Retraites : "Nous ne signerons rien avec Madame Le Pen" rappelle Rachid Temal

  • l’année dernière
Débat retraites à l'Assemblée : "Les socialistes comme Valérie Rabault ou Jérôme Guedj ont été parfaits, sur le fond et sur la forme. Nous ne signerons rien avec Madame Le Pen. Nous combattons l'extrême droite, car c'est un danger pour le pays, pour les Français et pour les travailleurs" rappelle Rachid Temal, sénateur (PS) du Val d'Oise

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1

Retrouvez l'émission intégrale de Bonjour Chez vous ! ici : https://www.publicsenat.fr/emission/bonjour-chez-vous

Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 Et on commence donc cette émission avec Rachid Temal.
00:02 Merci de nous accompagner pendant cette première demi-heure.
00:04 Vous êtes sénateur socialiste du Val d'Oise.
00:05 On va évidemment parler longuement de la réforme des retraites avec vous.
00:08 On va voir ce qui s'est passé à l'Assemblée.
00:10 Mais d'abord, journée de mobilisation.
00:11 Aujourd'hui, c'est la troisième.
00:13 Est-ce que vous espérez encore pouvoir faire reculer le gouvernement
00:15 sur le fond de ce texte ?
00:17 – Je pense que cette proposition de régression sociale
00:20 qui est la retraite à 64 ans,
00:22 ça c'était pour la droite, 64 ans, massivement les Français la rejettent.
00:26 Et je crois que c'est bien pour le gouvernement d'entendre
00:29 que c'est une réforme injuste, je l'ai dit,
00:31 je crois aussi dangereuse pour les Français
00:33 en termes de ce qu'elle propose et ce qu'elle impose.
00:35 Et il n'y a pas de raison, d'ailleurs,
00:36 le président du Conseil d'orientation des retraites lui-même le dit.
00:39 Il n'y a pas de risque, contrairement à ce que j'ai entendu avec M. Attal,
00:41 il n'y a pas de risque aujourd'hui sur notre régime de retraite.
00:45 Et donc je crois que les Français souffrent assez de la période
00:47 avec les différentes crises que nous subissons,
00:49 notamment économiques, sociales.
00:51 Je crois qu'il ne faut pas faire cette réforme-là.
00:53 Et moi je vois l'amplification…
00:54 – Et encore, il dit qu'il n'y a pas de problème de dépense pour le moment,
00:57 mais il dit qu'il y aura peut-être un problème
00:58 sur le niveau des pensions des retraités,
01:00 et que les retraités futurs vivront peut-être moins bien
01:01 que les retraités actuels.
01:03 – Mais sauf que vous n'avez pas sans savoir qu'il y a la question…
01:06 d'abord, vous l'avez dit, le premier sujet,
01:09 c'est que ce que dit le gouvernement,
01:11 tout ça est démenti par le président du Conseil d'orientation des retraites.
01:14 Ce n'est pas rien, ce n'est pas rien.
01:16 Vous avez également la question du Conseil d'État,
01:22 qui a aussi rendu un avis très dur.
01:24 Donc vous voyez bien, là, quand même bien frais.
01:26 Sur la question des pensions de retraite,
01:27 mais excusez-moi, aujourd'hui, il y a à travailler notamment
01:29 sur cette question-là, je pense que c'est possible.
01:31 Donc, mon ans sur ce travail-là, vous voyez,
01:33 on peut mener ce travail-là, petit 1.
01:35 Petit 2, rien aujourd'hui dans le projet du gouvernement
01:37 ne permet de dire qu'il n'y aura pas un problème de pension
01:41 à la fin de cette réforme-là.
01:42 Donc, si on doit travailler sur un certain…
01:44 – Donc il faudra en refaire une autre pour vous.
01:45 – Non, non, si on doit travailler sur des choses sérieuses, aujourd'hui,
01:48 travaillons sur l'emploi des seniors,
01:49 puisque 1 Français sur 2 n'arrive pas en activité à la retraite.
01:53 Ça veut dire que notre modèle, c'est dire aux seniors,
01:55 ceux qui nous écoutent, votre fin de vie,
01:57 et 2 ans de plus demain si la réforme est acceptée,
01:59 ce sera soit le chômage, soit les minima sociaux.
02:02 Est-ce que c'est un modèle ? La réponse est non.
02:04 Deuxième réforme, la différence aujourd'hui qui existe
02:06 entre les hommes et les femmes dans leur niveau.
02:08 Troisième réforme, les pensions, notamment liées aux carrières hachées,
02:13 et morcelées.
02:14 Et puis, dernier élément qui me semble aussi essentiel,
02:17 c'est effectivement de se dire que, par exemple,
02:19 aujourd'hui, on sait très bien qu'il y a une différence de 6 à 7 ans, 8 ans,
02:22 entre un ouvrier et un cadre.
02:23 On peut aussi imaginer que la question de la pénibilité soit prise en compte.
