• l’année dernière
Ambiance tempétueuse, rappels aux règlement, interruptions et même une brève suspension de séance. La première session de l'Assemblée nationale dévolue à l'examen du projet de réforme des retraites s'est ouverte dans une atmosphère survoltée dans l'Hémicycle. Ces débats, sous haute tension, doivent durer 15 jours.

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Transcription
00:00 Après une première journée de débats mouvementés,
00:02 François Ruffin attaque une nouvelle fois le gouvernement.
00:04 Vous faites pitié.
00:06 [Applaudissements]
00:08 Oui monsieur le ministre, vous faites pitié.
00:12 Voilà le sentiment que vous m'inspirez.
00:15 Une phrase lapidaire qui conclut une journée de brouhaha
00:17 et de chahut dans l'hémicycle.
00:19 Dès que le ministre du Travail s'exprime,
00:21 les députés et les oppositions l'empêchent de parler
00:23 et le traitent de menteur.
00:25 Nous avons veillé avec madame la première ministre
00:27 à prendre en compte et à intégrer un maximum de demandes
00:31 des partenaires sociaux comme des groupes politiques
00:33 dans le projet de loi que nous vous présentons.
00:35 Et plusieurs attentes des groupes Renaissance, Modem, Horizons
00:38 ont été ou seront intégrées dans ce texte.
00:41 En tentant désespérément de contenir ses collègues,
00:43 la présidente de l'Assemblée nationale s'énerve.
00:45 Est-ce que vous croyez que nous allons passer 15 jours
00:47 comme cela dans l'hémicycle ?
00:49 Oui ?
00:49 On n'est pas dans un amphi, on n'est pas dans une manif,
00:51 on est dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:55 Pour tenter de recadrer le débat,
00:56 le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal,
00:59 monte au pupitre.
01:00 N'ayons pas peur de le dire, en matière de retraite,
01:02 mesdames et messieurs les députés, c'est une réforme ou la faillite.
01:06 C'est ça la réalité de notre système aujourd'hui.
01:09 Des explications qui ne convainquent pas les oppositions,
01:11 Sandrine Rousseau dénonce une réforme
01:13 qui n'aurait qu'un objectif financier.
01:15 Il n'y a aucune urgence, il n'y a aucune nécessité économique,
01:19 aucun impératif social, rien.
01:22 Ou plutôt si,
01:25 une seule chose, aller chercher le point de PIB avec les dents,
01:29 avec une armée de travailleurs et travailleuses,
01:31 quoi qu'il en coûte, sur nos corps et nos vies,
01:34 le PIB, le PIB, le PIB.
01:36 De son côté, le Rassemblement national a tenté de faire voter
01:39 une motion référendaire pour soumettre le projet de réforme
01:41 aux Français.
01:42 Motion finalement rejetée en fin de journée.

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