Hausse des prix : le pire est pour demain ?
Ce n’est pas une, deux, mais trois crises que l’économie mondiale affronte depuis un an : le crash immobilier, l’implosion financière et le choc pétrolier. La concomitance de ces trois chocs est une première de l’histoire économique. L’économie américaine est bien sûr la plus touchée. Mais l’Europe ne restera pas indemne malgré les commentaires imprudemment optimistes de Jean-Claude Trichet la semaine dernière : les exportations de la zone euro ont ainsi baissé de 3,4 % en mai et la production industrielle de l’Union européenne a connu la plus forte chute mensuelle depuis seize ans.
Faut-il tenter d’éviter la récession qui frappe les Etats-Unis et qui menace l’Europe ou bien laisser faire ? Certains économistes ont une interprétation quasi-religieuse de la récession, qu’ils saluent comme une sorte de jeûne rédempteur après les excès d’une fête trop arrosée. La récession punit ceux qui n’ont que peu profité du boom plus durement que les responsables qui se sont gavés de bonus ?
Mais peut-on aujourd’hui stabiliser l’économie en particulier avec une politique monétaire de relance c’est-à-dire une baisse des taux d’intérêt ? Le consensus parmi les économistes a longtemps été qu’une relance monétaire était plus efficace aux Etats-Unis qu’en Europe. Cette différence expliquait en partie le grand écart entre l’activisme de la réserve fédérale et l’attentisme de la Banque centrale européenne (BCE). Le paradoxe est qu’aujourd’hui, la situation s’est inversée : l’instrument de la politique monétaire est devenu plus puissant en Europe qu’aux Etats-Unis.
Faut-il tenter d’éviter la récession qui frappe les Etats-Unis et qui menace l’Europe ou bien laisser faire ? Certains économistes ont une interprétation quasi-religieuse de la récession, qu’ils saluent comme une sorte de jeûne rédempteur après les excès d’une fête trop arrosée. La récession punit ceux qui n’ont que peu profité du boom plus durement que les responsables qui se sont gavés de bonus ?
Mais peut-on aujourd’hui stabiliser l’économie en particulier avec une politique monétaire de relance c’est-à-dire une baisse des taux d’intérêt ? Le consensus parmi les économistes a longtemps été qu’une relance monétaire était plus efficace aux Etats-Unis qu’en Europe. Cette différence expliquait en partie le grand écart entre l’activisme de la réserve fédérale et l’attentisme de la Banque centrale européenne (BCE). Le paradoxe est qu’aujourd’hui, la situation s’est inversée : l’instrument de la politique monétaire est devenu plus puissant en Europe qu’aux Etats-Unis.
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