Une expérience participative innovante a été menée auprès d’un millier de participants âgés de 3 à 72 ans. Des scientifiques ont ainsi montré que le lien émotionnel joue un rôle très important dans le réconfort.
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00:00 -Vient au 6h40, c'est l'heure du choix de Marie.
00:02 Nos doudous ont des super pouvoirs.
00:04 C'est la science qui le dit.
00:05 -Exactement. Et plus particulièrement, nos ours en peluche.
00:07 Je suis venue avec le mien, c'est pas celui de Lorraine.
00:09 -Celui de mon fils. -Celui de son fils, ce matin.
00:12 -T'as pas voulu venir avec le tien ?
00:13 -Attends, ton fils, comment il fait ?
00:15 -Ton doudou ? -Alors, c'est pas son doudou.
00:16 C'est ses peluches et il le sait pas.
00:18 Alors, putain !
00:19 -Est-ce que vous savez pourquoi l'ours en peluche
00:20 est le doudou préféré des Français ?
00:22 -C'est parce qu'on s'identifie à lui, c'est un mammifère qui peut marcher sur ses 2 pattes et on a un peu le même régime diététique.
00:29 -C'est des panquilles, oui.
00:30 -C'est à peu près un régime diététique similaire à celui des humains.
00:35 En attendant, comme tu le disais, Ajlay, il a un pouvoir, celui de nous réconforter.
00:38 C'est ce que des scientifiques français ont montré dans une étude, la première du genre.
00:42 Alors, vous allez voir, il y a quand même ours et ours.
00:43 C'est ce que m'expliquait l'une des chercheuses qui a participé à l'étude.
00:46 Écoutez.
00:47 -L'ours le plus réconfortant, c'est le sien, tout simplement,
00:50 parce qu'on a partagé des moments avec cette ours en peluche, des histoires de vie.
00:55 Ça a été pour nous peut-être une figure d'attachement.
00:58 Donc, c'est comme ça que se crée le lien émotionnel.
01:02 -Alors, en plus de ce lien émotionnel, il y a d'autres caractéristiques qui font qu'on va préférer un ours plus qu'un autre.
01:07 On a tendance à préférer les ours qui sont un peu gros, qui sont faciles à manipuler et qui sont tout doux.
01:11 Alors, cette étude, elle est importante sous son air d'étude un peu rigolote.
01:15 Déjà, ça nous incite à généraliser l'utilisation des ours en peluche dans les hôpitaux
01:20 pour les enfants avant les examens médicaux.
01:22 Et puis, on pourrait aussi envisager l'utilisation des ours en peluche pour les adultes,
01:26 parce que cette étude montre que notre attachement à l'ours en peluche
01:29 ne varie ni en fonction de l'âge, ni en fonction du genre.
01:32 Donc, pourquoi pas se ramener avec son ours en peluche au travail ?
01:35 C'est ce que suggère cette chercheuse.
01:37 -Génial.
01:38 -Une réunion un petit peu difficile ou stressante pour les protagonistes,
01:41 c'est bien juste le fait de câliner un ours en peluche.
01:43 Ça nous fait abaisser le niveau de stress et puis ça pourrait faciliter la communication, par exemple.
01:48 -D'accord. Donc, avant une réunion difficile au travail, par exemple, ce genre de choses,
01:52 ou avant une dispute avec son compagnon ou sa compagne,
01:55 peut-être avoir un ours en peluche avec soi, quoi.
01:57 -Voilà. -Tout à fait.
01:59 -Voilà. Donc, je vais laisser cet ours en peluche à la rédaction,
02:02 parce que je sais que parfois, il y a des petits coups de stress,
02:04 parfois, on a des petits coups de mou, on a besoin de petits moments de réconfort.
02:07 Donc, vous saurez où trouver le réconfort.
02:08 -Oui, mais tu ne penses pas aux enfants de Lorraine.
02:10 -Oui, c'est vrai.
02:11 -Parce qu'au réveil, il va s'en rendre compte.
02:13 -Mais non, ce n'est pas son doudou.
02:15 -Non, ce n'est pas son doudou. -Moi, mon doudou, c'est Lorraine.
02:17 -Oh là là ! -Elle est hyper mignonne.
02:19 -Ça me rassure beaucoup.
02:20 *Rires*