En héritant de la ferme familiale en 2011, Jay Wilde s'est retrouvé face à un dilemme intérieur dévorant. "Je suis un fermier qui se trouve être végétarien", sourit-il devant la caméra de la BBC.
"En reprenant la ferme de vos parents, vous ressentez comme étant votre devoir que d'assurer sa continuité", explique-t-il. Durant plusieurs années, ce sont des centaines de bêtes qui ont été envoyées à l'abattoir dans cet élevage bio où les animaux étaient traités avec le plus de respect possible.
Mais avec le temps, Jay Wilde a de plus en plus mal supporté l'opposition entre son travail et ses convictions personnelles. "Il s'agissait d'un véritable conflit intérieur, entre refuser de manger de la viande, mais élever des animaux pour en faire de la viande".
"Vous savez si les vaches sont joyeuses, tristes, inquiètes ou si elles s'ennuient, juste en les regardant dans les yeux", s'émeut l'agriculteur qui est persuadé que les bovins ont des émotions tout comme l'homme.
Dans cette optique, sa profession lui est devenue invivable. "Il n'était plus tenable de s'occuper d'animaux pendant deux ou trois ans, jusqu'à très bien les connaître, en sachant pertinemment qu'on les envoyait finalement à l'abattoir. J'avais l'impression de les trahir".
La solution est devenue une évidence: arrêter l'élevage et transformer les prés des bovins en champs pour des cultures biologiques. Restait à décider du sort de ces animaux que Jay considère comme des personnes à part entière. Il aurait pu encaisser 50.000 euros en vendant les bestiaux, mais cela aurait été les promettre à finir sur l'étal de bouchers après une mort atroce. Jay Wilde a préféré y renoncer et a confié ses vaches à la protection animale où elles finiront leurs vieux jours en paix. Quant à l'éleveur, il doit repartir de zéro mais il affirme, un sanglot dans la voix en voyant ses bêtes le quitter, qu'au moins, sa conscience n'est plus un obstacle à son bonheur.
"En reprenant la ferme de vos parents, vous ressentez comme étant votre devoir que d'assurer sa continuité", explique-t-il. Durant plusieurs années, ce sont des centaines de bêtes qui ont été envoyées à l'abattoir dans cet élevage bio où les animaux étaient traités avec le plus de respect possible.
Mais avec le temps, Jay Wilde a de plus en plus mal supporté l'opposition entre son travail et ses convictions personnelles. "Il s'agissait d'un véritable conflit intérieur, entre refuser de manger de la viande, mais élever des animaux pour en faire de la viande".
"Vous savez si les vaches sont joyeuses, tristes, inquiètes ou si elles s'ennuient, juste en les regardant dans les yeux", s'émeut l'agriculteur qui est persuadé que les bovins ont des émotions tout comme l'homme.
Dans cette optique, sa profession lui est devenue invivable. "Il n'était plus tenable de s'occuper d'animaux pendant deux ou trois ans, jusqu'à très bien les connaître, en sachant pertinemment qu'on les envoyait finalement à l'abattoir. J'avais l'impression de les trahir".
La solution est devenue une évidence: arrêter l'élevage et transformer les prés des bovins en champs pour des cultures biologiques. Restait à décider du sort de ces animaux que Jay considère comme des personnes à part entière. Il aurait pu encaisser 50.000 euros en vendant les bestiaux, mais cela aurait été les promettre à finir sur l'étal de bouchers après une mort atroce. Jay Wilde a préféré y renoncer et a confié ses vaches à la protection animale où elles finiront leurs vieux jours en paix. Quant à l'éleveur, il doit repartir de zéro mais il affirme, un sanglot dans la voix en voyant ses bêtes le quitter, qu'au moins, sa conscience n'est plus un obstacle à son bonheur.
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