Au moins 117 femmes tuées depuis le début de l'année par leur conjoint ou ex-conjoint... Pour tenter d'enrayer ce décompte, le gouvernement a présenté ses propositions issues du "Grenelle contre les violences conjugales", lancé début septembre. La plupart concerne la protection et la prise en charge des victimes :
- les hommes soupçonnés de violences conjugales se verront retirer leur arme à feu, dès la 1ère plainte les visant
- le secret médical sera assoupli, dans des conditions "strictes", pour permettre au personnel de santé de pouvoir signaler des cas inquiétants
- les horaires de fonctionnement de la ligne d'appel 3919 seront élargis, pour atteindre à terme 24/24, 7/7
- la création de 80 postes d'intervenants sociaux en plus dans les commissariats, d'ici 2021, pour accueillir les femmes victimes de violence
- la distribution d'un document d'information à toute victime qui se rend au commissariat ou à la gendarmerie
- le renforcement de la formation des forces de l'ordre - la mise en place, dès 2020, de 1.000 bracelets anti-rapprochement, qui permettent de maintenir à distance les hommes violents . Les députés ont déjà adopté une proposition de loi concernant ces bracelets
D'autres propositions concernent les auteurs des violences conjugales :
- la création de 2 centres d'accueil de prise en charge des hommes violents d'ici 2022. Ces structures pourront accompagner 35 à 40 hommes par an et seront financées à 50% par l'Etat
Le gouvernement formule également des propositions qui concernent les enfants : - ceux dont le père a tué la mère seront déchargés de "l'obligation alimentaire", qui contraint les enfants à subvenir aux besoins d'un parent âgé
- l'exercice de l'autorité parentale du père pourra être suspendu ou aménagé en cas de plainte. Le père pourra ainsi être privé du droit de visite tout en continuant à verser une pension alimentaire
- en cas de féminicide, l'autorité parentale sera suspendue de plein droit
Plus d'infos sur https://www.europe1.fr/societe/formation-des-profs-protection-des-victimes-suivi-des-agresseurs-le-plan-dedouard-philippe-contre-les-violences-conjugales-3933384
- les hommes soupçonnés de violences conjugales se verront retirer leur arme à feu, dès la 1ère plainte les visant
- le secret médical sera assoupli, dans des conditions "strictes", pour permettre au personnel de santé de pouvoir signaler des cas inquiétants
- les horaires de fonctionnement de la ligne d'appel 3919 seront élargis, pour atteindre à terme 24/24, 7/7
- la création de 80 postes d'intervenants sociaux en plus dans les commissariats, d'ici 2021, pour accueillir les femmes victimes de violence
- la distribution d'un document d'information à toute victime qui se rend au commissariat ou à la gendarmerie
- le renforcement de la formation des forces de l'ordre - la mise en place, dès 2020, de 1.000 bracelets anti-rapprochement, qui permettent de maintenir à distance les hommes violents . Les députés ont déjà adopté une proposition de loi concernant ces bracelets
D'autres propositions concernent les auteurs des violences conjugales :
- la création de 2 centres d'accueil de prise en charge des hommes violents d'ici 2022. Ces structures pourront accompagner 35 à 40 hommes par an et seront financées à 50% par l'Etat
Le gouvernement formule également des propositions qui concernent les enfants : - ceux dont le père a tué la mère seront déchargés de "l'obligation alimentaire", qui contraint les enfants à subvenir aux besoins d'un parent âgé
- l'exercice de l'autorité parentale du père pourra être suspendu ou aménagé en cas de plainte. Le père pourra ainsi être privé du droit de visite tout en continuant à verser une pension alimentaire
- en cas de féminicide, l'autorité parentale sera suspendue de plein droit
Plus d'infos sur https://www.europe1.fr/societe/formation-des-profs-protection-des-victimes-suivi-des-agresseurs-le-plan-dedouard-philippe-contre-les-violences-conjugales-3933384
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