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Le pape François se rendra à Ajaccio le dimanche 15 décembre, a annoncé samedi le Vatican dans un communiqué, officialisant la première visite d'un pape en Corse, très attendue sur l'île méditerranéenne française à forte tradition catholique.

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Transcription
00:00Vous n'y voyez aucune malice, rien de politique dans ce refus du Pape d'assister à la réouverture de Notre-Dame de Paris ?
00:10Je ne vois pas quelque chose ni de politique ni de polémique. Je crois qu'il n'y a aucune manipulation.
00:15C'est le Pape. Il est libre et il évalue tous les éléments.
00:19Je comprends parfaitement que, comme tous les évêques, si on invite le Pape et il nous dit « je viens », on est dans la joie.
00:28Et si le Pape, pour x motifs, ne peut pas venir, on peut comprendre une certaine déception.
00:33Mais je crois que le Pape n'est pas à un niveau de dire « lui, il est sympathique, je viens le voir. Lui, il n'est pas sympathique, je ne veux pas le voir ».
00:41On est à un niveau de responsabilité ecclésiale. Je crois qu'il a tenu compte du facteur géographique et culturel, de la proximité.
00:52Quand on vient en Corse, on va faire une messe, on va faire quelques pauses, mais il ne sera pas trop fatigué.
00:58Peut-être le facteur calendrier aussi, puisque le Pape est, semble-t-il, retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un consistoire où il créera 21 cardinaux.

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