Un documentaire d'Aurélie NADLER:
Au sein du tournage de "Nos désirs font désordre", premier long métrage de Stéphane Arnoux,
réalisé dans des conditions précaires, une caméra se déplace pour recueillir les expériences,
témoignages et réflexions de l'équipe. Les conditions de tournage reposent entièrement sur la
solidarité financière et professionnelle d'une vingtaine de personnes, âgées de vingt à trente
ans, venues d'horizons divers mais partageant tous certaines caractéristiques : l'envie de
travailler ensemble à l'élaboration d'un projet artistique; une situation de précarité
professionnelle non résolue; le refus et la difficulté de se soumettre aux critères imposés par
une société libérale qui les classe aujourd'hui parmi les inutiles ou les improductifs.
Au fil des propos recueillis, confrontés aux situations vécues au jour le jour durant la courte
durée du tournage, des liens se tissent et des thèmes reviennent. L'unicité de la situation vécue
par le groupe dans l'effervescence d'un film dont les problématiques sont précisément celles
de la créativité précaire, est racontée à travers un regard subjectif, une "caméra humaine" qui
tente d'en percevoir les enjeux, les fragilités, et les questionnements.
Au sein du tournage de "Nos désirs font désordre", premier long métrage de Stéphane Arnoux,
réalisé dans des conditions précaires, une caméra se déplace pour recueillir les expériences,
témoignages et réflexions de l'équipe. Les conditions de tournage reposent entièrement sur la
solidarité financière et professionnelle d'une vingtaine de personnes, âgées de vingt à trente
ans, venues d'horizons divers mais partageant tous certaines caractéristiques : l'envie de
travailler ensemble à l'élaboration d'un projet artistique; une situation de précarité
professionnelle non résolue; le refus et la difficulté de se soumettre aux critères imposés par
une société libérale qui les classe aujourd'hui parmi les inutiles ou les improductifs.
Au fil des propos recueillis, confrontés aux situations vécues au jour le jour durant la courte
durée du tournage, des liens se tissent et des thèmes reviennent. L'unicité de la situation vécue
par le groupe dans l'effervescence d'un film dont les problématiques sont précisément celles
de la créativité précaire, est racontée à travers un regard subjectif, une "caméra humaine" qui
tente d'en percevoir les enjeux, les fragilités, et les questionnements.
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Art et design