• il y a 10 ans
Dum Dum Boys est le premier groupe pour chacun de ses membres (et, au mieux, quelques mois de pratique solitaire et besogneuse de leur instrument). Après quelques répétitions en chambre (acoustiques et sans batteur), premier concert de la formation initiale des Dum Dum Boys : Karim Badi (Chant), Olivier Nemejanski (Guitare), Didier Balducci (Guitare) et Jean-Luc Chatain (Basse). C’est à cette occasion qu’ils réalisent, un peu tardivement, qu’il leur faut un nom (d’où ce choix, faute d’idée plus brillante) et… un batteur. Ils proposent donc à Thierry Chesta, qui joue dans les Jumping Cadors, groupe rockabilly local, de les accompagner. Avant leur deuxième concert, ils trouvent un batteur fixe, Didier Peyrou, lui aussi quasi débutant mais dont le roulement sur la reprise de « Psycho » les impressionne immédiatement et durablement. Répertoire au début uniquement composé de reprises, les mêmes que tous les groupes « garage » de la planète ! Comme tous les garage bands les ayant précédés ou suivi, ils sont naïvement et sincèrement persuadés d’être soit le PIRE soit le MEILLEUR groupe du monde, la vérité se situant malheureusement, comme toujours, entre les deux ! Après le premier 45 tours, « Real cool trash », et l’album « Nothing means nothing », changement de batteur (et une transition, pour un concert unique, avec Charly Malnuit des légendaires Nighthawks, maintenant dans les Hoochie Coochie Men) avec l’arrivée de Pascal d’Oriano, bassiste occasionnel qui se met, du coup, à cet instrument ! Début, également, de l’utilisation de boîtes à rythme (la mythique TR808 et ses « claps » inimitables !) et de boucles pour certains enregistrements. Achat du 4 pistes à cassette Tascam qui fut, pendant de longues années (l’album « X-Perimental Zebra Phonic » fut entièrement enregistré dessus) leur plus fidèle compagnon (il n’a plus, maintenant, que trois pistes valides mais sert toujours !). Achat également (le même jour ! Et pour une somme dérisoire !) du Roland MC202 qui leur fait réaliser qu’on peut AUSSI jouer du synthé avec deux doigts et faire des bruits intéressants avec. Depuis ce jour et par une combinaison de plusieurs facteurs (indépendance, petits labels, petits budgets, choix artistiques et contraintes matérielles, etc…), les Dum Dum Boys n’ont jamais remis les pieds dans un studio, enregistrant tous leurs disques « à la maison », dans une succession de chambres, salles à manger et mezzanines diverses. Après les albums « In a cotton candy world » et « Hypnovista », de nombreuses tournées un peu partout, premières parties, compilations diverses, changements de labels, blah, blah, blah… départ de la section rythmique, Pascal jouant ensuite dans les Bratchmen puis, plus récemment, dans Information et les Warm Babies et Jean-Luc dans Time Between puis l’éphémère Gabba Gabba Hey Quartet.

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