La Commission d'enquête a révélé l'ampleur inouïe des mauvais traitements qu'ont subis des milliers de petits pensionnaires.
Pour la commission, le système tout entier traitait les enfants davantage comme des esclaves et des détenus que comme des êtres disposant de droits légaux. Les pensionnaires étaient «dénigrés et humiliés quotidiennement» et leurs draps souillés montrés en public. Les fratries étaient séparées et les contacts avec les familles limités. Les enfants souffraient «souvent de la faim». Les logements étaient glacials, spartiates et lugubres». «Les sanitaires étaient rudimentaires». «Un climat de peur, créé par des châtiments insidieux, excessifs et arbitraires a grandi dans la plupart des institutions et dans toutes celles accueillant des garçons», avance le rapport. «Les abus sexuels, viols et attentats à la pudeur, dans ces établissements dirigés par la congrégation des Frères chrétiens, étaient d'ailleurs endémiques», souligne-t-il.
Le rapport pointe lourdement du doigt la responsabilité de l'Eglise catholique irlandaise, qui a gardé le «silence». L'Eglise «n'a pas écouté les personnes qui se plaignaient d'abus sexuels survenus par le passé ou ne les a pas crues en dépit de preuves recueillies dans des enquêtes policières», regrette la Commission. Les abus sexuels commis par des membres des ordres religieux étaient «rarement portés à l'attention du ministère de l'Education, le problème était plutôt traité avec des procédures disciplinaires internes et avec la loi canonique», ajoute le rapport. «Des hommes ayant déjà commis des abus sexuels quand ils étaient membres d'ordres religieux continuaient à exercer en tant qu'enseignants», rappelle la Commission, qui n'épargne pas non plus le ministère irlandais de l'éducation, qui «dans les rares occasions où il était informé, se rendait complice du silence».
Pour la commission, le système tout entier traitait les enfants davantage comme des esclaves et des détenus que comme des êtres disposant de droits légaux. Les pensionnaires étaient «dénigrés et humiliés quotidiennement» et leurs draps souillés montrés en public. Les fratries étaient séparées et les contacts avec les familles limités. Les enfants souffraient «souvent de la faim». Les logements étaient glacials, spartiates et lugubres». «Les sanitaires étaient rudimentaires». «Un climat de peur, créé par des châtiments insidieux, excessifs et arbitraires a grandi dans la plupart des institutions et dans toutes celles accueillant des garçons», avance le rapport. «Les abus sexuels, viols et attentats à la pudeur, dans ces établissements dirigés par la congrégation des Frères chrétiens, étaient d'ailleurs endémiques», souligne-t-il.
Le rapport pointe lourdement du doigt la responsabilité de l'Eglise catholique irlandaise, qui a gardé le «silence». L'Eglise «n'a pas écouté les personnes qui se plaignaient d'abus sexuels survenus par le passé ou ne les a pas crues en dépit de preuves recueillies dans des enquêtes policières», regrette la Commission. Les abus sexuels commis par des membres des ordres religieux étaient «rarement portés à l'attention du ministère de l'Education, le problème était plutôt traité avec des procédures disciplinaires internes et avec la loi canonique», ajoute le rapport. «Des hommes ayant déjà commis des abus sexuels quand ils étaient membres d'ordres religieux continuaient à exercer en tant qu'enseignants», rappelle la Commission, qui n'épargne pas non plus le ministère irlandais de l'éducation, qui «dans les rares occasions où il était informé, se rendait complice du silence».
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