• l’année dernière
Président de SOS addictions, le Dr William Lowenstein à propos de l’accusation de détention d’images pédopornographiques contre Pierre Palmade. Il estime qu’une addiction à la drogue ne conduit pas forcément à d’autres addictions, comme celles pouvant mener à la détention d’images pédopornographiques : «Qu’il y ait des co-addictions, c’est tout à fait possible. On peut avoir cocaïne et alcool, c’est 90% des cas d’abus de cocaïne qui conduisent à des abus d’alcool. […] Il y a plus des co-addictions que des effets passerelles ou des glissements d’une addiction à l’autre.»

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Transcription
00:00 Je pense qu'on vit d'ailleurs sur ce mythe et légende de l'effet passerelle,
00:05 par exemple, qui fume du cannabis, finit par s'injecter de l'héroïne.
00:10 Ça depuis 1978, on sait que ce n'est absolument pas le cas.
00:14 Par contre, qu'il y ait des co-addictions, oui, c'est tout à fait possible.
00:19 C'est-à-dire que l'on peut avoir déjà cocaïne et alcool,
00:23 c'est 90% des cas d'abus de cocaïne qui conduisent à des abus d'alcool,
00:30 donc éventuellement une addiction à l'alcool.
00:34 Après, quand on est par exemple, l'addiction aux jeux,
00:37 beaucoup de joueurs de poker, maintenant,
00:39 qui se retrouvent lorsqu'ils jouent au Texas Holden,
00:42 à consommer des cigarettes et alcool pendant leur séance,
00:47 surtout si elle est en ligne, oui.
00:48 Il y a plus des co-addictions que des effets passerelles
00:54 ou des glissements d'une addiction à l'autre,
00:56 comme on voulait bien le raconter à une époque.
00:58 D'accord, mais les barrières peuvent tomber les unes après les autres ?
01:01 Les barrières morales n'existent plus ?
01:03 Quand il y a perte de contrôle, si on reprend l'exemple de la conduite de véhicule...
01:09 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:13 [SILENCE]

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