02:27 Vous voyez, ces 4 points-là, je crois qu'on pourrait faire consensus
02:31 pour améliorer le système, ce qui n'est pas ce qui est proposé aujourd'hui
02:33 par le gouvernement, puisque le gouvernement dit…
02:35 – Mais le gouvernement n'est pas fermé à discuter de ces points non plus.
02:37 – Excusez-moi, il n'est pas fermé.
02:38 Comment va-t-il faire ?
02:39 Puisqu'il fait le choix d'un projet déjà ficelé, dans un cadre budgétaire,
02:44 et donc toutes les bonnes choses que j'évoque là
02:46 ne sont pas dans le projet.
02:49 Prenons l'emploi des seniors, le gouvernement dit aux salariés
02:51 "ce sera 64 ans, pas de discussion".
02:54 Par contre, pour la question du travail des seniors,
02:57 il ne faut contraindre personne.
02:59 Vous voyez bien, il y a un problème de niveau.
03:01 Autre exemple…
03:03 – Elisabeth Bord, c'est une perte à des sanctions.
03:05 Il faut des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas,
03:07 qui ont des mauvaises pratiques, comme dit la Première Ministre.
03:10 – D'un côté, on vous trouve une solution en disant
03:12 "64 ans pour tout le monde, c'est sec",
03:15 et de l'autre, il faudra qu'on imagine des choses.
03:17 Mais pourquoi on ne le fait pas jusqu'au bout ?
03:19 Pareil sur la question du travail des femmes,
03:21 et notamment la différentielle,
03:22 puisque le ministre Franck Rijster lui-même, ministre,
03:25 dans la circonscription a dit "oui c'est vrai,
03:27 ça sera plus dur demain pour les femmes que cela aujourd'hui".
03:30 Vous voyez bien, comment on pouvait accepter cette discussion-là,
03:32 dans ce sens-là ?
03:33 Donc c'est pour ça que nous nous contestons
03:35 cette régression sociale et cette réformation de 4 ans,
03:37 et nous disons, voilà, je viens de citer 4 points
03:40 sur lesquels pour le coup là,
03:41 je crois qu'avec d'abord les partenaires sociaux,
03:44 mais également les Français et puis bien sûr les élus,
03:47 nous pourrions améliorer le système pour, à la fin,
03:50 faire en sorte que les gens vivent mieux.
03:51 Parce que la retraite c'est quoi ?
03:53 C'est un temps où vous dites "j'ai travaillé toute ma vie,
03:56 et enfin je peux profiter de ma vie".
03:57 – Mais comment vous allez vous faire entendre ici,
03:59 dans les ministères du Sénat,
04:00 où la droite sénatoriale est plutôt favorable à cette réforme ?
04:04 – Mais vous voyez bien, il y a deux questions.
04:05 Ce que je viens d'évoquer,
04:07 c'est ce que serait pour moi donc une réforme.
04:09 Donc contrairement à ce que certains essaient de faire foire,
04:11 vous voyez que la gauche est capable de faire des propositions concrètes,
04:14 d'avancer, sur ce que vous me dites par rapport ici,
04:17 dans l'hémicycle au Sénat.
04:18 Nous, les socialistes, nous avons deux éléments,
04:21 c'est d'abord un, le gouvernement qui va venir
04:23 avec cette réforme néfaste,
04:25 et deux, la droite qui va dire, d'ailleurs ce sera intéressant,
04:28 puisque ici chaque année, il y a un amendement qui est voté
04:31 pour la réforme à 65 ans.
04:33 Mais j'entends également chez Léler, de l'autre côté,
04:35 que ce serait 64 ans.
04:37 Vous allez tout à l'heure écouter accueillir Aurélien Pradié,
04:39 qui je comprends, lui-même pose un certain nombre de questions,
04:42 et dit qu'à ce stade-là, si les réponses ne sont pas arrivées,
04:45 pour son amendement notamment, il voterait contre.
04:47 Donc on verra ce que fera la droite, ce que nous ferons nous les socialistes,
04:50 c'est nous ferons comme toujours, nous ferons un débat serein,
04:53 un débat sur le fond, nous aurons des positions fermes,
04:56 et avec des propositions concrètes.
04:57 – Et la droite sénatoriale, qui est partie pour les 64 ans ?
04:59 Et qui a voté les 64 ans ?
05:01 – Faudra demander ça à M. Retailleau, je ne suis pas là en tant que président,
05:04 je ne suis que vice-président du groupe, du moins socialiste, et pas LR.
05:08 – On va voir comment se sont passées les débats hier du côté de l'Assemblée nationale,
05:12 puisque le début de séance a été particulièrement agité,
05:14 notamment en raison de la volonté de l'ANUB de se faire entendre
05:16 sur la motion référendaire. On voit ça avec Alex Poussin.
05:20 [Générique]
05:27 – Bonjour Alex. – Bonjour Yann, bonjour Achetez Mal.
05:29 – Bonjour.
05:30 – Et Alex, le débat à l'Assemblée a commencé dans une ambiance électrique hier.
