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«Dans le droit on distingue l'intention de la non intention de tuer, si on y renonce, on renonce à l'essence du droit», a annoncé Eugénie Bastié dans l'émission Midi News. 

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Transcription
00:00 Je comprends que le mot involontaire choque,
00:02 on peut tout à fait comprendre l'émotion de cette mère et l'émotion de toutes les victimes,
00:05 mais est-ce que le droit doit s'adapter à l'émotion ?
00:08 C'est la vraie question. Là on pose une question de droit.
00:10 Dans le droit, on distingue quelque chose qui a une intention
00:13 et quelque chose où il n'y a pas d'intention de tuer.
00:15 Je suis désolée, si on renonce à cette frontière-là,
00:17 on renonce à ce qui fait l'essence du droit et l'essence du système juridique.
00:22 Donc moi je veux bien, on peut comprendre toutes les émotions
00:25 et c'est évident que c'est choquant.
00:27 Mais si on renonce, qu'on appelle homicide routier, pourquoi pas ?
00:31 Ça ne changera pas le caractère involontaire.
00:33 Après je voudrais revenir sur la question, effectivement, est-ce qu'on en fait assez ?
00:38 Et moi j'en ai parlé il y a quelques semaines,
00:41 mais j'avais été assez, pas choquée, mais j'avais trouvé ça un peu ridicule,
00:45 le clip de campagne de la sécurité routière qu'il y avait eu il y a un mois,
00:48 vous savez la sécurité routière a sorti un clip de campagne
00:50 où ils accusaient la masculinité toxique d'être l'origine des accidents de voiture
00:54 parce que c'était les hommes qui avaient le plus d'accidents.
00:56 C'était complètement à côté de la plaque.
00:58 Et pourquoi ils n'ont pas fait un clip, par exemple, sur les drogues ?
01:01 On n'a pas de clip de campagne de prévention de la sécurité routière sur les drogues.
01:04 On en a sur l'alcool mais pas sur la drogue.
01:06 Eh bien voilà, on pourrait en faire plus là-dessus
01:08 plutôt que se gargariser de discours de déconstruction.
01:11 C'est un peu tabou.
01:12 ♪ ♪ ♪
01:15 [SILENCE]

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