• il y a 8 mois
Les températures très douces de l'hiver déboussolent le calendrier de floraison du muguet. Pour pouvoir en vendre au 1er mai, les producteurs doivent investir dans des serres ou des chambres froides.

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Transcription
00:00 "Regardez ces belles plaques de muguet, ce muguet un peu comme il est joli."
00:05 Si ce grossiste a pu garder son muguet aussi beau, c'est qu'il l'a conservé dans des chambres froides.
00:11 Une méthode de conservation inévitable en raison des températures très douces de cet hiver.
00:17 "Cette année il a fait très chaud au mois de février, donc le muguet est un petit peu en avance."
00:23 Le maintenir au froid est donc généré des dépenses énergétiques supplémentaires,
00:27 de quoi faire grimper encore un peu plus le prix du muguet, plus 10% en moyenne par rapport à l'année dernière.
00:34 "Il coûte un peu plus cher, mais ce n'est pas la seule explication de la hausse de l'électricité.
00:38 Le gros problème que rencontrent les producteurs de muguets, c'est la main d'oeuvre pour ramasser le muguet."
00:43 À cela s'ajoute l'augmentation du prix des emballages,
00:46 mais également des investissements pour faire face au réchauffement climatique.
00:50 À Etampes, Rémy a par exemple équipé ses serres d'un système de chauffage,
00:54 l'assurance d'un muguet prêt pour le 1er mai.
00:57 "Je sors au feu début mars, au printemps, et après c'est moi qui gère la pousse,
01:02 pour qu'elle arrive pile poil, quasiment au jour prêt,
01:06 pour que je puisse expédier ma marchandise à Rungis pour les fleuristes."
01:10 Dans les années à venir, en raison d'un calendrier de floraison totalement déboussolé,
01:15 les consommateurs auront peut-être un choix à faire,
01:18 soit payer plus cher son muguet le 1er mai,
01:21 ou bien bousculer les traditions et s'offrir les brins un peu plus tôt.

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