05:33 – Eh oui, une entame de débats extrêmement tendue en cause,
05:36 les fameuses motions référendaires, ces textes déposés par l'opposition
05:40 pour organiser un référendum sur la réforme des retraites.
05:43 Le problème c'est qu'une seule motion référendaire ne peut être discutée,
05:46 et c'est la motion du Rassemblement national qui avait été tirée au sort
05:50 pour être débattue, mais à la dernière minute hier,
05:53 une troisième motion référendaire, après la motion du RN et celle de la gauche,
05:59 une troisième motion référendaire déposée par le groupe Liott,
06:02 Liberté indépendant Outre-mer, soutenue par la gauche, a été déposée
06:06 et ces groupes politiques ont multiplié les prises de parole pendant la séance
06:12 pour examiner cette nouvelle motion référendaire.
06:15 On va écouter Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise
06:18 à l'Assemblée nationale.
06:19 – Cela s'appelle une manœuvre, et nous la voyons, gros,
06:23 lorsque cette troisième motion référendaire a été déposée.
06:26 Elle a été déposée, et M. De Courson l'a très bien dit,
06:29 elle a été déposée dans les délais.
06:31 Il n'y a aucune raison pour que vous rejetiez cette troisième motion référendaire
06:36 si ce n'est de rajouter encore un déni démocratique au coup de force
06:39 que vous êtes en train de faire aux millions de Français
06:41 qui manifestent dans ce pays.
06:43 [Applaudissements]
06:47 – Voilà, dans ce début d'examen de la réforme des retraites,
06:49 le débat a été complètement paralysé par cette querelle de règlements,
06:53 notamment avec les prises de parole de la gauche,
06:56 et Marine Le Pen a souhaité rappeler les contradictions de la gauche
07:00 autour de cette motion référendaire.
07:02 On va l'écouter.
07:03 – Nous avons proposé à l'ensemble des groupes qui ont déposé la motion,
07:08 les six groupes, on leur a dit "écoutez, nous on est prêts à retirer la nôtre
07:12 si vous acceptez la signature des députés Rassemblement national
07:15 pour qu'il y ait véritablement une motion transpartisane,
07:19 et jusqu'à présent, vous avez refusé, alors maintenant, halte !
07:24 Halte à la tartufferie !
07:27 [Applaudissements]
07:29 – Voilà, ça c'est pour la réponse de Marine Le Pen dans ce débat.
07:31 Dans un broi continu alimenté notamment par la gauche de l'hémicycle,
07:37 le ministre du Travail Olivier Dussopt a essayé de prendre la parole
07:40 pour lancer enfin le débat sur la réforme des retraites,
07:43 mais impossible pour lui de s'exprimer. Regardez.
07:46 – Madame la Présidente de la Commission des Affaires Sociales,
07:51 Mesdames et Messieurs, Madame la Rapporteure Générale,
07:53 Mesdames et Messieurs les rapporteurs, Mesdames et Messieurs les députés,
07:58 nous y sommes.
08:00 Monsieur le Ministre, on va suspendre 5 minutes,
08:02 le temps que ces ERSTA collègues laissent le gouvernement s'exprimer.
08:07 – Rachid Temal, est-ce que c'est digne de la part de députés de gauche notamment
08:11 de paralyser le débat ainsi pour une querelle de règlement
08:14 au point de ne pas laisser un ministre s'exprimer ?
08:16 – Il y a plusieurs choses dans ce que vous dites.
08:17 D'ailleurs, vous n'avez pas passé l'extrait de Valérie Rabault
08:20 sur la motion référendaire, parce que moi je l'ai écoutée,
08:22 et elle était très parfaite, parce que faudrait expliquer à vos téléspectateurs.
08:26 – C'est après la suspension de serre.
08:27 – D'accord, mais elle est intervenue.
08:29 L'article 122 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale dit courant
08:33 qu'il y a une possibilité de déposer de motion référendaire
08:35 juste avant la discussion générale, ce qu'a fait le groupe Lyot.
08:40 Et donc, il y avait sur la table 3 motions référendaires.
08:44 Ce qui n'est pas entendable, c'est que la présidence de l'Assemblée
08:49 n'a pas fait un mot à ce choix-là, elle a dit la troisième,
08:52 je ne l'apprends pas, donc elle ne pouvait pas dire cela.
08:54 C'est ce qui a créé d'ailleurs la prise de position de Valérie Rabault,
08:57 qui a été, sur le fond comme sur la forme, très claire, comme à son habitude.
09:01 D'ailleurs, on peut aussi se rappeler les propos de Jérôme Gage également,
09:05 qui ont été, l'un comme l'autre, très clairs, très respectueux des institutions.
09:09 Ce que font les socialistes, par ces deux prises de parole-là,
09:12 c'est très respectueux du débat parlementaire.
09:16 Vous me parlez d'autres goûts politiques,
09:18 moi je ne suis pas là pour faire du commentaire, je vous parle des miens.
09:21 – Mais il y a quand même une alliance de gauche de la NUF
09:23 qui engage aussi les socialistes, aux côtés des insoumis, des communistes.
