Luc Ferry publie chez Plon «Le dictionnaire amoureux de la philosophie», outil parfait pour réfléchir et essayer de comprendre ce qui se passe en ce moment dans l’actualité. L’occasion d’évoquer la démocratie, qui se retrouve évoquée dans l’ouvrage entre des mots comme déclin, décadence, décroissance ou encore désenchantement… «Les facéties de la lettre D, justifie l’auteur. Moi, je suis très anti-déclinologue (…) Je pense qu’il est intéressant de constater que les meilleurs intellectuels français sont tous convaincus que la civilisation européenne est morte (…) Moi, je pense tout à fait l’inverse !».
Il ajoute: «Pour beaucoup d’intellectuels en Europe, ce qui s’est effondré, c’est la croyance en l’avenir radieux, l’adhésion à des variantes du marxisme, c’est leur monde qui s’est effondré. Mais moi je crois au contraire que l’on vit une période qui est absolument exaltante !»
Concernant la situation actuelle, Luc Ferry explique : «Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est une troisième révolution industrielle, celle de l’intelligence artificielle, de la robotique et du digital. Une période pleine de promesses magnifiques !».
Aussi, pour Luc Ferry, «le pouvoir du peuple», étymologie du mot «démocratie», ne nous dit en vérité pas grand-chose: «Non, car il y a toujours deux légitimités qui font un vrai système démocratique : la légitimité populaire (…) mais aussi un principe constitutionnel qui repose sur les principes généraux du droit».
Au sujet du libéralisme, il explique : «Je ne suis pas vraiment un libéral. Je suis totalement libéral en économie, beaucoup plus qu’on ne l’est aujourd’hui, mais en même temps je suis républicain en politique. Je pense que le rôle de l’Etat reste important pour que la société civile puisse se penser elle-même mais aussi pour qu’elle puisse dégager l’intérêt général dans certains domaines que la société civile ne dégage pas toujours».
Alors que des lycées se joignent au mouvement Gilets jaunes, Luc Ferry se dit inquiet: «Quand les lycéens sortent, c’est très très mauvais ! ». L’occasion de rebondir sur le sujet du service national qu’il condamne fermement : «L’idée qu’en un mois on va rattraper ce que l’Education nationale et les familles n’ont pas fait en 20 ans est absurde !».
Il ajoute: «Pour beaucoup d’intellectuels en Europe, ce qui s’est effondré, c’est la croyance en l’avenir radieux, l’adhésion à des variantes du marxisme, c’est leur monde qui s’est effondré. Mais moi je crois au contraire que l’on vit une période qui est absolument exaltante !»
Concernant la situation actuelle, Luc Ferry explique : «Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est une troisième révolution industrielle, celle de l’intelligence artificielle, de la robotique et du digital. Une période pleine de promesses magnifiques !».
Aussi, pour Luc Ferry, «le pouvoir du peuple», étymologie du mot «démocratie», ne nous dit en vérité pas grand-chose: «Non, car il y a toujours deux légitimités qui font un vrai système démocratique : la légitimité populaire (…) mais aussi un principe constitutionnel qui repose sur les principes généraux du droit».
Au sujet du libéralisme, il explique : «Je ne suis pas vraiment un libéral. Je suis totalement libéral en économie, beaucoup plus qu’on ne l’est aujourd’hui, mais en même temps je suis républicain en politique. Je pense que le rôle de l’Etat reste important pour que la société civile puisse se penser elle-même mais aussi pour qu’elle puisse dégager l’intérêt général dans certains domaines que la société civile ne dégage pas toujours».
Alors que des lycées se joignent au mouvement Gilets jaunes, Luc Ferry se dit inquiet: «Quand les lycéens sortent, c’est très très mauvais ! ». L’occasion de rebondir sur le sujet du service national qu’il condamne fermement : «L’idée qu’en un mois on va rattraper ce que l’Education nationale et les familles n’ont pas fait en 20 ans est absurde !».
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