Météo du Charles Senard: la sagesse éternelle d'Épicure
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Il y a toujours eu beaucoup de préjugés à propos de la philosophie d’Épicure. Notre époque a cru y trouver une justification facile à ses penchants vulgaires. En réalité, l’épicurisme est une véritable sagesse, née en Grèce au IVe siècle avant J.-C. Dans un essai très abordable, Charles Senard met cette philosophie de la vie à la portée de tous. Dans l’aphorisme n° 45 du Gai Savoir, Nietzsche en décrivait son approche de manière très personnelle, comme d’une pensée au-delà même de toute philosophie : « Oui, disait-il, je suis fier de sentir le caractère d’Épicure autrement que n’importe qui peut-être, et dans tout ce qu’il m’est donné d’entendre ou de lire, de jouir du bonheur vespéral de l’antiquité… » Et Nietzsche concluait avec ce jugement clé : « il n’y eut jamais auparavant pareille modestie de la volupté ». Humilité retrouvée Le récent ouvrage de Charles Senard a le grand mérite de bâtir sa réflexion sur l’épicurisme au fil de cette humilité retrouvée. L’auteur, docteur en études latines, nous parle bien sûr un peu d’Épicure, le fondateur de l’École, mais aussi et surtout de ses continuateurs latins, en particulier les poètes Horace et Lucrèce. Le titre qu’il donne à son essai, Carpe diem, est une expression célèbre que l’on doit à Horace. Carpe diem voudrait dire « cueille le jour » ; mais attention, nous précise Senard, ce « n’est pas une invitation à goûter les plaisirs de la vie ». Il explique en effet : « Il s’agit d’autre chose : du rapport avec le temps, de l’angoisse du futur… » C’est que, fondamentalement, les épicuriens essaient de détourner d’eux la peur de la finitude, tel Épicure lui-même qui, dans un passage fameux de sa Lettre à Ménécée, affirmait que la mort n’a aucun rapport avec la vie. Charles Senard insiste bien sur la place privilégiée que tient la sobriété dans la philosophie épicurienne. Les mots «frugalité» et «prudence» sont aussi de mise, avec elle. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui font que cette pensée trouve aujourd’hui encore un écho particulier chez beaucoup d’esprits : « L’idéal épicurien, écrit Charles Senard, consistant à vivre simplement, dans la sobriété heureuse, chère à feu Pierre Rabhi, entre en
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