Philippe Guibert explique qu’il est difficile de comprendre ce qu’il s’est passé dans l’école de Saint-Jean-de-Luz, qui est une école qualifiée de calme par les élevés, les parents et les professeurs : «On est face à un crime, un assassinat, qui défie les catégories auxquelles on était habitués»
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00:00 C'est très important parce qu'on est face à un crime, un assassinat,
00:04 qui défie les catégories auxquelles on est habitué.
00:07 On parle d'une société de plus en plus violente, ce qui est tout à fait juste,
00:10 mais là vous êtes dans une ville, dans un lycée, dans un quartier
00:13 qui n'est pas du tout connu pour ça.
00:16 On parle de combats entre bandes d'adolescents avec des coups de poignard,
00:21 mais là ce n'est pas du tout ça dont il est question.
00:24 Donc on a besoin de comprendre parce que là,
00:26 on est en dehors de toutes les catégories, de toutes les grilles d'explications
00:30 qu'on peut avancer à titre d'hypothèse habituellement.
00:35 Donc on a vraiment besoin de comprendre parce que c'est un choc considérable.
00:38 Comme vous le disiez tout à l'heure, un professeur assassiné dans sa classe,
00:42 c'est rarissime.
00:43 Donc on a vraiment besoin de comprendre
00:45 parce qu'il y a de nombreux professeurs ce soir
00:48 qui doivent se poser des questions sur leur métier,
00:51 sur l'état psychique et mental des jeunes,
00:55 à qui ils enseignent.
00:57 Et donc il faut absolument qu'on arrive au bout de la compréhension
01:00 de ce qui s'est passé aujourd'hui.
01:01 De comprendre ce qui est peut-être l'incompréhension.
01:04 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]