• il y a 8 ans
Jérôme Guedj, conseiller départemental de l’Essonne et membre du bureau national du Parti socialiste, était ce matin l’invité de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. Alors que les frondeurs socialistes n’ont pas réussi à déposer une motion de censure hier, Jérôme Guedj estime que « le véritable séisme politique, c’est l’utilisation du 49-3 par le gouvernement contre sa propre majorité ». Selon lui, « les décisions du gouvernement ont souvent fracturé la majorité politique ». Le frondeur socialiste reconnaît être « deséspéré » par le rejet de la gauche, mais pense néanmoins que « la primaire sera le dernier outil qui peut retisser les liens fracturés à gauche ».
Les dépenses de l’État repartiront à la hausse en 2017. Pour Jérôme Guedj, l’objectif est de « répondre aux préoccupations de nos concitoyens » en « réorientant la dépense publique ». Dans le même temps, Manuel Valls a annoncé une baisse de la fiscalité pour les impatriés financiers afin de permettre à Paris de devenir la première place financière européenne. Le conseiller départemental de l’Essonne « regrette la logique de compétition fiscale, symbole de ce qui n’a pas marché en Europe ».
Emmanuel Macron, qui selon des rumeurs pourrait annoncer sa démission le 12 juillet, « envoie beaucoup de cartes postales contradictoires » selon Jérôme Guedj. Le conseiller départemental de l’Essonne estime que le ministre de l’Économie est « une voix forte et structurée », « un homme de qualité », mais qu’il est « une voix discordante » dans « une aventure individuelle ».

Category

🗞
News

Recommandations