Négociation salariale 2014 : + 0,27 %... circulez y a rien à voir !
Les années se succèdent et se ressemblent, particulièrement concernant la politique salariale menée à la RATP.
Aujourd’hui (mercredi 5 mars), se tenait la Négociation Annuelle Obligatoire concernant les salaires :
- Malgré des résultats financiers records !
- Malgré un développement sans précédent de la RATP et de son réseau de transports !
- Malgré le professionnalisme et l’investissement des agents de la RATP qui ont permis, par leur travail à ce que l’entreprise, pour l’année 2013 réalise 4,2 Milliard de chiffre d’affaires…
La direction de l’entreprise, soutenue en ce sens par le gouvernement, néglige les salaires des agents de la RATP.
Lors de « pseudo négociations » qui, en réalité se sont transformées en une simple réunion d’information par la direction, celle-ci annonce, sans jamais tenir compte des revendications et des arguments sérieux portés par les syndicats, une augmentation de 0,27% de la valeur du point d’indice (0,5% versé au 1er juillet 2014).
À l’heure où on nous parle de « Pacte de responsabilité » avec le patronat et les directions d’entreprises, force est de constater qu’à la RATP la direction reste volontairement sourde aux arguments des syndicats et se contente d’informer des mesures qu’elle mettra en œuvre, loin de tout esprit constructif de négociation tel que le prévoit pourtant la loi !
Lorsque les entreprises sont en situation de fragilité, les salariés sont invités à faire des efforts, voir à consentir à des licenciements. Les syndicats qui s’y opposent sont qualifiés d’archaïques, voire d’irresponsables… Lorsque les entreprises, comme la RATP, ont des résultats positifs, là encore, les salariés sont négligés, cela est insupportable !
Et en ce qui concerne l’emploi, là encore la RATP n’est pas un « bon élève » : malgré les annonces médiatiques d’embauche de 3.000 personnes pour l’année 2014, la direction de l’entreprise omet de mentionner qu’elle à supprimée 698 postes et 2013, qui viennent s’ajouter aux 713 de l’année 2012… véritables plans sociaux maquillés !
La RATP est une entreprise à la politique sociale irresponsable, particulièrement dans cette période de crise :
⇨ Il y a besoin d’une mobilisation nationale sur l’emploi :
⇨ Elle supprime environ 700 postes par an !
⇨ Il faut une relance de l’économie par la consommation
⇨ Elle gèle les salaires des agents !
La RATP un modèle social ? Surement pas !
Alors qu’elle se présente comme une « championne du dialogue social », concernant les négociations salariales la direction refuse de les mettre en œuvre et se contente d’une simple information.
Concernant les acquis sociaux tels les 35H, le 13ème mois, etc… loin d’être un « cadeau » fait aux salariés, se sont eux qui se les sont autofinancé !
À l’heure où le gouvernement consent à des exonérations de cotisations pour les employeurs, à l’heure où le niveau de chômage atteint des niveaux record, à l’heure où la relance de l’économie pose la question des salaires, l’Etat devrait imposer à la RATP une toute autre politique sociale, tant sur la question de l’emploi que des salaires.
La RATP est une entreprise publique nationale, elle est propriété de l’État, conforté cette politique à l’entreprise c’est renoncer à provoquer le changement nécessaire.
La CGT-RATP, dans l’unité syndicale la plus large possible, interpellera l’ensemble des agents de notre service public et se mettra en situation d’intervenir afin d’imposer d’autres choix !
Les années se succèdent et se ressemblent, particulièrement concernant la politique salariale menée à la RATP.
Aujourd’hui (mercredi 5 mars), se tenait la Négociation Annuelle Obligatoire concernant les salaires :
- Malgré des résultats financiers records !
- Malgré un développement sans précédent de la RATP et de son réseau de transports !
- Malgré le professionnalisme et l’investissement des agents de la RATP qui ont permis, par leur travail à ce que l’entreprise, pour l’année 2013 réalise 4,2 Milliard de chiffre d’affaires…
La direction de l’entreprise, soutenue en ce sens par le gouvernement, néglige les salaires des agents de la RATP.
Lors de « pseudo négociations » qui, en réalité se sont transformées en une simple réunion d’information par la direction, celle-ci annonce, sans jamais tenir compte des revendications et des arguments sérieux portés par les syndicats, une augmentation de 0,27% de la valeur du point d’indice (0,5% versé au 1er juillet 2014).
À l’heure où on nous parle de « Pacte de responsabilité » avec le patronat et les directions d’entreprises, force est de constater qu’à la RATP la direction reste volontairement sourde aux arguments des syndicats et se contente d’informer des mesures qu’elle mettra en œuvre, loin de tout esprit constructif de négociation tel que le prévoit pourtant la loi !
Lorsque les entreprises sont en situation de fragilité, les salariés sont invités à faire des efforts, voir à consentir à des licenciements. Les syndicats qui s’y opposent sont qualifiés d’archaïques, voire d’irresponsables… Lorsque les entreprises, comme la RATP, ont des résultats positifs, là encore, les salariés sont négligés, cela est insupportable !
Et en ce qui concerne l’emploi, là encore la RATP n’est pas un « bon élève » : malgré les annonces médiatiques d’embauche de 3.000 personnes pour l’année 2014, la direction de l’entreprise omet de mentionner qu’elle à supprimée 698 postes et 2013, qui viennent s’ajouter aux 713 de l’année 2012… véritables plans sociaux maquillés !
La RATP est une entreprise à la politique sociale irresponsable, particulièrement dans cette période de crise :
⇨ Il y a besoin d’une mobilisation nationale sur l’emploi :
⇨ Elle supprime environ 700 postes par an !
⇨ Il faut une relance de l’économie par la consommation
⇨ Elle gèle les salaires des agents !
La RATP un modèle social ? Surement pas !
Alors qu’elle se présente comme une « championne du dialogue social », concernant les négociations salariales la direction refuse de les mettre en œuvre et se contente d’une simple information.
Concernant les acquis sociaux tels les 35H, le 13ème mois, etc… loin d’être un « cadeau » fait aux salariés, se sont eux qui se les sont autofinancé !
À l’heure où le gouvernement consent à des exonérations de cotisations pour les employeurs, à l’heure où le niveau de chômage atteint des niveaux record, à l’heure où la relance de l’économie pose la question des salaires, l’Etat devrait imposer à la RATP une toute autre politique sociale, tant sur la question de l’emploi que des salaires.
La RATP est une entreprise publique nationale, elle est propriété de l’État, conforté cette politique à l’entreprise c’est renoncer à provoquer le changement nécessaire.
La CGT-RATP, dans l’unité syndicale la plus large possible, interpellera l’ensemble des agents de notre service public et se mettra en situation d’intervenir afin d’imposer d’autres choix !
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