• l’année dernière
Ils sont carreleurs, couvreurs et artisans du bâtiment en général. Ils exercent des métiers dits «pénibles». Pour beaucoup d'entre eux, partir à la retraite à 64 ans n'est pas envisageable, même pour ceux qui ont commencé à travailler très tôt. C'est le cas de Paul Lefebvre, artisan carreleur de 34 ans qui travaille depuis ses 16 ans, à hauteur de 60 heures par semaine. Avec la nouvelle réforme, il pourra partir à la retraite dès 60 ans, mais ne pense pas tenir aussi longtemps

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Transcription
00:00 Paul Lefebvre a 34 ans. Artisan carleur, il se rend aujourd'hui chez un particulier.
00:05 Là il y a 25 sacs dans le camion, donc il y a 750 kilos à peu près.
00:11 Ces 750 kilos, Paul va devoir les porter à la force de ses bras pour que son chantier puisse avancer.
00:17 Entre ses différents chantiers, Paul travaille entre 55 et 60 heures par semaine, 6 jours sur 7.
00:24 Dans son secteur, son métier est considéré comme pénible.
00:27 Toujours à genoux, toujours à portée, monter les escaliers.
00:32 Moi je me baisse et je me lève 200-300 fois par jour.
00:36 Avec un début d'activité professionnelle à 16 ans, il fait partie des actifs à la carrière dite très longue.
00:42 Avec la nouvelle réforme, il pourra partir à la retraite dès 60 ans, mais ne pense pas tenir aussi longtemps.
00:47 Des jours dans le bâtiment avec des métiers compliqués, si on bosse qu'à 55 ans c'est bien.
00:53 Certains envisagent même des reconversions. A l'image de Julien Havard, il est couvreur depuis ses 16 ans et souffre de douleurs au niveau du dos.
01:01 Peut-être arrêter de faire de la couverture, peut-être passer sur de la menuiserie,
01:05 peut-être on reste dans un atelier, on fabrique à fabriquer des choses, mais plus monter forcément sur les toits, c'est sûr.
01:12 Avec la nouvelle réforme, les métiers pénibles devraient bénéficier d'un congé de reconversion permettant de changer de métier plus facilement.
01:20 [Musique]
01:24 [SILENCE]

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