• il y a 8 ans
Michael Phelps utilise la cupping, une tech­nique de récu­pé­ra­tion et de stimu­la­tion des éner­gie qui lui laisse des marques rouges et rondes sur le corps comme ont pu le constater des millions de téléspectateurs à travers le monde.
L’athlète olympique le plus décoré de tous les temps utilise pour sa préparation physique, la cupping therapy, une médecine des ventouses.
Selon le président de l’as­so­cia­tion inter­na­tio­nale des prati­ciens de la méde­cine des ventouses, D.Henry, « le cupping, c’est un geste simple qui peut donner des résul­tats merveilleux. D’une part, ça a un effet antal­gique et d’autre part ça a un effet dopant. Mais c’est auto­risé, car c’est du dopage physio­lo­gique et non chimique ».
"L’application des ventouses traite les pathologies de tous les jours", explique t'il.
"La technique permet de tonifier la circulation locale dans les tissus mous (muscles, ligaments, tendons…) et lorsque ces zones sont mieux vascularisées, l’athlète est plus performant. Selon l’endroit où est posée la ventouse, il est possible d’améliorer l’action par voie réflexe et l’action antalgique évite l’apparition de douleurs dues à l’effort. La méthode permet aussi de décongestionner certaines zones inflammatoires, redoutables donc pour prévenir les crampes. Enfin, en stimulant certains points (issus de la médecine chinoise), la ventouse peut aider à mieux gérer ses émotions. Une sorte de "dopage soft physiologique",indique spécialiste sur le site de Metro.
Pour le chirur­gien David Gorski « la cupping n’est rien de plus qu’un trai­te­ment antique basé sur une connais­sance préscien­ti­fique du corps et des mala­dies, tout comme les saignées et les trai­te­ments basés sur les humeurs ».
Selon lui, cette tech­nique est risquée et « n’a aucun béné­fice ». Les études cher­chant à déter­mi­ner les bien­faits du « cupping » sur les douleurs muscu­laires et la relaxa­tion ne peuvent pour l’ins­tant rien mettre en évidence. Quant à celles qui le prônent, elles ne restent pas fiables à 100% dans la mesure où le « cupping » est souvent couplé au massage, trai­te­ment qui, lui, est reconnu par la commu­nauté médi­cale.

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