• il y a 13 ans
« Nous avons une politique africaine qui s'adresse au continent tout entier. Il y a eu une période où il y avait deux poids deux mesures. Il y avait ce que l'on appelait l »les pays du champ », les anciennes colonies et le reste de l'Afrique était terrain incognita. Progressivement, je crois que le président a donné une impulsion définitive à changement. Nous avons une volonté de développer une politique avec l'ensemble du continent africain. C'est une bonne idée de dialogue, d'écoute. C'est dans cet esprit que le Président de la république s'est rendu au Sommet d'Adis Abeba pour présenter ses priorités au sein du G20, mais aussi pour écouter les messages que souhaitaient lui faire parvenir les dirigeants africains.
Dans le même esprit, au sommet de Deauville, nous aurons un dialogue le continent africain. Le président de la République y attache une extrême importance.
Premièrement, il n'y a plus deux poids deux mesures, anglophone et francophone. C'est tout le continent africain avec lequel nous souhaitons développer des liens étroits.
Deuxièmement, je sens dans votre question un arrière-plan plus politique. Est-ce qu'il n'y aurait dans le fond un soutien différencier selon tel ou tel régime ?
C'est une impression que l'on a vu d'Afrique !
Alors si c'est une impression que vous avez, permettez-moi d'essayé de vous y répondre.
Comme je l'ai dit à propos de la Tunisie et l'Egypte qui sont deux pays africains, ce sont les peuples qui prennent les décisions. Ce sont les peuples qui affirment leur volonté. Et l'union Africaine a très clairement établit que s'il y avait des élections volées ou s'il y avait des coups d'états, ou s'il y avait l'arrivée au pouvoir par des moyens illégitimes, c'est pays étaient suspendus de participation à l'Union Africaine. C'est le cas actuellement du Niger et de Madagascar. C'était le cas de la Guinée.
Nous avons vécu au sommet d'Addis Abeba il y a quelque semaine un moment qui était très émouvant.

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