"Une nouvelle loi immigration (...) c'est une ligne rouge", pour Ludovic Mendès

  • il y a 4 jours
Présent aux journées parlementaires d'Ensemble pour la République (ex Renaissance) à Rosny-sur-Seine le 10 septembre 2024, le député de la Moselle de l'aile gauche macroniste reste vigilant et attentif aux premiers pas de Michel Barnier qui vient d'être nommé à Matignon.

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1


Notre site internet : http://www.publicsenat.fr


▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay


Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat


Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcript
00:00Alors dire qu'on n'a pas réussi, je pense que c'est une erreur fondamentale parce que la politique d'Emmanuel Macron n'a pas été non plus antisociale, bien au contraire.
00:05Par contre, il y a des sujets, des points d'achoppement sur la sécurité, sur l'immigration, où ce sont des vrais sujets de fond,
00:10où on a un désaccord sur la manière dont on voit les choses.
00:12Toucher par exemple sur la politique pénale des mineurs, ça peut poser question à beaucoup d'entre nous parce qu'on pense que ce n'est pas la bonne solution.
00:19Et qu'aujourd'hui, il ne peut pas y avoir d'ordre sans accompagnement social non plus.
00:22On ne dit pas pourtant qu'il ne faut faire que du social sans sécurité, mais il ne faut pas aller l'un sans l'autre.
00:26C'est ce qu'on a essayé d'expliquer. On a essayé d'expliquer à plusieurs reprises. On l'a vu sur l'immigration aussi.
00:30On a posé des lignes rouges à plusieurs reprises. Alors on a de la chance, c'est qu'elles ont été posées par d'autres personnes au mauvais moment,
00:35ce qui fait que le conseil consulat les a retoquées. Et on ne veut pas les voir revenir dans le débat aujourd'hui.
00:39Ça, c'est primordial pour nous. C'est notre ligne rouge. Si ça revient dans le débat aujourd'hui en disant qu'on va refaire une nouvelle immigration sur ces thématiques-là
00:45parce que LR n'a pas obtenu ce qu'il voulait, là, je pense que beaucoup d'entre nous lâcheront parce qu'on ne sera pas du tout dans notre logique de fonctionnement.
00:52On ne dit pas qu'il n'y a pas de problème. On dit juste que les propositions qui sont apportées ne régleront jamais les problèmes.
00:55Donc c'est là-dessus qu'on doit travailler.
00:56— Et donc quand vous entendez « moratoire », « référendum », « peut-être un ministère de l'immigration », quelle réaction ça provoque chez vous ?
01:03— Ça m'agace fortement. Mais pour l'instant, ce sont que des déclarations. Et on a l'air de nous expliquer que ces déclarations n'existent pas.
01:08— C'est ce qu'on vous a dit aujourd'hui ? — C'est ce qui a été dit aussi hier. Donc maintenant, on verra ce qui se passe.
01:12Moi, je vous le dis honnêtement, on est patient parce qu'on doit attendre de savoir ce que veut faire le Premier ministre et avec qui il va s'entourer.
01:17Tant qu'on n'a pas tout ça, on ne saura pas où on va.
01:19— Justement, comment vous résumeriez, vous, votre position ? C'est-à-dire que là, vous êtes dans l'attente.
01:26Vous attendez de soutenir ou pas soutenir. Vous avez des lignes rouges. Quel est votre positionnement ?
01:30Michel Barnier, ce n'est pas forcément votre pouvoir politique. Quel est le règle ?
01:33— Alors à la base, ce n'est pas mon choix. Et d'ailleurs, c'est le choix du président de la République.
01:36Après plusieurs consultations, comme je l'ai dit, là où j'ai un problème, c'est parce que l'ORN a été trop présent dans ses consultations.
01:41On est dans l'attente et on doit être dans l'attente. Si on n'est pas patient, si on n'est pas en capacité d'être à l'écoute, alors on n'apportera rien de différent.
01:48En l'état, personne ne sait où on va. Donc on sait qui. On ne sait toujours pas pourquoi. Et tant que moi, je n'ai pas le pourquoi, je ne prends pas de décision.

Recommandée