Depuis des centaines d'années, le 1er mai rime avec muguet. La fleur aux petites cloches blanches est en effet pleinement associée à cette journée depuis des siècles désormais. Près de 75 millions de brins sont achetés par an, en France. Quasiment exclusivement concentrée sur le 1er mai, sa vente peut multiplier par trois, quatre, voire cinq le chiffre d'affaires des fleuristes. "Le mois de mai est une période particulièrement importante pour nous, entre la Fête du Travail, la Fête des Mères et l'accélération du rythme des mariages. Rien que pour le 1er mai, nous réalisons en moyenne entre cinq et six fois notre chiffre d'affaires hebdomadaire habituel grâce au muguet", explique Ophélia, fleuriste tenant la boutique "Autrement Fleurs", dans le 7e arrondissement de Marseille.
"Après la Saint-Valentin et la Fête des Mères, le 1er mai est le troisième plus gros événement de notre côté. De ce fait, nous ouvrons la boutique dès 6h du matin, contre 9h habituellement. En parallèle, nous essayons de proposer de nombreux formats répondants à tous les souhaits des clients car nous subissons une très forte concurrence des vendeurs à la sauvette, qui nous fait beaucoup de mal !", souligne de son côté Olivia Foissard, gérante d'Amelys Cabane Fleuriste, à Salon-de-Provence.
De son côté, Monique Cassar, fleuriste tenant la boutique L'Echoppe Bis, dans le 12e arrondissement de Marseille, et présidente de la délégation territoriale de la Chambre des métiers et de l'artisanat Paca, précise : "Pour la plupart des artisans-fleuristes, le muguet représente un chiffre d'affaires compris entre 5 et 10 %. L'évolution concernant cette fleuriste est positive parce que la vente sauvage et à la sauvette a un peu régressé ces dernières années. Elle reste néanmoins très présente sur les grands axes routiers, mais est de plus en plus absente des centres-villes. Aujourd'hui, les professionnels de la vente de fleur ont pris conscience qu'en vendant aux personnes à la sauvette, ils perdaient des clients et un chiffre d'affaires important. A un moment donné, cela représentait pratiquement 30 % du marché, il y a encore 2-3 ans !"
Le 1er mai est en effet le seul jour de l'année où tout le monde a le droit de vendre sur les trottoirs, sans aucune autorisation particulière. Il y a néanmoins quelques règles à respecter. Depuis 2012, un arrêté a été pris par la ville d'Aix, par exemple, pour réglementer la vente de muguet dans les rues. Celui-ci entend lutter contre la vente quasi-professionnelle mise sur pied par des réseaux de revendeurs organisés : "Utilisant des camions réfrigérés, n’ayant pas le statut de commerçants ni d’artisans, et ne respectant pas les lois et règlements, ils font subir, aux commerçants légalement installés, une concurrence déloyale".
L’arrêté stipule notamment que la vente ambulante de muguet n’est autorisée, sur le territoire de la commune d’Aix, que le 1er mai ; doit s’effectuer à
"Après la Saint-Valentin et la Fête des Mères, le 1er mai est le troisième plus gros événement de notre côté. De ce fait, nous ouvrons la boutique dès 6h du matin, contre 9h habituellement. En parallèle, nous essayons de proposer de nombreux formats répondants à tous les souhaits des clients car nous subissons une très forte concurrence des vendeurs à la sauvette, qui nous fait beaucoup de mal !", souligne de son côté Olivia Foissard, gérante d'Amelys Cabane Fleuriste, à Salon-de-Provence.
De son côté, Monique Cassar, fleuriste tenant la boutique L'Echoppe Bis, dans le 12e arrondissement de Marseille, et présidente de la délégation territoriale de la Chambre des métiers et de l'artisanat Paca, précise : "Pour la plupart des artisans-fleuristes, le muguet représente un chiffre d'affaires compris entre 5 et 10 %. L'évolution concernant cette fleuriste est positive parce que la vente sauvage et à la sauvette a un peu régressé ces dernières années. Elle reste néanmoins très présente sur les grands axes routiers, mais est de plus en plus absente des centres-villes. Aujourd'hui, les professionnels de la vente de fleur ont pris conscience qu'en vendant aux personnes à la sauvette, ils perdaient des clients et un chiffre d'affaires important. A un moment donné, cela représentait pratiquement 30 % du marché, il y a encore 2-3 ans !"
Le 1er mai est en effet le seul jour de l'année où tout le monde a le droit de vendre sur les trottoirs, sans aucune autorisation particulière. Il y a néanmoins quelques règles à respecter. Depuis 2012, un arrêté a été pris par la ville d'Aix, par exemple, pour réglementer la vente de muguet dans les rues. Celui-ci entend lutter contre la vente quasi-professionnelle mise sur pied par des réseaux de revendeurs organisés : "Utilisant des camions réfrigérés, n’ayant pas le statut de commerçants ni d’artisans, et ne respectant pas les lois et règlements, ils font subir, aux commerçants légalement installés, une concurrence déloyale".
L’arrêté stipule notamment que la vente ambulante de muguet n’est autorisée, sur le territoire de la commune d’Aix, que le 1er mai ; doit s’effectuer à
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