Cristian Măcelaru dirige l'Orchestre national de France dans le Chasseur maudit, poème symphonique composé par César Franck.
Ce poème symphonique reprend à son compte une atmosphère et des péripéties chères au cœur des romantiques, en particulier allemands : celui de la chevauchée nocturne d’un chasseur condamné par Dieu et les hommes à errer sans fin pour expier une faute qu’il a commise. Le Vaisseau fantôme de Wagner et les Gurrelieder de Schoenberg (sans oublier le Freischütz, qui illustre lui aussi à sa manière le mythe du chasseur maudit), pour ne citer que ces deux partitions majeures, ont recours à ce même tréfonds légendaire.
François-René Tranchefort résume la ballade de Bürger qui a inspiré le compositeur : « Un dimanche matin, un comte rhénan sonne du cor et s’élance à la chasse, tandis que tintent les cloches et que s’élèvent des chants religieux. La chevauchée du chasseur se précipite : soudain le comte est seul, son cheval refuse d’avancer, et son cor est muet. Une voix d’outre-tombe s’élève et le maudit : “Sacrilège ! Sois éternellement poursuivi par l’enfer !” De toutes parts les flammes jaillissent. Épouvanté, le comte s’enfuit, toujours plus vite, harcelé par les démons à travers les abîmes, à travers les espaces...»
Le plan du poème symphonique suit avec rigueur la donnée de la ballade et déploie, dans un plan quadripartite (Andantino quasi allegretto - Allegro - Lento - Presto), tout l’arsenal des évocations fantastiques : sonorités religieuses, chant du cor, chasse énergique, cris des paysans, timbres graves de l’angoisse, galop final implacable.
Ce poème symphonique reprend à son compte une atmosphère et des péripéties chères au cœur des romantiques, en particulier allemands : celui de la chevauchée nocturne d’un chasseur condamné par Dieu et les hommes à errer sans fin pour expier une faute qu’il a commise. Le Vaisseau fantôme de Wagner et les Gurrelieder de Schoenberg (sans oublier le Freischütz, qui illustre lui aussi à sa manière le mythe du chasseur maudit), pour ne citer que ces deux partitions majeures, ont recours à ce même tréfonds légendaire.
François-René Tranchefort résume la ballade de Bürger qui a inspiré le compositeur : « Un dimanche matin, un comte rhénan sonne du cor et s’élance à la chasse, tandis que tintent les cloches et que s’élèvent des chants religieux. La chevauchée du chasseur se précipite : soudain le comte est seul, son cheval refuse d’avancer, et son cor est muet. Une voix d’outre-tombe s’élève et le maudit : “Sacrilège ! Sois éternellement poursuivi par l’enfer !” De toutes parts les flammes jaillissent. Épouvanté, le comte s’enfuit, toujours plus vite, harcelé par les démons à travers les abîmes, à travers les espaces...»
Le plan du poème symphonique suit avec rigueur la donnée de la ballade et déploie, dans un plan quadripartite (Andantino quasi allegretto - Allegro - Lento - Presto), tout l’arsenal des évocations fantastiques : sonorités religieuses, chant du cor, chasse énergique, cris des paysans, timbres graves de l’angoisse, galop final implacable.
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