Source : Entertainment-Education WebTV
L'enjeu du Sahara dans la guerre d'Algérie
« Il faut fermer la boîte à chagrins ! » C'est le général de Gaulle qui utilise cette curieuse expression en septembre 1961. « La boîte à chagrins », dans l'esprit du général, c'est la Guerre d'Algérie, une guerre dont on ne veut même pas prononcer le nom puisque, officiellement en tout cas, on ne parle que d'opérations de pacification... Mais une guerre meurtrière qui n'en finit pas et dont le premier président de la V° République a décidé de se débarrasser au plus vite afin de se consacrer à son grand œuvre : la construction d'une France plus forte, capable de tenir son rang de puissance mondiale...
Et pour atteindre plus rapidement son objectif, de Gaulle est maintenant prêt à céder sur le dernier point qui fait encore obstacle à la paix : le Sahara ! Alors qu'il a jusque là fait preuve d'une rare intransigeance quant au destin de ces millions de kilomètres carrés de sable et de rochers qui, selon lui, n'avaient nulle vocation à appartenir à la future Algérie indépendante... à propos de ce désert, le président avait même parlé d'une invention française, faisant allusion aux formidables richesses en pétrole et en gaz que des ingénieurs français venaient d'y découvrir...
Pourquoi le général a-t-il donc brusquement cédé ? 50 ans après la fin de la Guerre d'Algérie, Monsieur X rouvre un dossier qui comporte encore aujourd'hui nombre de points obscurs !
C'était la question la plus sensible lors des négociations entre les représentants français et algériens ! L'avenir du Sahara ! Une question cruciale et qui a sans doute retardé la conclusion d'un accord de paix ! Le Sahara ! Pour les Français et le général de Gaulle, ces millions de kilomètres carrés de désert n'avaient nulle vocation à être algériens... Territoire à peine peuplé, le Sahara, cette vaste mer intérieure de sable et de rochers, aurait pu a contrario être géré et exploité en commun par la France et les nations voisines, toutes des colonies françaises. Car on venait d'y découvrir dans les années 50 de considérables ressources en pétrole et en gaz...
Et presque naturellement, c'est ce que nous avons vu la semaine passée avec Monsieur X, on a pensé que si le général de Gaulle se refusait à accorder aux indépendantistes algériens la propriété du Sahara, c'était pour sauvegarder cette richesse si utile à un pays, la France, dépourvu de pétrole. Mais il n'en était rien. Si de Gaulle a soudain décidé en septembre 61 de céder aux Algériens, c'était pour de toutes autres raisons... La première, bien sûr, c'est qu'il fallait mettre un terme à cette interminable guerre. Cette boîte à chagrins selon l'expression même du général. Mais il y en avait d'autres, certainement plus secrètes, en tout cas plus obscures...
L'enjeu du Sahara dans la guerre d'Algérie
« Il faut fermer la boîte à chagrins ! » C'est le général de Gaulle qui utilise cette curieuse expression en septembre 1961. « La boîte à chagrins », dans l'esprit du général, c'est la Guerre d'Algérie, une guerre dont on ne veut même pas prononcer le nom puisque, officiellement en tout cas, on ne parle que d'opérations de pacification... Mais une guerre meurtrière qui n'en finit pas et dont le premier président de la V° République a décidé de se débarrasser au plus vite afin de se consacrer à son grand œuvre : la construction d'une France plus forte, capable de tenir son rang de puissance mondiale...
Et pour atteindre plus rapidement son objectif, de Gaulle est maintenant prêt à céder sur le dernier point qui fait encore obstacle à la paix : le Sahara ! Alors qu'il a jusque là fait preuve d'une rare intransigeance quant au destin de ces millions de kilomètres carrés de sable et de rochers qui, selon lui, n'avaient nulle vocation à appartenir à la future Algérie indépendante... à propos de ce désert, le président avait même parlé d'une invention française, faisant allusion aux formidables richesses en pétrole et en gaz que des ingénieurs français venaient d'y découvrir...
Pourquoi le général a-t-il donc brusquement cédé ? 50 ans après la fin de la Guerre d'Algérie, Monsieur X rouvre un dossier qui comporte encore aujourd'hui nombre de points obscurs !
C'était la question la plus sensible lors des négociations entre les représentants français et algériens ! L'avenir du Sahara ! Une question cruciale et qui a sans doute retardé la conclusion d'un accord de paix ! Le Sahara ! Pour les Français et le général de Gaulle, ces millions de kilomètres carrés de désert n'avaient nulle vocation à être algériens... Territoire à peine peuplé, le Sahara, cette vaste mer intérieure de sable et de rochers, aurait pu a contrario être géré et exploité en commun par la France et les nations voisines, toutes des colonies françaises. Car on venait d'y découvrir dans les années 50 de considérables ressources en pétrole et en gaz...
Et presque naturellement, c'est ce que nous avons vu la semaine passée avec Monsieur X, on a pensé que si le général de Gaulle se refusait à accorder aux indépendantistes algériens la propriété du Sahara, c'était pour sauvegarder cette richesse si utile à un pays, la France, dépourvu de pétrole. Mais il n'en était rien. Si de Gaulle a soudain décidé en septembre 61 de céder aux Algériens, c'était pour de toutes autres raisons... La première, bien sûr, c'est qu'il fallait mettre un terme à cette interminable guerre. Cette boîte à chagrins selon l'expression même du général. Mais il y en avait d'autres, certainement plus secrètes, en tout cas plus obscures...
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