09:27 – Il n'y a pas écrit qu'on doit juger ou doit être caution
09:32 ou doit être responsable des propos des autres.
09:35 Moi je vous parle des propos de Valérie Rabault et de Jérôme Gage,
09:38 et c'est dommage que vous ne les ayez pas passés,
09:40 il n'y a aucun problème ni sur le fond, ni sur la forme.
09:42 – Vous ne partagez pas la stratégie de la France insoumise en clair.
09:45 – C'est une stratégie d'agitation.
09:46 – Et encore une fois, moi je suis pour le débat dans l'hémicycle,
09:50 au Sénat et à l'Assemblée, je dis juste que je trouve assez regrettable,
09:55 parce que vous oubliez le fait générateur,
09:57 que la présidente de l'Assemblée nationale
09:59 n'ait pas accepté d'appliquer son propre règlement,
10:01 parce qu'il y avait trois motions,
10:03 auquel cas il fallait à ce moment-là faire ce tirage au sort,
10:06 parce que c'était l'option qui avait été choisie par la conférence des présidents.
10:09 Quant au passage de Mme Le Pen,
10:12 oui nous ne s'unirons jamais rien avec Mme Le Pen,
10:14 nous combattons l'extrême droite,
10:15 l'extrême droite est un danger pour ce pays,
10:17 un danger pour les Français, un danger pour les travailleurs.
10:20 Donc on n'a pas de leçon à recevoir de Mme Le Pen,
10:22 je le redis, puisque d'ailleurs ce vernis,
10:25 c'est effectivement une régression sociale sans précédent,
10:28 si Mme Le Pen devait appuyer son projet.
10:30 Donc oui nous ne signerons rien avec Mme Le Pen.
10:32 – Alors vous n'avez pas les mêmes programmes politiques,
10:33 mais même au point de ne pas signer une motion référendum,
10:37 parce que finalement vous avez le même objectif,
10:39 organiser un référendum sur la réforme des retraites.
10:41 – Il y a un moment donné, des principes fondamentaux,
10:45 l'extrême droite, en de l'espèce le Rassemblement national,
10:48 a deux origines génétiques,
10:50 les anciens de la collaboration avec le régime nazi,
10:53 et les anciens de l'OAS.
10:55 Rien, chez Mme Le Pen et son mouvement, ne nous est acceptable.
10:59 Nous combattons jour après jour ce mouvement-là, ces idées-là,
11:03 donc nous ne signerons jamais rien avec elles,
11:05 nous ne nous soignerons jamais avec elles.
11:07 – N'importe quel texte.
11:07 – Un mot juste sur le Rassemblement national,
11:09 puisque Marine Le Pen a fait taillère de menaces,
11:12 à l'encontre de députés EES de son groupe,
11:16 qui auraient reçu des appels leur indiquant
11:19 qu'un de leurs proches avait été hospitalisé
11:20 dans un hôpital de leur circonscription,
11:22 des appels anonymes pour les faire quitter l'hémicycle,
11:24 alors qu'une motion inférendaire ne peut pas passer
11:26 si tout le monde n'est pas présent.
11:27 Vous condamnez ce type de pratique ?
11:28 – Bien sûr, très honnêtement, vous vous attendez à quoi ?
11:31 Je condamne toute agression, toute injure, toute menace,
11:35 vers qui que ce soit en général,
11:36 et dans l'espèce là, sur ce débat-là, pour tous les parlementaires.
11:40 Je fais la différence.
11:40 – Jordan Bardella, le président du Rassemblement national,
11:42 laisse entendre que ça peut venir de la nupe.
11:44 – Monsieur Bardella, s'il a des preuves, alors il faut déposer plainte,
11:48 et laisser les autorités judiciaires et la police mener leur enquête,
11:52 sinon il y a un non pour cela.
11:54 Donc moi je pense que là aussi, il faut que monsieur Bardella
11:56 et d'autres redescendent.
11:57 S'il y a eu des menaces, auquel cas il faut déposer plainte,
12:00 et moi je souhaite que les personnes qui sont responsables de cela
12:03 soient identifiées et condamnées lourdement.
12:05 – Au-delà de cette querelle de règlement qui a duré plus d'une heure ?
12:09 – Là, c'est pas une querelle de règlement.
12:10 – Non, c'est important pour vous, vous l'avez dit.
12:12 – À un moment donné, il y a des institsions, on les respecte, c'est tout.
12:16 C'est pas une querelle, en tout cas pour les socialistes.
12:18 – Pour vous, bien sûr.
12:18 – Je vous ai indiqué la position que je vous ai donnée.
12:20 – Pour vous, c'est justifié.
12:20 – Et Valéry Rabault, pour vous, c'est clair.
12:21 – Rachid Temal, sur le nombre d'amendements,
12:22 au total 20 000 amendements ont été déposés sur la réforme des retraites,
12:25 dont 18 000 de la part de la NUPES.
12:27 Si jamais le temps d'examen était illimité, ça ferait 40 semaines de débat.
12:32 Est-ce que selon vous, c'est l'obstruction, clairement ?
