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Maxime Reppert, vice-président du SNALC, à propos de l’agression d’une enseignante par un élève dans les Yvelines : «Nous espérons que l’auteur de ces coups sera jugé avec toute la gravité que l’on peut considérer dans ce cas de figure».

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Transcription
00:00Dans le cas évoqué aujourd'hui, nous voyons que la hiérarchie soutient totalement l'enseignante de la même façon d'ailleurs que dans le cas de l'affaire de Tourcoing, là aussi le rectorat avait fait ce qu'il fallait faire.
00:13Malheureusement, comme vous l'aviez toutefois esquissé, ce soutien n'est pas systématique, il n'est pas toujours inconditionnel, là, fort heureusement, ce n'est pas le cas.
00:24Et nous espérons effectivement que l'auteur de ces coups sera jugé avec toute la gravité que l'on peut considérer dans ce cas de figure.
00:40Voilà, il ne faut pas à un moment donné qu'on mette toujours sur le devant l'excuse de minorité, il ne faut pas qu'on mette toujours des excuses diverses et variées pour dire attendez ce n'est qu'un enfant.
00:56La violence en milieu scolaire, elle frappe très régulièrement les personnels de l'éducation nationale, vous l'avez dit, ça va du primaire jusqu'à l'enseignement supérieur.
01:07Donc à un moment donné, il faut de la fermeté, il faut des réponses appropriées et là nous espérons que cet élève passera prochainement au conseil de discipline et qu'une réponse judiciaire sera apportée.
01:19Pour évoquer encore ces questions, là on parle d'un élève à priori âgé de 13 ans puisqu'il serait en quatrième, évidemment c'est un cas grave et c'est un cas quand même assez exceptionnel, heureusement, ça reste encore exceptionnel.
01:33Mais de plus en plus, on nous rapporte quand même des comportements répréhensibles, des mouvements d'humeur, des pulsions, le traitement d'un prof au même titre qu'un camarade de classe, déjà la violence contre les camarades ce n'est pas permis,
01:45mais enfin bon, dans la cour on sait que parfois ça donne lieu à des altercations, on a l'impression qu'il n'y a plus de filtre et que les profs sont considérés au même titre que les autres.
01:56Est-ce que ce sont des histoires qui vous reviennent régulièrement aux oreilles, même sans le facteur gravité qu'on évoque aujourd'hui ?
02:04Bien sûr, l'exceptionnel que vous évoquez devient de plus en plus le quotidien, on se rend compte quand même qu'il y a une banalisation de la violence en milieu scolaire,
02:14qu'il y a une défiance très régulière de l'autorité des enseignants et vous savez quand on regarde les chiffres, on remarque aisément une augmentation justement de ces violences en milieu scolaire,
02:26plus 8000 cas pour l'année scolaire 2022-2023 par rapport à l'année précédente pour le second degré et dans le cas du premier degré, tenez-vous bien,
02:35on est passé de 19 000 cas d'incidents graves déclarés en 2021-2022 à 29 000 pour 2022-2023, soit plus 10 000 cas.
02:45Donc effectivement, il y a urgence, il faut agir, il faut réagir, il faut restaurer l'autorité des enseignants et montrer à ces jeunes que l'impunité n'existe pas
02:57et qu'on doit se comporter comme des élèves et non pas comme des délacants.

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