Maxime Reppert : «Je ne suis pas surpris en me disant que cela allait arriver un jour»

  • l’année dernière
Dans Midi News, le secrétaire national du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC), Maxime Reppert, est revenu sur la professeure poignardée à Saint-Jean-de-Luz. Il affirme qu’il n’est «surpris en se disant que cela allait arriver un jour». 
Transcript
00:00 Moi, pour moi, en tant que syndicaliste, pour mon syndicat, pour le SNALC,
00:04 il est hors de question de baisser les bras et simplement d'être fataliste.
00:10 Par contre, je ne suis pas surpris en me disant que ça allait arriver un jour.
00:14 Parce que depuis des années, nous portons ces alertes-là.
00:18 Les attaques à l'arme blanche, il ne faut pas croire que c'est réservé à certains établissements
00:23 qui peuvent avoir une réputation, telle ou telle réputation.
00:27 Ça peut se passer n'importe où.
00:29 En région parisienne, comme ailleurs.
00:31 C'est bien la preuve, vous avez raison.
00:33 Voilà, donc moi je pense qu'il y a plusieurs choses à voir.
00:37 Il y a tout d'abord protéger davantage les personnels.
00:42 Il y a aussi la question de l'autorité des enseignants.
00:44 Parce qu'il va falloir essayer de voir quelles ont été les motivations précises de l'élève.
00:50 À ce stade, il y a une enquête qui va, je pense, donner beaucoup d'éléments
00:54 et heureusement un éclairage et des réponses aux multiples questions que nous posons.
00:58 Mais il y a aussi la question de l'autorité de l'enseignant.
01:03 Parce que là, vous avez une enseignante décédée, ce drame-là,
01:06 mais vous avez aussi, j'allais dire, les incidents de moindre importance, certes,
01:14 mais quand même des incidents du quotidien sur des attaques physiques, des insultes, etc.
01:19 Donc je pense que c'est un ensemble.
01:21 Il ne faut pas juste considérer ce drame exceptionnel et insoutenable,
01:26 mais penser aussi au quotidien.
01:28 [Musique]
01:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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