12:34 – Alors, moi, les socialistes, je crois qu'ils ont été assez mesurés,
12:37 pour les socialistes, et portent des débats importants.
12:40 D'abord, le droit d'amendement, c'est quand même,
12:43 comme dirait un certain ancien député qui est ici avec nous,
12:46 c'est quand même l'oxygène des parlementaires.
12:49 Donc moi, je suis pour le respect du droit des parlementaires
12:51 à déposer des amendements.
12:52 Bon, donc moi, je ne suis pas pour l'obstruction,
12:56 mais je ne suis pas en même temps pour l'utilisation d'un texte
12:58 qui s'appelle le 47.1, qui limite les débats.
13:01 Vous voyez, c'est à un moment donné, je pense que c'est comme la dissuasion nucléaire.
13:04 Il faut que tout le monde redescende.
13:05 Donc moi, j'aurais aimé que le gouvernement dise, on a un texte,
13:09 je conteste le texte, mais on a un texte et il y a un débat,
13:11 et donc ça prend le temps que ça prendra, plutôt qu'utiliser cette méthode-là.
13:14 Et pour le coup, moi, je souhaite, comme le souhaitent d'ailleurs
13:16 les députés socialistes, qu'il y ait un débat, notamment l'article 7,
13:19 puisque c'est là où il y a la question des 64 ans,
13:21 il faut mener ce débat-là.
13:22 – Et justement, on va parler du fond, puisque le débat a pu avoir lieu,
13:24 finalement, entre la gauche et le gouvernement.
13:26 – Oui, puisque les oppositions avaient aussi déposé une motion de rejet
13:30 de ce texte, et notamment la gauche qui dénonçait une réforme
13:34 qui est refusée par une majorité de Français,
13:37 et les députés de gauche proposent, pour réduire le déficit futur
13:41 de notre régime des retraites, ils proposent non pas de travailler
13:44 plus longtemps, mais d'augmenter les cotisations dans certains cas.
13:48 Écoutez ce que leur a répondu Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics.
13:51 [Applaudissements]
13:53 – Vous proposez de taxer les heures supplémentaires,
13:55 mais qui fait des heures supplémentaires ?
13:57 Deux tiers des ouvriers, pas les milliardaires.
13:59 [Applaudissements]
14:08 Vous proposez de renchérir massivement le coût du travail,
14:11 qui subirait le retour du chômage de masse ?
14:13 Les salariés, pas les milliardaires.
14:15 [Applaudissements]
14:21 Vous proposez de surtaxer l'intéressement et la participation,
14:25 qui en bénéficie dans notre pays ?
14:26 5 millions de salariés, pas les milliardaires.
14:29 [Applaudissements]
14:31 – Rachid Temal, on a entendu les propositions que vous faisiez
14:34 pour une meilleure réforme des retraites selon vous,
14:38 mais est-ce que vous êtes d'accord aussi avec l'idée
14:39 qu'il faut augmenter les cotisations, notamment sur les dividendes ?
14:45 – Monsieur Attal est très doué dans la rhétorique,
14:47 mais le problème c'est que, moi j'ai aucun problème avec les milliardaires,
14:49 donc c'est pas mon sujet, mais c'est marrant parce que dans ce débat-là,
14:54 quand vous entendez notamment le syndicat, tout n'est pas mis sur la table,
14:57 c'est-à-dire que c'est une réforme où on vous dit,
14:58 ça, ça, ça, on ne touche pas, on regarde autre chose que ça.
15:01 Moi je vous conseille encore une fois, si on veut faire un vrai débat,
15:03 mettons tout sur la table.
15:04 La question des cotisations, c'est un sujet.
15:07 La question d'avoir des recettes supplémentaires,
15:11 souvenez-vous à l'époque, un Premier ministre,
15:12 il s'appelle Lionel Jospin, avait créé un fonds spécifique
15:16 de la réforme des retraites, sur justement des dividendes
15:18 à l'époque de grands groupes, parce que la croissance allait mieux.
15:20 On peut bien dire plein de choses.
15:22 Ce qui moi me choque avec ce gouvernement-là,
15:24 c'est qu'on ne peut pas débattre.
15:25 C'est-à-dire qu'ils vous disent, alors voilà, toutes ces options-là,
15:28 vous n'y touchez pas, il y a une seule voie.
15:30 En fait, leur problème à eux, c'est le concept de la pensée unique.
15:33 Dire, à part leur position, il n'y a rien d'autre.
15:35 Voilà, donc moi je pense qu'un débat, il doit être ouvert et serein.
15:38 Et je le redis pour que tout le monde soit bien clair,
15:40 le Conseil d'orientation des retraites par son président indique
15:44 que d'abord, un, si il y a des difficultés, il sera minime.
15:46 Et donc tout ça, on peut demain faire mieux.
15:49 Parce que si demain, il y a plus d'emplois,
15:51 ça veut dire plus de cotisations et on peut compenser le léger déficit qu'il y a.
15:54 Parce que c'est 3%, moins de 3%, ou 0,3% pardon.
