Mathilde Panot dénonce "l'opposition de façade" de Marine Le Pen, car "elle n'est pas dans la rue aujourd'hui"
Ecoles, transports publics, centrales électriques, raffineries... De nombreux secteurs s'annoncent perturbés ou bloqués ce mardi, à l'occasion d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites. Les syndicats espèrent une mobilisation aussi forte que le 19 janvier.
Transcript
00:00 Marine Le Pen essaie de faire une polémique, un jour, de mobilisation historique.
00:04 Vous l'avez vu, plus le gouvernement parle, Mme Borne parle de déni,
00:08 plus il y a de monde dans la rue, plus 100 000 personnes en plus à Paris.
00:12 Je ne sais pas encore les chiffres au niveau du pays,
00:15 mais on est sur un niveau de mobilisation comme on n'en avait plus eu dans notre pays depuis au moins 30 ans.
00:21 Donc Marine Le Pen cherche à faire une polémique et je vais lui répondre de manière très simple.
00:24 Je conteste le fait, un, qu'on ait contourné les règles de l'Assemblée nationale avec un tirage au sort,
00:29 et deux, la manière dont s'est fait ce tirage au sort, puisque d'habitude c'est à proportion des signataires.
00:34 Nous avons déposé nous la NUPES en premier, nous avons le plus de signataires
00:37 et donc nous demandons l'annulation de cette décision.
00:39 Mais je dois le dire, Marine Le Pen est parfaite comme opposition de façade à Emmanuel Macron.
00:44 Elle n'est pas dans la rue aujourd'hui avec les millions de personnes qui défilent.
00:48 Elle n'est pas là en soutien aux travailleurs et travailleuses qui font grève.
00:52 Elle n'est pas à l'Assemblée, puisqu'on l'a vu, ils ont fait seulement 75 amendements,
00:56 alors que même les macronistes en ont fait plus.
00:58 Donc je comprends qu'elle essaye de se repeindre en opposition à cette réforme.
01:02 Seule la NUPES, l'intersyndicale uni et les millions de personnes qui sont en train de défiler
01:06 sont vraiment en train de faire œuvre utile pour aller jusqu'au retrait.