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Michel Boujenah revient sur les planches du théâtre de la Madeleine pour 50 représentations exceptionnelles de “Adieu les Magnifiques”.Pour Yahoo, il raconte son amour de la scène toujours intact, 40 ans après avoir présenté pour la première fois son spectacle iconique.

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Transcription
00:00 La scène, c'est aussi fort que faire l'amour.
00:01 C'est peut-être pas non plus fort.
00:04 La scène, c'est peut-être un des moments de vie le plus intense que je peux ressentir.
00:16 Quand tu joues un spectacle longtemps, les gens disent "comment tu fais pour jouer tous les soirs, tous les soirs ?"
00:20 Moi, je réponds souvent "mais comment tu fais quand tu fais l'amour souvent, ce que j'espère pour toi ?"
00:24 C'est toujours la même, mécaniquement, c'est toujours la même chose.
00:27 On peut changer de position, tu peux avoir de l'imagination, mais mécaniquement, on va dire que c'est la même chose.
00:33 Et pourtant, quand tu aimes et que tu es heureux, à chaque fois, c'est nouveau.
00:37 À chaque fois, c'est un moment extraordinaire.
00:40 Alors, parfois, c'est peut-être plus extraordinaire, un peu moins, mais sur scène aussi.
00:44 Mais c'est pareil, c'est la même chose.
00:47 Si je suis tombé amoureux d'une spectatrice dans la salle, plein de fois, je vois, je ressens, mais en fait, tout ça est faux.
00:56 Il m'est arrivé après de croiser une personne qui était dans la salle et de me trouver en face d'une étrangère absolue
01:02 et dont j'étais absolument pas amoureux après le spectacle.
01:06 Mais pendant le spectacle, oui, il n'y a jamais eu de suite ou de conséquence à ce sentiment.
01:11 C'est juste pendant le spectacle.
01:12 C'est très étrange ce qui se passe avec le public.
01:15 [Générique]
01:17 Merci.

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