15:58 0,3% pardon, excusez-moi ce matin.
16:00 0,3%, donc il n'y a pas de sujet.
16:02 On peut le gérer, on a su le gérer.
16:03 Je rappelle qu'aujourd'hui, les comptes ne sont pas dans le rouge.
16:06 Donc tout ça est donc possible.
16:08 Mais là, on voit bien que c'est une réforme comptable
16:10 et c'est une réforme idéologique.
16:11 Ce gouvernement-là, quoi qu'il en coûte,
16:14 veut faire passer cette réforme-là.
16:15 Parce qu'à la fin, et disons-le aux Français,
16:17 à la fin, c'est de maintenir le même niveau de pension aujourd'hui.
16:20 Si vous avez donc plus de retraités pour le même gâteau,
16:23 alors vous allez baisser les pensions.
16:24 C'est ce que propose ce gouvernement-là, derrière sa pseudo "bonne gestion".
16:28 – Merci Alex. – Merci.
16:29 – On revient tout à l'heure, évidemment,
16:30 on parlera avec vous de cette journée d'hier.
16:32 Sur le Parti Socialiste,
16:33 est-ce que le Parti Socialiste va parler d'une même voix sur ce texte,
16:36 notamment sur la question de l'âge de départ ?
16:39 – Ce que j'ai cru comprendre des parlementaires à l'Assemblée,
16:42 il n'y a pas de débat sur les amendements,
16:43 il n'y en aura pas non plus sur la question…
16:46 – Donc c'est maintien à 62 ans pour vous ?
16:48 – C'est la position qui a été votée par tous les socialistes.
16:51 Moi je n'étais pas parlementaire…
16:52 – Ce n'est pas ce qu'il y a dans l'accord de la Nuche, vous savez.
16:54 – Je n'étais pas parlementaire sous le quinquennat de François Hollande,
16:57 beaucoup de mes collègues qui étaient à l'Assemblée le sont encore,
17:00 ils ont voté un certain nombre de réformes,
17:01 je crois qu'il faut un peu de cohérence.
17:03 Je crois qu'on est capable, nous, de dire,
17:04 on a fait cette réforme-là à l'époque,
17:06 mais je vous rappelle qu'on a fait les carrières longues,
17:09 ce qui n'est pas… c'est une grande avancée,
17:11 avec beaucoup de Français qui partent à 60 ans,
17:13 avec notamment la question de la pénibilité, d'entrer dans l'âge, etc.
17:15 Nous avons fait la pénibilité, et la pénibilité,
17:17 l'homme qui a retiré la pénibilité du débat et de la législation,
17:22 c'est M. Emmanuel Macron.
17:23 – Mais juste, le retour à 60 ans, c'est une erreur pour vous ?
17:26 Le retour de l'âge légal de départ à 60 ans, c'est une erreur ?
17:28 – J'ai utilisé ce terme-là, je vous ai dit qu'il y a une cohérence à avoir,
17:31 donc je maintiens la cohérence que nous avons portée,
17:33 avec justement la pénibilité,
17:36 qui permet à des gens de partir beaucoup plus tôt,
17:37 et la question des carrières longues, je crois que c'est beaucoup mieux.
17:39 Et nous y ajoutons, comme je l'ai dit tout à l'heure,
17:41 la question du travail des seigneurs, la question des femmes,
17:43 la question des carrières hachées, etc.
17:45 Nous ne sommes pour une réforme positive pour les Français,
17:49 pas régressive, c'est la différence avec d'autres.
17:51 – Est-ce que la page du congrès socialiste est tournée ?
17:54 – En tout cas, moi je considère qu'il y a eu un pacte de gouvernance,
17:59 de responsabilité entre les trois motions
18:01 qui étaient soumises au vote des socialistes.
18:03 Le parti, vous l'avez vu, a été coupé en deux,
18:05 parce qu'il y avait deux, voilà.
18:07 Et maintenant, il faut que je croie que tout le monde travaille,
18:08 parce que l'idée c'est quoi ?
18:10 C'est que je crois qu'en 2027, il y a un risque d'extrême droite
18:12 dans notre pays, et je crois que seule la gauche
18:14 peut battre l'extrême droite, et la gauche, quant à elle,
18:17 j'ai envie de dire, a un centre de gravité
18:20 qui permet de rassembler très largement.
18:22 Et je crois que c'est autour du partialisme,
18:23 donc le rôle du partialisme, il est historique dans cette période-là,
18:25 c'est une refondation idéologique, organisationnelle,
18:28 mais refondation idéologique, pour proposer aux Français
18:30 un vrai projet de société.
18:32 Et donc moi, je crois que je vais m'y atteler avec d'autres,
18:34 et je crois que c'est ce qui doit nous guider collectivement
18:36 dans la période qui vient de s'ouvrir.
18:37 – Mais ça veut dire être moteur de l'union de la gauche ?
18:41 Aujourd'hui c'est plutôt la France insoumise,
18:43 est-ce que le parti socialiste peut être moteur de cette union ?
