Sous la direction de Pablo Heras-Casado, l'Orchestre philharmonique de Radio France joue la 4e symphonie "Italienne" de Mendelssohn. Extrait du concert donné le 3 décembre à l'auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.
Structure
Allegro vivace
Andante con moto
Con moto moderato
Saltarello : Presto
Prodigieusement doué, Felix Mendelssohn était aussi d’une exigence impitoyable. À sa mort, il laisse un grand nombre d’œuvres à l’état de manuscrit, situation de sa Symphonie n° 4 pourtant créée avec succès en 1833. Mais il souhaitait apporter des révisions avant de la publier, travail qu’il n’a pas mené à bien. L’œuvre est donc éditée à titre posthume, en 1851, dans une version qu’il aurait jugé imparfaite.
On se demande pourtant ce qu’il pouvait reprocher à cette symphonie éblouissante qui doit son surnom, « Italienne », au pays dans lequel il avait amorcé sa composition. Lors de son « Grand Tour » à travers l’Europe, il visite Venise, Milan, Florence et Naples de l’automne 1830 à l’été 1831. C’est à Rome qu’il séjourne le plus longtemps, du 1er novembre 1830 au 10 avril de l’année suivante. Enthousiasmé par la beauté des paysages, les ruines antiques et la peinture de la Renaissance, il est en revanche déçu par la médiocrité des orchestres et des chanteurs.
Mais lors de son séjour romain, il fait la connaissance d’Hector Berlioz dont il suscite l’admiration : « J’ai vu Mendelssohn, ah mon dieu, quel talent !... C’est inouï… superbe, grand, délicat, gracieux, sensible, violent, rapide, fort, doux, profond. » Autant de qualificatifs qui valent pour la Symphonie « Italienne »
Structure
Allegro vivace
Andante con moto
Con moto moderato
Saltarello : Presto
Prodigieusement doué, Felix Mendelssohn était aussi d’une exigence impitoyable. À sa mort, il laisse un grand nombre d’œuvres à l’état de manuscrit, situation de sa Symphonie n° 4 pourtant créée avec succès en 1833. Mais il souhaitait apporter des révisions avant de la publier, travail qu’il n’a pas mené à bien. L’œuvre est donc éditée à titre posthume, en 1851, dans une version qu’il aurait jugé imparfaite.
On se demande pourtant ce qu’il pouvait reprocher à cette symphonie éblouissante qui doit son surnom, « Italienne », au pays dans lequel il avait amorcé sa composition. Lors de son « Grand Tour » à travers l’Europe, il visite Venise, Milan, Florence et Naples de l’automne 1830 à l’été 1831. C’est à Rome qu’il séjourne le plus longtemps, du 1er novembre 1830 au 10 avril de l’année suivante. Enthousiasmé par la beauté des paysages, les ruines antiques et la peinture de la Renaissance, il est en revanche déçu par la médiocrité des orchestres et des chanteurs.
Mais lors de son séjour romain, il fait la connaissance d’Hector Berlioz dont il suscite l’admiration : « J’ai vu Mendelssohn, ah mon dieu, quel talent !... C’est inouï… superbe, grand, délicat, gracieux, sensible, violent, rapide, fort, doux, profond. » Autant de qualificatifs qui valent pour la Symphonie « Italienne »
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