « Tu es des criminels, Tu dois payer dix ans ! » J’en fis huit, on m’a relâché, Le quartier me manquait, Monsieur ! A Belcourt, je vais traîner, Marchant et baissant la tête. J’avais peur d’être reconnu, D’être chassé ou insulté J’imaginais les gens pleins de haine, Tous prêts à me tomber dessus. Je trouvais un gars du quartier Qui me dit : « Sois le bienvenue, Ali ! » Un autre me dit : « Salut ! Te revoir, on n’y comptait plus ! » Alors je compris une chose : Il y a des amis dans ce monde. Je posais mon cul sur le trottoir Et laissais jaillir mes larmes.
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