Avis corapporté par Bertrand Coly, au nom de la section de l'aménagement durable des territoires présidée par Eveline Duhamel, et Danielle Even au nom de la section de l'éducation, de la culture a saisi le Conseil économique, social et environnemet de la communication, présidée par Xavier Nau.
Le Gouvernement ental sur la Place des jeunes dans les territoires ruraux.
Les jeunes sont 1,6 M de 15 à 29 ans à résider dans l’espace à dominante rurale, qui accueille 18 % de la population. Très divers.e.s, les jeunes ruraux.ales témoignent d’un fort attachement à leur territoire. Ils.elles s’orientent après la 3e davantage vers la voie professionnelle que les jeunes urbain.e.s et font en moyenne des études supérieures plus courtes. Cela tient entre autres à l’offre de formation de proximité et aux freins notamment financiers à la mobilité, même si une partie des jeunes ruraux.ales part étudier ou travailler dans les pôles urbains.
Les jeunes ruraux.ales entrent plus tôt sur le marché du travail. Selon le CREDOC, 59 % des jeunes ruraux.ales ont un emploi (contre 49 % des jeunes urbain.e.s) et les catégories ouvrier.e.s et employé.e.s y sont surreprésentées. Le taux de chômage des jeunes entre 18 et 24 ans domicilié.e.s dans les cantons ruraux très peu denses atteint 25,1 %, contre 27,1 % en zones urbaines. Pourtant, 24,4 % des jeunes de 18-24 ans sont ni en emploi, ni en formation dans ces cantons très peu denses, contre 20,8 % des jeunes urbain.e.s. Les différences femmes/hommes devant la formation et l’emploi sont fortes en zones rurales : parmi les demandeur.e.s d’emploi de moins de 25 ans, 61 % sont des femmes en ZRR. L’automobile est souvent la seule possibilité pour les déplacements quotidiens dans le rural, avec une mobilité plus couteuse qu’en ville.
La facilité relative de l’accès au logement participe de l’attractivité des espaces ruraux. Cependant, l’offre de logements de petite taille y est limitée et la pression immobilière peut être élevée en zones touristiques litorales ou frontalières. L’offre de services de proximité est souvent insuffisante dans les territoires ruraux, où se posent des problèmes d’accès à la prévention et aux soins, en particulier pour les jeunes ruraux.ales manquant de moyens financiers. La couverture numérique progresse mais des zones blanches subsistent. Les territoires ruraux sont aussi moins bien dotés en services et équipements culturels, même si des associations y remédient en partie. Des politiques dites « de jeunesse » se limitent souvent dans les faits à la petite enfance, alors qu’est en jeu l’insertion socio-professionnelle des jeunes.
Les jeunes des zones rurales ont plus qu’en ville confiance dans les relations de proximité mais se sentent moins concerné.e.s par le sort des « personnes lointaines ». La confiance dans les institutions représentatives a fortement baissé parmi les jeunes en milieu rural. Le cumul des mandats, l’âge des élu.e.s ou un sentiment d’abandon lié à la fermeture des services de proximité, notamment publics, peuvent y contribuer. Toutefois, le bénévolat est chez les jeunes ruraux.ales plus fréquent que dans les villes.
Résultats du vote : avis adopté avec 178 voix pour sur 178 votants.
http://www.lecese.fr/travaux-du-cese/saisines/la-place-de-la-jeunesse-dans-le-monde-rural
Le Gouvernement ental sur la Place des jeunes dans les territoires ruraux.
Les jeunes sont 1,6 M de 15 à 29 ans à résider dans l’espace à dominante rurale, qui accueille 18 % de la population. Très divers.e.s, les jeunes ruraux.ales témoignent d’un fort attachement à leur territoire. Ils.elles s’orientent après la 3e davantage vers la voie professionnelle que les jeunes urbain.e.s et font en moyenne des études supérieures plus courtes. Cela tient entre autres à l’offre de formation de proximité et aux freins notamment financiers à la mobilité, même si une partie des jeunes ruraux.ales part étudier ou travailler dans les pôles urbains.
Les jeunes ruraux.ales entrent plus tôt sur le marché du travail. Selon le CREDOC, 59 % des jeunes ruraux.ales ont un emploi (contre 49 % des jeunes urbain.e.s) et les catégories ouvrier.e.s et employé.e.s y sont surreprésentées. Le taux de chômage des jeunes entre 18 et 24 ans domicilié.e.s dans les cantons ruraux très peu denses atteint 25,1 %, contre 27,1 % en zones urbaines. Pourtant, 24,4 % des jeunes de 18-24 ans sont ni en emploi, ni en formation dans ces cantons très peu denses, contre 20,8 % des jeunes urbain.e.s. Les différences femmes/hommes devant la formation et l’emploi sont fortes en zones rurales : parmi les demandeur.e.s d’emploi de moins de 25 ans, 61 % sont des femmes en ZRR. L’automobile est souvent la seule possibilité pour les déplacements quotidiens dans le rural, avec une mobilité plus couteuse qu’en ville.
La facilité relative de l’accès au logement participe de l’attractivité des espaces ruraux. Cependant, l’offre de logements de petite taille y est limitée et la pression immobilière peut être élevée en zones touristiques litorales ou frontalières. L’offre de services de proximité est souvent insuffisante dans les territoires ruraux, où se posent des problèmes d’accès à la prévention et aux soins, en particulier pour les jeunes ruraux.ales manquant de moyens financiers. La couverture numérique progresse mais des zones blanches subsistent. Les territoires ruraux sont aussi moins bien dotés en services et équipements culturels, même si des associations y remédient en partie. Des politiques dites « de jeunesse » se limitent souvent dans les faits à la petite enfance, alors qu’est en jeu l’insertion socio-professionnelle des jeunes.
Les jeunes des zones rurales ont plus qu’en ville confiance dans les relations de proximité mais se sentent moins concerné.e.s par le sort des « personnes lointaines ». La confiance dans les institutions représentatives a fortement baissé parmi les jeunes en milieu rural. Le cumul des mandats, l’âge des élu.e.s ou un sentiment d’abandon lié à la fermeture des services de proximité, notamment publics, peuvent y contribuer. Toutefois, le bénévolat est chez les jeunes ruraux.ales plus fréquent que dans les villes.
Résultats du vote : avis adopté avec 178 voix pour sur 178 votants.
http://www.lecese.fr/travaux-du-cese/saisines/la-place-de-la-jeunesse-dans-le-monde-rural
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