La nature de Zazie
Si elle a plutôt le goût des atmosphères enfumées de la vie parisienne, Zazie n’en est pas moins une femme qui a le naturel pour sagesse. À peine sortie de la campagne française où elle a enregistré son nouvel album, Rodéo, l’artiste est partie l’illustrer en Inde. Récit en couleurs d’une rencontre épicée...
Sa vie à elle, c’est tout le contraire du rodéo. Ses deux pieds touchent le sol, quel qu’il soit, et s’y enracinent. En belle plante, Zazie a le sens de l’équilibre et le teint clair du plein air. « Je suis une fille élevée au gasoil, je suis clairement citadine », revendique-t-elle pourtant. « Je suis plus naturelle que “nature”. Par “naturelle”, j’entends ce qui est proche de ma nature . Or, comme l’homme est une espèce d’animal qui s’inscrit dans l’environnement, ça induit aussi un respect de la nature. » Bien qu’urbaine convaincue, elle sait quelles forces puiser dans la nature. Dans sa retraite créative du Lubéron, elle a pu constater l’impact des éléments sur elle et sur son équipe de travail : « Quand nous sommes arrivés dans le froid âpre de la maison, nous parlions beaucoup, riions beaucoup et puis, peu à peu, nous sommes presque retournés à l’état sauvage. À la fin, nous étions dans un état purement contemplatif et nous n’échangions plus que par onomatopées. » La sensibilité de Zazie se nourrit de contrastes. De la logorrhée au silence, de la matérialité de la capitale à la spiritualité de l’Asie, elle s’entraîne à la métamorphose. Rien d’étonnant à ce que ses avatars, elle ait pu les expérimenter pleinement en Inde. « J’avais depuis longtemps un rendez-vous secret avec l’Inde. J’ai fait de la danse indienne très jeune, et j’ai toujours ressenti une très forte attirance pour ce pays tout en craignant d’y aller.
Si elle a plutôt le goût des atmosphères enfumées de la vie parisienne, Zazie n’en est pas moins une femme qui a le naturel pour sagesse. À peine sortie de la campagne française où elle a enregistré son nouvel album, Rodéo, l’artiste est partie l’illustrer en Inde. Récit en couleurs d’une rencontre épicée...
Sa vie à elle, c’est tout le contraire du rodéo. Ses deux pieds touchent le sol, quel qu’il soit, et s’y enracinent. En belle plante, Zazie a le sens de l’équilibre et le teint clair du plein air. « Je suis une fille élevée au gasoil, je suis clairement citadine », revendique-t-elle pourtant. « Je suis plus naturelle que “nature”. Par “naturelle”, j’entends ce qui est proche de ma nature . Or, comme l’homme est une espèce d’animal qui s’inscrit dans l’environnement, ça induit aussi un respect de la nature. » Bien qu’urbaine convaincue, elle sait quelles forces puiser dans la nature. Dans sa retraite créative du Lubéron, elle a pu constater l’impact des éléments sur elle et sur son équipe de travail : « Quand nous sommes arrivés dans le froid âpre de la maison, nous parlions beaucoup, riions beaucoup et puis, peu à peu, nous sommes presque retournés à l’état sauvage. À la fin, nous étions dans un état purement contemplatif et nous n’échangions plus que par onomatopées. » La sensibilité de Zazie se nourrit de contrastes. De la logorrhée au silence, de la matérialité de la capitale à la spiritualité de l’Asie, elle s’entraîne à la métamorphose. Rien d’étonnant à ce que ses avatars, elle ait pu les expérimenter pleinement en Inde. « J’avais depuis longtemps un rendez-vous secret avec l’Inde. J’ai fait de la danse indienne très jeune, et j’ai toujours ressenti une très forte attirance pour ce pays tout en craignant d’y aller.
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