18:46 – Aujourd'hui, quand vous regardez le nombre de parlementaires,
18:49 le nombre d'élus, ce sont les socialistes qui sont en responsabilité,
18:52 il faut assumer notre rôle, mais ça passe d'abord par nous-mêmes,
18:56 c'est-à-dire, voilà ce que nous pensons pour les Français,
18:59 et ensuite nous rassemblerons à la fois la gauche,
19:01 mais également les Français, donc je pense que c'est dans cet ordre-là
19:03 qu'il faut prendre les choses, il ne faut pas se déterminer.
19:05 – Et Olivier Corré, permet-il de le faire pour vous ?
19:06 – Il y a une direction aujourd'hui qui est collégiale,
19:09 appelons ça comme on veut, et je crois qu'il faut…
19:11 – Il y a un premier secrétaire.
19:12 – Il y a un premier secrétaire délégué qui s'appelle Nicolas Mérencignol,
19:15 une première secrétaire déléguée qui s'appelle Joanna Rolland,
19:18 Hélène Geoffroy est présidente du conseil national,
19:20 je crois que… – Pour vous c'est collégial,
19:23 il y a un premier secrétaire qui s'appelle Olivier Follange.
19:24 – Le document qui est signé, il y a bien écrit "direction collégiale",
19:28 je veux dire, on ne va pas avoir une discussion sémantique,
19:30 ce qui m'intéresse c'est que, est-ce que les socialistes
19:32 sont rassemblés après Marseille ?
19:33 Moi je l'ai souhaité, je le souhaite toujours,
19:35 et je crois que c'est la bonne voie.
19:36 – On va voir l'actualité dans nos régions,
19:38 avec nos partenaires de la presse régionale,
19:39 on va à Montpellier où on retrouve Olivier Biscay.
19:41 Bonjour Olivier, merci beaucoup d'être avec nous,
19:43 directeur des rédactions du Midi-Libre.
19:45 On va parler d'un autre sujet avec vous,
19:47 de la possible, probable, future réforme des institutions.
19:51 Olivier, vous avez signé dimanche dans votre journal
19:53 un édito "Pas de touche à l'Occitanie".
19:57 – Pas de touche à l'Occitanie, en effet, parce que cet édito
20:01 faisait suite à une rencontre qui a eu lieu entre Emmanuel Macron
20:06 et François Hollande, le président de la République,
20:08 ayant annoncé une possible réforme des institutions,
20:12 et une de ces lubies, c'est-à-dire rediviser,
20:15 redécouper quelques-unes des régions françaises
20:18 installées sous le quinquennat de François Hollande,
20:20 dont l'Occitanie.
20:21 Et donc là je ne dis pas "touche", je dis "non"
20:23 parce que j'estime que s'amuser avec la carte des territoires
20:26 commence à bien faire.
20:27 Au nom de quoi d'ailleurs ?
20:28 De quelle logique politique ? De quelle ambition économique ?
20:32 On oublie trop souvent que cet ensemble de 13 départements
20:35 s'est installé malgré les antagonismes,
20:38 malgré les hostilités historiques, et ça marche.
20:42 Et c'est ce que je développe dans cet édito,
20:43 ça marche au plan économique, sur l'accompagnement des projets.
20:47 On ne se rend pas compte combien une région comme l'Occitanie,
20:50 aussi puissante, pousse les projets, les initiatives,
20:54 et a fait en sorte de passer des crises.
20:56 Il suffit de voir ce qui s'est produit pendant le Covid,
20:58 pendant la crise économique et sociale,
21:00 et voir comment cette région qui s'est installée
21:03 a aidé les citoyens, les collectivités, les entreprises.
21:07 Et puis un dernier point,
21:09 comment redécouper une région 8 ans après son installation
21:13 sans se poser la question des départements,
21:15 des autres collectivités,
21:17 en revenant sur le conseiller territorial
21:20 digne de Nicolas Sarkozy ?
21:21 C'est là ne plus rien y comprendre.
21:23 Donc j'ai dit tout simplement à Emmanuel Macron,
21:26 dans mon édito, "Alte la, monsieur le président".
21:28 C'est ce que je dis aussi au sénateur Rachid Temal,
21:31 est-ce qu'il voterait une nouvelle,
21:34 une énième réforme des institutions ?
21:36 Est-ce qu'on a vraiment que ça à faire en ce moment ?
21:39 – Alors, moi je partage ce qui a été dit,
21:42 c'est-à-dire que très honnêtement, on vient d'évoquer,
21:44 il y a une crise sociale sans précédent,
21:46 il y a une crise économique, il y a aussi une crise climatique,
21:49 il y a une question démocratique, il y a la réforme de retraite.
21:53 Pour les Français, très honnêtement,
21:54 c'est avoir peur toute la journée.
21:56 Et là on leur dit, bah là, paf, on avait que ça à faire,
21:58 on rajoute une réforme nationale dont personne n'est d'ailleurs
22:01 ce qu'il y a dedans.
