Pour une rose un poème de Chantal Champ
Seule, abandonnée des autres
Mais pas d’elle-même
Elle regarde passer le train de la vie
Sans se donner le droit au voyage.
Elle est là, posée sur le quai de la gare
Comme un grain de beauté sur une joue.
Elle regarde le grand défilé des existences
D’un œil gourmand et apeuré
Pourquoi tant d’agitation, tant de faux semblants ?
D’où leur vient ce regard de mort vivant ?
Ces sourires plaqués sur le visage
Comme une grimace presque douloureuse ?
Bonjour ! Ca va ? Elle n’a pas le temps de répondre
Non ! Ca ne va pas ! L’autre est déjà loin …
Elle ne pourra pas lui dire
Que la vie ne va pas bien en ce monde.
Elle saigne de toutes leurs blessures
Elle pleure toutes leurs larmes ravalées
Elle hurle leur indignation
Ainsi, croit-elle, tout ne sera pas perdu.
Elle n’est qu’une enfant venue d’une étoile
Ne comprenant rien au jeu mondain
Elle a offert son amour, sa lumière, mais
Personne n’en a voulu.
Elle décide de repartir, sa tâche inaccomplie.
C’est alors qu’un petit garçon lui sourit
Et lui offre une rose aux pétales pourpres
Veux-tu être ma maman ? dit-il
Un enfant vient de la choisir
Qui la prend par la main
Et l’emmène loin de tout ce vacarme
Sur un chemin où l’amour invite à grandir.
Seule, abandonnée des autres
Mais pas d’elle-même
Elle regarde passer le train de la vie
Sans se donner le droit au voyage.
Elle est là, posée sur le quai de la gare
Comme un grain de beauté sur une joue.
Elle regarde le grand défilé des existences
D’un œil gourmand et apeuré
Pourquoi tant d’agitation, tant de faux semblants ?
D’où leur vient ce regard de mort vivant ?
Ces sourires plaqués sur le visage
Comme une grimace presque douloureuse ?
Bonjour ! Ca va ? Elle n’a pas le temps de répondre
Non ! Ca ne va pas ! L’autre est déjà loin …
Elle ne pourra pas lui dire
Que la vie ne va pas bien en ce monde.
Elle saigne de toutes leurs blessures
Elle pleure toutes leurs larmes ravalées
Elle hurle leur indignation
Ainsi, croit-elle, tout ne sera pas perdu.
Elle n’est qu’une enfant venue d’une étoile
Ne comprenant rien au jeu mondain
Elle a offert son amour, sa lumière, mais
Personne n’en a voulu.
Elle décide de repartir, sa tâche inaccomplie.
C’est alors qu’un petit garçon lui sourit
Et lui offre une rose aux pétales pourpres
Veux-tu être ma maman ? dit-il
Un enfant vient de la choisir
Qui la prend par la main
Et l’emmène loin de tout ce vacarme
Sur un chemin où l’amour invite à grandir.
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