• il y a 3 ans
Ce visage est celui du député Rawiri Waititi.
Il représente la population maorie en Nouvelle-Zélande.
Pourquoi parle-t-on de lui ?
Le coprésident du Parti maori a fait beaucoup de bruit après avoir été expulsé du Parlement pour non-port de la cravate qu’il qualifie de "noeud coulant colonial".
Le 9 février 2021, Waititi est arrivé dans l’hémicycle avec un pendentif maori en jade,
en guise de cravate.
Le président de l’Assemblée a refusé qu’il prenne la parole en raison de "son acoutrement non réglementaire".
Mais le code vestimentaire imposé au Parlement n’est-il pas dépassé ?
Pour Rawiri Waititi, le combat tient à l’acceptation des valeurs culturelles locales.
Ce n’est pas un problème de cravate mais d’identité culturelle.
"Ce collier, c’est ma cravate à moi, c’est une tenue d’affaire dans la culture maori. Or, ici, en m’empêchant de prendre la parole sur ce prétexte, on me demande d’être ce que je ne suis pas."
Quelques mois auparavant, la question du code vestimentaire avait déjà été abordée au sein du Parlement.
Les députés avaient majoritairement voté pour le maintien du port de la cravate.
Mais au lendemain de cet incident, un comité du Parlement a décidé d’abandonner cette coutume.
Interrogée sur la question, la première ministre Jacinda Ardern ne voit pas d’objection à faire évoluer ces pratiques.
"Il y a des questions beaucoup plus importantes pour nous tous."
Mais cet avis ne fait pas l’unanimité.
"Ce n’est peut-être pas un problème primordial dans le monde aujourd’hui, les hommes qui se rendent au Parlement devraient porter une cravate. Ce n’est pas un bar, un club ou une boutique, c’est le Parlement national. " Simon Bridges, homme politique maori.
Les Maories sont une population autochtone qui représente environ 15% des 5 millions d’habitants néo-zélandais.

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