Nicolas Tenzer: "Un territoire occupé par la Russie, cela veut dire aussi des tortures, des exécutions, des disparitions"

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Nicolas Tenzer est l'invité de BFMTV ce mardi matin pour évoquer la situation en Ukraine, à trois jours du premier anniversaire de l'invasion russe. 

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Transcription
00:00 Si on veut aller jusqu'au bout, je ne vois pas, parce qu'on évoquait effectivement la question des avions et des décisions futures,
00:05 qui effectivement supposent beaucoup de préparation, qui supposent peut-être d'ailleurs d'avoir aussi à un certain moment des troupes de mécaniciens au sol.
00:11 Ça veut dire que cette victoire, qui devrait être une victoire, si on la veut totale, ça veut dire une victoire massive avec une offensive décisive.
00:21 Absolument.
00:22 L'Ukraine en a-t-elle les moyens aujourd'hui ?
00:23 Aujourd'hui, encore une fois, c'est-à-dire que le problème c'est que l'Ukraine a les moyens qu'on lui donne.
00:27 Et que la question de dire, voilà, on observe, qui est le plus fort, est-ce que ce sont les Russes ?
00:32 Voilà, il y a l'espèce de, vous savez, je dirais, de situation un peu d'équilibre, de pattes, plus personne ne peut prendre une offensive décisive, etc.
00:38 Ça dépend de nous.
00:40 C'est-à-dire que ce n'est pas quelque chose qu'on regarde comme des spectateurs extérieurs,
00:43 comme si on était les spectateurs d'un tournoi de tennis ou d'un match de foot, et qu'on regarderait en fonction des points.
00:48 Non, c'est nous qui fournissons la balle.
00:49 C'est nous qui fournissons les raquettes.
00:50 Voilà, c'est ça, exactement.
00:51 Et ça, c'est quand même ça.
00:52 Où est-ce qu'on veut aller ?
00:53 Est-ce qu'on veut être sérieux ? Parce que, dernier point peut-être quand même, chaque jour qui passe, ça signifie des morts ukrainiennes en nombre.
01:00 Des morts et vraiment cette situation de guerre sale que l'on redécouvre sans jamais l'avoir perdu de vue.
01:06 Bien sûr, et un territoire occupé par la Russie, ça veut dire aussi des tortures, ça veut dire des exécutions, des disparitions, plus de déportations d'enfants sur un crime de génocide.
01:15 C'est ça aussi la réalité du terrain.

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