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Transcription
00:00 Le secteur du prêt-à-porter, c'est celui du bio qui se retrouve aujourd'hui en difficulté.
00:04 Oui, lors du confinement, le marché a connu un véritable succès, les Français voulant consommer mieux et local.
00:10 Un engouement qui semble bien retomber avec l'inflation galopante et un pouvoir d'achat en berne.
00:15 Le marché du bio subit une perte de son chiffre d'affaires de près de 4% entre 2021 et 2022, selon le cabinet IRI.
00:24 Il descend même de 6% dans la grande distribution.
00:27 La montée des prix a donc un lien direct avec la baisse des ventes de produits bio, Noah Moussa.
00:32 Oui, à l'heure des arbitrages, les Français font de plus en plus l'impasse sur le bio lorsqu'ils font leurs courses.
00:37 C'est le cas de Marie France, 57 ans, qui a revu certaines de ses habitudes alimentaires.
00:42 Je faisais en sorte d'acheter des gâteaux bio et vu l'augmentation, j'ai décidé de les faire moi-même.
00:48 Donc je prends des ingrédients qui sont bio.
00:50 Au niveau tarif, ça revient à peu près au même qu'un paquet de gâteaux, mais au moins j'en fais beaucoup plus.
00:55 Et les gâteaux bio ne sont pas les seuls à être délaissés par les consommateurs.
00:59 Beaucoup d'autres produits font les frais de l'augmentation des prix.
01:02 Laure Verdot, directrice de l'agence bio.
01:04 Il y a une déconsommation alimentaire en général et en bio en particulier.
01:07 Ça touche le lait, les fruits et légumes et bien sûr la viande, notamment la viande de porc,
01:12 puisque les jambons de marque distributeur premier prix peuvent démarrer à 15-20 euros en non bio.
01:18 Et en bio, c'est plutôt aux alentours de 40 ou 50 euros le kilo.
01:21 Les professionnels du secteur tentent de stabiliser les prix et la baisse des ventes en attendant des jours meilleurs.
01:27 Leur espoir, une reprise du bio en 2024.
01:30 Noah Moussa pour Europe 1

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