• il y a 3 ans
Un documentaire réalisé dans le cadre des Ateliers d'Angers (Festival Premiers Plans) en 2015, par Joachim Duté, Adèle Grall-Vigneron, Laura Sanquer, Florence Urbani
Résumé : Vincent a repris la ferme de ses parents, mais pour tenir il a du se diversifier. Alors François est arrivé avec un projet de fabrications de pâtes. Et puis Emmanuel a proposé d'assurer la partie élevage... A trois, ils ont appris à gérer la ferme du point du jour.

Intervenants : Xavier Liébard, réalisation, Cécile Guillard-Jubeau, montage, François Fayet, montage et suivi technique .Festival Premiers Plans : Claude-Eric Poiroux, Délégué général, Xavier Massé, Secrétariat général et administration, Véronique Charrat, Coordination de projet . Avec le soutien technique du Centre audiovisuel de l'Université Catholique de l'Ouest. En partenariat avec la Ville d'Angers, de la Région des Pays de la Loire et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire.

Remerciements : Vincent Papiau, François Cornuault, Emmanuel Dinand. La ferme du point du jour.

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Animaux
Transcription
00:00 [SILENCE]
00:11 [Bruit de vent]
00:24 Tout simplement j'ai pris la suite de mes parents qui étaient des agriculteurs sur la ferme.
00:30 Puis au fil des années j'ai repris un peu des terres des voisins.
00:34 Ce qui fait que maintenant j'ai à peu près une surface de 200 hectares sur la ferme.
00:41 Alors que quand j'ai démarré il y avait 55 hectares.
00:44 [SILENCE]
00:59 [Bruit de la ferme]
01:19 [Bruit de la ferme]
01:27 [Bruit de la ferme]
01:37 [Bruit de la ferme]
01:53 Oui je voulais transformer le blé en farine.
01:57 Au moment que j'étais prêt, j'avais tout le temps trouvé le moulin, tout.
02:03 Tout le monde avait fait un peu ça en bio.
02:05 Et du coup le marché était un peu saturé.
02:08 Donc je me suis dit je vais faire, je vais aller vers les paysans boulangers, je vais donner la possibilité.
02:14 Et puis après il y a eu François qui s'est trouvé à se présenter.
02:19 Lui c'était pour faire des pâtes.
02:21 Je me suis dit pour moi c'est le même principe que faire le pain.
02:24 Sauf que c'est plus facile à gérer parce qu'on peut stocker les pâtes et les vendre après.
02:29 [Bruit de la ferme]
02:48 [Bruit de la ferme]
03:11 Et puis Emmanuel qui s'est trouvé à se présenter en même temps un jour après.
03:18 Et lui c'était plus la partie élevage.
03:21 Et du coup c'est plus facile de prendre des décisions à trois parce qu'on a trois avis différents.
03:27 On a trois... c'est plus ouvert.
03:31 [Bruit de la ferme]
03:35 Et donc ça c'est depuis le 1er avril 2015.
03:40 On est officiellement agriculteurs avec Emmanuel.
03:43 Ça y est.
03:46 Ce sont des vrais agriculteurs d'un coup.
03:48 [Rires]
03:51 [Bruit de la ferme]
03:55 [Bruit de la voiture]
04:07 Surtout il faut faire les finitions.
04:10 Tu ne commences pas au bord et puis quand c'est la fin tu fais tout le tour.
04:14 En spirale.
04:16 Comme ça avec le vibro.
04:18 Il y a toujours un tracteur qui ne saute pas.
04:22 C'est tellement agréable quand c'est plat.
04:28 Allez venez ! Allez ! Allez !
04:46 Allez ! Allez venez !
04:51 [Bruit de la voiture]
05:10 Quand il y a le père et le fils, souvent le père a une dominance sur le fils.
05:13 Donc là il n'y a pas ce...
05:16 On a une identité.
05:21 Même si j'étais là avant eux, je ne pense pas que j'impose trop autre chose.
05:29 C'est comme ça qu'on le ressent.
05:32 [Rires]
05:36 C'est comme ça que je le ressens aussi.
05:42 Il doit rester une qui est pleine ici.
05:46 Il faudra qu'on vérifie.
05:49 On n'a pas compté la bataillère.
05:51 Ah si, il y en a 11.
05:54 Il faut jouer à ma liste.
05:59 Ou alors on a un nez qui n'était pas plein là-bas.
06:05 J'ai vu ça le lendemain, deux jours après.
06:11 Il y a eu trop de personnes où on était tous individualistes.
06:14 Parce qu'il était tout seul.
06:16 François voulait tout seul, moi je voulais tout seul.
06:18 Et puis on se retrouva trop.
06:22 Et on se rend compte que c'est quand même pas mal.
06:27 Du coup on a maintenant deux points de vente à Paris aussi.
06:31 Donc petit à petit ça s'étoffe.
06:35 Et pour l'instant on dit non à rien.
06:39 Tant qu'on ne saura pas si c'est viable économiquement,
06:44 pour l'instant on ne s'arrête pas.
06:47 Le but c'est de dégager trois salaires.
06:51 Il ne faut pas moulir de ce point de vue là.
06:54 La crème fraîche tu veux la manger ?
06:57 C'est naturel ça.
07:00 Il faut que je te la laisse.
07:07 Les pommes fraîches sont douces.
07:11 On a plus qu'à continuer à faire des comme ça.
07:22 J'avais senti qu'ils n'étaient pas là pour le folklore.
07:27 C'était vraiment un truc qui leur tenait à cœur.
07:30 Donc on est moins hésitant à investir.
07:33 C'est parti.
07:36 On va être content d'avoir de la belle herbe.
07:39 Un peu comme a fait mon père.
07:44 C'est un changement de génération.
07:47 C'est transmettre et permettre de démarrer aussi.
07:51 Je suis assez content de ça.
07:54 Il ne faut plus que permettre qu'ils puissent le faire.
07:59 Sous-titrage ST' 501
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09:09 Merci à tous !

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