Génération sans instruction et sans avenir dans la Région de l’Est
Les Zones d'Education Prioritaire (ZEP) avaient été pensées au Cameroun afin de résorber les inégalités en matière d'éducation dans la Région de l'Est et dans la partie septentrionale du pays, constituée pour l'essentiel des Régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord. Selon Barnadé Mbassi Tsala, expert en financement basé sur la performance au programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun, le zonage avait été établi sur la base de la faiblesse des indicateurs et des résultats, sur de longues années, en matière d’éducation – notamment dans le primaire. Des régions qui souffrent donc d’une profonde déscolarisation, caractérisées par un faible taux d’accès, de rétention et d’achèvement des études primaires. A quoi s’ajoutent des disparités de genre, au grand désavantage des filles, notamment. Le cas de la Région de l’Est ici mis en exergue dans l’enclave de Nguélémendouka montre à quel point les problèmes sont enchevêtrés et finalement insolubles, au grand désespoir de cette jeune déjà largement condamnée à errer, demain, dans les bas-fonds de la société.
Les Zones d'Education Prioritaire (ZEP) avaient été pensées au Cameroun afin de résorber les inégalités en matière d'éducation dans la Région de l'Est et dans la partie septentrionale du pays, constituée pour l'essentiel des Régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord. Selon Barnadé Mbassi Tsala, expert en financement basé sur la performance au programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun, le zonage avait été établi sur la base de la faiblesse des indicateurs et des résultats, sur de longues années, en matière d’éducation – notamment dans le primaire. Des régions qui souffrent donc d’une profonde déscolarisation, caractérisées par un faible taux d’accès, de rétention et d’achèvement des études primaires. A quoi s’ajoutent des disparités de genre, au grand désavantage des filles, notamment. Le cas de la Région de l’Est ici mis en exergue dans l’enclave de Nguélémendouka montre à quel point les problèmes sont enchevêtrés et finalement insolubles, au grand désespoir de cette jeune déjà largement condamnée à errer, demain, dans les bas-fonds de la société.
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01:01Nos élèves s'assoient mal, ils n'ont pas de table basse.
01:08Nous les anciens, nous n'avions pas de bureau, pas de chaise, la rue pour nous asseoir.
01:16Lorsqu'on a des étrangers, comme ceux qui sont à l'heure actuelle, on n'a même pas un banc pour qu'ils doivent s'asseoir.
01:25Voilà pourquoi, ayant l'effectif à la NISGO 2024-2025, l'effectif de 150 élèves.
01:37Aujourd'hui, comme il y a eu des déplacements du directeur, ou Nguyen-El Moundou Gaba, l'appel qui a été interpellé à Nguyen-El Moundou Gaba,
01:46j'ai fait rentrer d'autres élèves.
01:49Nous voulons la marque des salles de classe.
01:55C'est ces deux-ci qu'on a conçues l'année 2024-2025.
02:04Et on accumule des enfants dans toutes ces salles.
02:08Il y a un manque d'enseignants, il n'y a que les directeurs qui ont été formés.
02:13Moi, je suis son adjoint, je suis non formé.
02:18Et nous, qui sommes maîtres de parents, nous ne sommes pas soutenus par l'État.
02:26C'est malgré que ce sont nos enfants que nous supportons comme ça.
02:31Je ne sais pas, à la longue, est-ce que nous allons toujours supporter de les encadrer,
02:36parce que nous laissons nos activités champer et on n'a pas de gars.
03:06Nous, on veut que l'État voit qu'on veut les enseignants.
03:11Ici, chez nous, à Ouya.
03:14Je vais laver les assiettes, je ne vais pas aller.
03:19Je vais pas aux chiens, je vais pas à tous les bébés.
03:23C'est parce qu'il n'y a pas d'enseignants.
03:37inaudible
03:44inaudible
03:58Je suis vraiment au-dessus de l'école primaire et publique de Ouya.
04:02Parce que mes enfants sont en train de subir.
04:07Ce n'est pas pour l'argent, mais c'est par le directeur de l'école, par les enseignants les petits.
04:16Ce n'est pas l'argent qui me manque pour faire payer mes enfants.
04:20Mais les enfants se trouvent maintenant à la maison.
04:24Les envoyés, tels qu'ils se trouvent encore, ils ne peuvent pas les envoyer.
04:28Envoyer encore à l'autre, ils ne peuvent pas.
04:32Vraiment, que l'État voit cette histoire, ça ne donne pas.
04:36Cet établissement ne tient plus.
04:38Les directeurs ne font que déserter cet établissement.
04:42Et que tous les enfants de voyants qui partaient fréquenter ailleurs ont eu des diplômes ici.
04:48Voilà des maisons qui sont conçues par des parents.
04:53Les directeurs n'habitent jamais, ils arrivent, ils désignent.
04:58Nous, on ne comprend pas.
05:00Nos enfants, à l'heure actuelle, on peut les appeler, qui sont ici et qui se baladent un peu partout.
05:06Ils ne sont pas suivis par nos directeurs.
05:10Alors que le gouvernement essaie de mettre l'œil dans notre établissement de voyants.
05:29Lorsque l'État voit cette histoire, il ne peut pas les envoyer.
05:33Il ne peut pas les envoyer.
05:35Il ne peut pas les envoyer.
05:37Il ne peut pas les envoyer.
05:39Il ne peut pas les envoyer.
05:41Il ne peut pas les envoyer.
05:43Il ne peut pas les envoyer.
05:45Il ne peut pas les envoyer.
05:47Il ne peut pas les envoyer.
05:49Il ne peut pas les envoyer.
05:51Il ne peut pas les envoyer.
05:53Il ne peut pas les envoyer.
05:55Il ne peut pas les envoyer.
05:56Il ne peut pas les envoyer.
05:58Il ne peut pas les envoyer.
06:00Il ne peut pas les envoyer.
06:02Il ne peut pas les envoyer.
06:04Il ne peut pas les envoyer.
06:06Il ne peut pas les envoyer.
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06:16Il ne peut pas les envoyer.
06:18Il ne peut pas les envoyer.
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06:22Il ne peut pas les envoyer.
06:24Il ne peut pas les envoyer.
06:26Il ne peut pas les envoyer.