• il y a 10 ans
A l’occasion de la présence du Ministre du travail pour la signature du 200ème «emploi d'avenir» à la RATP, la CGT-RATP a interpellé Michel SAPIN pour lui faire part de ses revendications.
Au regard de la situation du chômage en France qui est plus que préoccupante, non seulement elle impacte l'économie de notre Pays mais surtout elle touche au plus profond des millions de familles se retrouvant en grande difficulté sociale.
Consciente que la lutte contre le chômage doit passer par un ensemble de mesures, dont notamment des mesures plus spécifiques en direction des jeunes.
La CGT revendique qu’en ce sens, la question de l'insertion professionnelle revêt un des éléments majeurs pour gagner à l'emploi des jeunes qui pour certains se retrouvent en grande difficulté pour intégrer le milieu professionnel.
La CGT, au plan national, est partie prenante et s'est engagée sur le dispositif« emploi d'avenir» dans le cadre de l'Accord National du 9 octobre 2012. De même, la CGT-RATP s'est engagée dans les échanges que nous avons eus à l'entreprise et qui a construit la mise en œuvre d'un accord cadre passé entre l'Etat et la RATP le 2 avril 2013.
Dans ce cadre, la CGT est d'autant plus légitime à porter des exigences en termes de bonne réalisation de ce type de dispositif comme, à terme, de la réalité de l'insertion professionnelle de jeunes.
Mais le message passé au ministre c’est celui de l'insertion professionnelle qui ne reste possible que si le niveau de l'emploi est maintenu et développé, or la politique d'entreprise menée à la RATP ces dernières années, et ce sans discontinuité, inflexion ou changement, néglige l'emploi par la multiplication des suppressions de poste, en moyenne 700 par an, les embauches ne compensant pas les départs et l'offre de transports supplémentaire se faisant soit sans effectif supplémentaire soit dans le cadre d'une productivité de croissance.
Alors insérer les jeunes oui ! Mais sur quels postes si ceux-là sont supprimés et les effectifs réduits ?
C'est dans cette ambition que la CGT-RATP a tenu à interpeller le ministre et à lui faire part de ses revendications dans ce domaine :
• Mise en place d'un moratoire sur les suppressions de postes à la RATP ;
• Arrêt des réorganisations ayant des impacts négatifs sur le niveau de l'emploi ;
• Renforcement des moyens alloués à la formation professionnelle ;
• Réouverture d'un centre de formation initiale a la RATP pour les métiers de l'entreprise ;
• Pérennisation du dispositif «emploi d'avenir» ou de dispositifs équivalents permettant l'insertion de jeunes pour qui l'accès à l'emploi est impossible sans mesures d'accompagnement spécifique et ce dans le cadre d'embauches statuaires.
Pour l’emploi, mais aussi nos salaires, nos conditions de travail et notre protection sociale…
Le 6 février 2014, mobilisons-nous pour changer de cap, maintenant !

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