22:02 Bon, j'ai bien compris que le président veut marquer son histoire,
22:04 donc il veut une réforme.
22:05 Je trouve qu'elle n'a pas beaucoup de sens, voire pas du tout.
22:07 Si je prends la question de l'Octanie,
22:09 je crois que Carole Delga, qui a été brillamment réélue,
22:13 elle fait un excellent travail, vous avez raison de le rajouter,
22:16 notamment quand il s'est agi de traiter la question du Covid,
22:19 on a eu raison et on a bien fait d'avoir les régions avec nous
22:22 pour pouvoir le faire.
22:23 Donc un peu de respect pour ceux qui ont travaillé,
22:25 on parle souvent des premiers de Corvée,
22:27 il faut leur rendre hommage,
22:28 ce que ne fait pas d'ailleurs la réforme des retraites,
22:29 et je pense qu'il faut aussi rendre hommage à ce que font les régions.
22:31 Donc là où ça fonctionne, il faut laisser fonctionner.
22:34 Honnêtement, quand j'entends qu'en Occitanie,
22:36 je sais le rôle notamment, je pense notamment à l'industrie aéronautique,
22:39 importante, le travail qui est fait notamment pour développer le train
22:41 dans cette région-là, très honnêtement, d'expliquer maintenant,
22:43 on va tout casser, mais pourquoi faire ?
22:45 Voilà, donc je pense qu'il faut éviter maintenant cela,
22:48 donc je ne voterai pas cette réforme-là si elle devait arriver.
22:50 Je ne vois pas pourquoi on réforme pas les institutions,
22:52 ou alors proposons des choses sérieuses,
22:54 mais je veux dire, c'est pour juste casser des régions, recompenser.
22:57 Dire qu'à un moment donné, on a besoin de...
22:59 Le projet à l'époque de l'Occitanie par exemple,
23:01 c'est d'avoir des régions suffisamment grandes et puissantes
23:04 pour concurrencer d'autres régions,
23:05 parce qu'aujourd'hui il y a aussi cette forme de concurrence
23:07 d'autres régions notamment en Europe,
23:09 et d'avoir des outils puissants qui permettent de rassembler.
23:11 C'est aujourd'hui le cas notamment quand vous regardez l'Occitanie,
23:14 donc en fait, on propose quoi à la place ?
23:16 De réduire, de faire des petites régions,
23:17 d'empêcher le déploiement,
23:19 d'empêcher la concurrence avec de grandes régions,
23:20 notamment je pense aux lander,
23:21 je veux dire, quel sens cela aurait ?
23:23 Donc arrêtons la bidouille, je pense que c'est mieux.
23:26 Je veux dire, aujourd'hui la question qui est posée aux Français,
23:28 c'est comment ils vivent mieux.
23:29 La question, donc ça s'appelle la question de la rémunération du salaire,
23:32 ça s'appelle la question du logement,
23:33 c'est la question du transport, de la sécurité, de l'emploi.
23:37 C'est des sujets sur lesquels on a besoin des régions.
23:39 Les régions, c'est notamment le transport,
23:41 c'est notamment l'éducation, notamment au travers des lycées,
23:43 de la formation professionnelle,
23:45 c'est aussi la solidarité qui est faite avec d'autres départements,
23:48 etc. Voilà, et dont les régions ont à se développer.
23:52 Je rappelle qu'aujourd'hui, toutes les régions, droite ou de gauche,
23:55 comme les départements et les villes,
23:58 expliquent que la politique du gouvernement,
24:00 qui depuis cinq ans réduit leurs recettes,
24:03 réduit leur liberté d'investissement, pénalise le pays.
24:06 Et pour terminer, pour ne pas être trop long,
24:07 je rappelle que dans notre pays, 70% de l'investissement public,
24:10 donc qui fait tourner l'économie,
24:12 notamment le bâtiment et d'autres, vient des collectivités.
24:14 Donc un peu de respect pour celles et ceux qui financent l'économie de notre pays.
24:18 – Merci Olivier Biscay. Et on regarde la une du Midi-Libre.
24:21 Merci Olivier. Réforme des retraites à l'Assemblée.
24:23 Le bras de fer, c'est à la une de votre journal. Merci beaucoup.
24:26 Rachid Tehman d'avoir été notre invité pendant cette première demi-heure.
24:28 – Merci à vous. Et puis je crois qu'il fait très beau à Nice aujourd'hui.
24:30 – Oui, on fera un petit point météo un petit peu plus tard,
24:33 même si je sais que vous ne voulez pas parler météo,
24:35 mais vous avez réussi à le placer. Merci beaucoup Rachid Tehman
24:38 d'avoir été avec nous dans le Club des territoires.
24:40 On verra comment se prépare la mobilisation dans nos régions,
24:42 ça dans le Grand Est en Bretagne,
24:43 et puis débat entre la députée communiste Elsa Faucillon
24:47 et la députée renaissance Prisca Thévenot.
24:48 Ce sera à suivre. D'abord, on accueille notre prochaine invitée,
24:51 c'est Aurélien Faddeh.

Recommandée