Prix du jury 2011 (ex-æquo)
Réalisé par Guillaume DUMAS et Luc HALARD
Résumé : Une scientifique essaie désespérément de comprendre comment le cerveau nous permet d’interagir avec les autres mais son surmenage la conduit à la folie et déclenche tout un processus de remise en question.
Synopsis :
Une jeune scientifique sombre progressivement dans la folie du fait de son acharnement au travail. Elle essaye de comprendre comment le cerveau humain nous permet d’interagir avec les autres. En bonne cognitiviste, elle considère la perception comme le résultat d’une computation du cerveau pour représenter un environnement dont il reste irrémédiablement séparé. Dans cette perspective, autrui est d’abord un objet du monde particulièrement complexe à représenter. Paradoxalement, dans cette quête de l’autre, elle en vient à se replier dans la solitude, s’obstinant vainement sur des expériences qui ne la mènent nulle part. Son absence d’égards pour sa corporéité et son refus de reconnaître ses limites la conduisent peu à peu à un surmenage que son corps ne peut plus endurer. Lors d’une nuit de travail, elle est frappée par une crise d’épilepsie. Elle réalise alors que tout ceci est allé trop loin, et dans la mauvaise direction. Elle décide donc de commencer à se soucier de son corps. Au cours d’une séance de footing, elle croise le regard d’une jeune femme dans un parc. Celle-ci lui sourit spontanément. A la fois touchée et intriguée par cette simplicité des rapports humains qu’elle avait oubliée, les interactions de l’homme avec le monde lui apparaissent sous un jour nouveau. Cela lui donne une idée : pourquoi ne pas enregistrer les cerveaux de deux personnes simultanément ?
Réalisé par Guillaume DUMAS et Luc HALARD
Résumé : Une scientifique essaie désespérément de comprendre comment le cerveau nous permet d’interagir avec les autres mais son surmenage la conduit à la folie et déclenche tout un processus de remise en question.
Synopsis :
Une jeune scientifique sombre progressivement dans la folie du fait de son acharnement au travail. Elle essaye de comprendre comment le cerveau humain nous permet d’interagir avec les autres. En bonne cognitiviste, elle considère la perception comme le résultat d’une computation du cerveau pour représenter un environnement dont il reste irrémédiablement séparé. Dans cette perspective, autrui est d’abord un objet du monde particulièrement complexe à représenter. Paradoxalement, dans cette quête de l’autre, elle en vient à se replier dans la solitude, s’obstinant vainement sur des expériences qui ne la mènent nulle part. Son absence d’égards pour sa corporéité et son refus de reconnaître ses limites la conduisent peu à peu à un surmenage que son corps ne peut plus endurer. Lors d’une nuit de travail, elle est frappée par une crise d’épilepsie. Elle réalise alors que tout ceci est allé trop loin, et dans la mauvaise direction. Elle décide donc de commencer à se soucier de son corps. Au cours d’une séance de footing, elle croise le regard d’une jeune femme dans un parc. Celle-ci lui sourit spontanément. A la fois touchée et intriguée par cette simplicité des rapports humains qu’elle avait oubliée, les interactions de l’homme avec le monde lui apparaissent sous un jour nouveau. Cela lui donne une idée : pourquoi ne pas enregistrer les cerveaux de deux personnes simultanément ?
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